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I never said "Thank you"

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Jules Capulet
Jules Capulet
Messages : 23

Jeu 8 Sep - 0:20

I never said "Thank you"
Feat. Roméo

Voilà, la vérité nous avait rattrapés, nous bondissant au visage comme un chat sauvage enragé. C'était étrange, comme si tout ce que nous étions était là, sans vraiment l'être. Comme si c'était rassurant tout en étant terrifiant. Il y a de nombreuses choses qui me terrifient, surtout aujourd'hui. Le rejet, l'erreur, la situation, l'abandon, le changement, cette nouvelle vie. J'ai beau aimé Mercurio, je ne le connais pas, et quelque part au fond de moi je sais que c'est perdu d'avance. Un amour à sens unique, comme un coup de foudre qui vous brise le cœur. Il a essayé de me tuer. Dans l'autre vie. Mais dans celle-ci c'est différent. C'est étrange. Je réalise aussi peu à peu que je n'ai jamais eu l'occasion de dire merci. Je n'y ai pas réfléchi, aveuglé par mes propres sentiments, j'avais presque oublié, et pourtant. Il a essayé de me sauver. Il a presque supplié de m'épargner, mais je n'ai pas fait attention, je n'ai rien relevé. Pourtant peut-être que quelque chose au fond de moi sait. Roméo. Un ami depuis quelques jours. On est vite devenu proche. Je suis particulièrement sociable, peut-être trop. Lui ne l'est pas autant, et pourtant... Il m'aime plus que je ne veux le croire, mais les faits sont là. Il m'a sauvé la vie, il a essayé, il se serait sacrifier pour moi. Je ne sais pas pourquoi, mais je lui en suis reconnaissant. Je veux le remercier pour ça.

Aujourd'hui j'ai rendez-vous à l'hôpital. Je fais bien et je suis en vie, mais j'ai encore des bandages à faire changer et des contrôles. Il faut dire que j'ai une assez vilaine brûlure au bras. Ça aurait pu être pire. J'espère le croise pour le remercier. Je pourrais aller le voir directement chez lui mais bon... J'imagine que je devrais m'excuser de pas l'avoir fait. Et puis, c'est de ma faute s'il est blessé, il n'aurait pas dû être là. Ça ne serait pas arrivé si j'étais parti sans faire d'histoire. C‘est par égoïste que je suis resté. Par amour aussi. Il le sait bien. Je sais que je peux lui parler, pourtant c'est son ami et il aime la mienne. La vie est parfois compliquée.

Je rentre à l'hôpital et m'annonce à l'accueil. Je patiente quelques instants avant d’être appelé par une infirmière qui change mon bandage et me prodigue quelque soin. J'aurais quelqu'un pour m'aider à le faire je ne serais sans doute pas obligé de venir mais bon... Parmi mes amis je compte quand même un aveugle et une fille qui me vole l'homme que j'aime... Et puis il y a Roméo. Ou Roman ici. Mais il est également blessé et je me sens assez coupable de son état pour lui demander ça. Surtout que de toutes manière j'habite seul au final.

Je repasse par l'accueil et m'apprête à sortir de l'hôpital en espérant le croiser, sans trop savoir pourquoi, je ressentais le besoin de lui parler. Et comme si le destin avait prévu ça comme ça, ou alors seulement nos rendez-vous en fait, je le vois arriver. C'est l'occasion d'aller lui parler. Je fais une vague de la main pour attirer son attention. Bizarrement je ne passe jamais plus d'une seconde à attirer son attention. Je sors mon plus beau sourire amical, réellement heureux de le voir, comme on voit un ami.

"Romy !" C'est un surnom pas mal qui s'adapte à pas mal de circonstances.

Roman Hill
Roman Hill
Messages : 48

Jeu 8 Sep - 11:03

Jules Capulet

Roman Hill

A lie for a smile
Chasser le naturel il revient au galop, c'est ce qu'on dit. C'est un mon cas en ce moment. Meme si le chasser n'avait pas été un choix de ma part. C'était comme dans un cauchemar quand on essaie de courir mais que l'on ne parvient pas à avancer. On sent la terreur qui menace de faire exploser notre coeur...on sent le monstre qui se rapproche de nous sans nous laisser la moindre chance.
Dans mon cas, le monstre se nommait Mercutio. Dire que j'avais cru qu'il était mon ami...
La terreur n'était pas vraiment la mienne, mais celle que j'épprouvais pour un "ami" qui était à mes yeux bien plus que cela, qui était condamné....
Mais malgré tout mes efforts, les cordes ne voulaient pas lâcher. Je pouvais encore sentir la morsure des flammes sur mes bras, sur mes mains...Je sentais la toile de mon pantalon se consumer contre mes chairs. Et je sentais les larmes rouler sur mes joues. Mais il n'y en avait pas assez pour eteindre le brasier tout autour de moi. De nous. C'est pour lui que j'avais sauter dans les flammes...juste avant que cette fumée violette ne nous avale.

Une chance au final...Car cette fumée nous avait sauvé la vie. J'avais beau  savoir que c'était une malédiction destinée a nous arracher ce que l'on aimait le plus au monde...mais dans notre cas, elle nous avait sauvé avant de nous dépouillé.

Je secouais la tête sur le chemin qui me menait à l'hôpital. Je n'étais pas encore tout à fait remis de mon "accident". Et pour le métier que je faisais c'était problématique. Oh certes j'étais en accident du travail pour avoir voulu sauver Marc, un de mes collègues. Beaucoup dirait que c'était une bêtise, mais je n'étais pas du genre a regarder mon profit avant le besoin des autres. Je n'avais que faire de ma réputation, de ma célébrité, de mon nom. Ah je dirais même que si je pouvais me debarasser de mon nom je le ferais avec plaisir. Mais il y a des choses que l'on ne peut pas faire.

Je passais la porte de l'hôpital lorsqu'un mouvement rapide attira mon regard. Le sien. Il était là. Les destin était bien cruel avec moi. Mais je le provoquat ce destin en même temps. Je n'avais rendez vous que dans deux heures. Il faut croire que j'étais un peu maso. Beaucoup. Je l'avais sauverdes flammes mais son regard n'était pas encore pour moi. Non il regardait encore et toujours la même personne. Même a travers la malédiction il avait fallu que je me lis a lui a travers l'amitié, pour être là pour lui, pour le regarder quand il ne pouvait me voir. Quel pauvre homme je suis parfois. Non que pauvre homme je suis tout simplement. Irrecuperable...

Je sentit poindre mon sourire. Sa voix me faisait toujours cet effet là. Et c'était bien souvent comme si la tension qui m'habitait s'envolait juste parce qu'il ouvrait la bouche. Les docteurs ici me l'avait dit, que j'étais trop stressé, trop tendu, et qu'un jour cela allait me nuire. Mais que pouvais-je bien y faire si j'étais un stressé de naissance. Et mes choix amoureux n'aidant pas, je ne pouvais rien y faire.
"Romy!"
"Jules!"

Romy. Ce petit diminutif qui allait aussi bien a mon nom d'ici qu'à celui d'autrefois. Un double coup de poignard pour moi, mais qui ne me rendait pas triste non plus. Quand je voyais son sourire, des fois j'osais esperer qu'il n'était que pour moi. Je savais bien que non, qu'il était bien plus sociable que moi, qu'il pouvait mettre dans sa poche qui il voulait -sauf Mercutio- avec ce simple sourire...mais j'esperais quand même.
"Si je m'attendais à te voir ici aujourd'hui!"

Quel mensonge presque parfait. Presque. Parce que je le savais. Je l'avais fait un peu exprès. Quel imbécile j'étais parfois.
Jules Capulet
Jules Capulet
Messages : 23

Jeu 8 Sep - 18:31

I never said "Thank you"
Feat. Roméo

Il avait heureux de me voir, comme toujours. J'étais moi-même très content de le voir, mais je ne remarquais pas la lueur dans ses yeux. Pourtant au fond de moi je commençais à comprendre. Le voir illuminait ma journée. Plus qu'un ami à qui se confier, c'était quelqu'un d'important à mes yeux. J'ai pourtant passé mon temps à me plaindre et à parler de Mercurio. Aujourd'hui ça m'a fais mal d'y penser. J'ai toujours cette blessure ouverte sur le cœur. Et le contexte est devenu bien compliqué.

Je m'approche de lui avec entrain avant de le prendre dans mes bras chaleureusement, toujours le même sourire aux lèvres. Peu de personne me voyait ainsi au final. Naturel et sincère dans mon attitude, n'exagérant rien pour un quelconque effet commercial ou dans le but de me rapprocher des gens. Non, une attitude naturelle que je n'offre qu'à mes amis proche. Comme le Chat par exemple. Même si ne le lui voit pas... Je pense qu'il sent mon naturel quand même.

Je rit légèrement à sa remarque. Ca sonnait faux et presque ironique et c'est comme ça que je le prenais. Bien sûr qu'il s'attendait à me voir. Au moins autant que moi je m'attendais à le voir. On est là pour la même chose après tout. Il n'y a rien d'étonnant. Je prends un ton plaisantin pour surenchérir sur sa réplique.

"Bien sûr que tu t'y attendais ! Au moins autant que moi j'espérais de croiser !"

Parce que oui, j'espérais le voir. Peut-être pas de la manière dont il aimerait que je l'espère, mais j'avais vraiment envie de le voir. J'ai envie de lui parler. Je pense que ce serait bien qu'on le fasse. Je l'y invite d'ailleurs sur un ton décontracté.

"D'ailleurs je voulais te parler. Tu as rendez-vous j'imagine ? Que dirais-tu qu'on aille boire un café après ? C'est moi qui invite !"

Ça sonnait presque comme un rendez-vous. Pourtant amical. Mais je lui dois au moins ça. Il faut dire que j'ai des excuses à faire. Parce que mes relations avec Mercurio sont tendues, parce qu'il reste son ami alors qu'il a essayé de me tuer, parce que je l'ai entrainé dans ma chute. Parce qu'il est mon ami. Mais c’est vrai que tout est compliqué… Je suis sensé aimé Mercurio, mais il m’ignore, je suis confus, désabusé quelque peu déprimer. Je ne veux pas que ça paraisse. Je ne peux pas me plaindre de lui ou de ma situation, parce qu’il est son ami. J’espère que cela n’entachera pas nos relations. Je devrais arrêter de lui en parler vu là où ça l’a mené. Peut-être que ça doit l’agacer. Et puis au final je ne sais pas si je le connais autant que je le pense. Il ne parler jamais de lui ou de ses sentiments. Même si j’ose espérer qu’il m’en parlerait il n’a jamais abordé le sujet, mais j’avoue ne jamais vraiment l’y avoir invité… Mais pour en revenir à moi et à "mon" Soldat, peut-être que je devrais abandonner…

Roman Hill
Roman Hill
Messages : 48

Jeu 8 Sep - 20:43

Jules Capulet

Roman Hill

A lie for a smile
J'avais vu beaucoup de sourires. Les faux sourires interessés des gens qui souhaitaient devenir ami avec moi parce que j'étais bien placée dans la hierarchier sociale. Des sourires de femmes qui auraiet bien aimé me faire un gosse dans le dos pour avoir le loisir de me plumer jour après jour. Des sourires de façade pour cacher ce qui se trouvaient vraiment au fond du coeur...mais il faut dire qu'un sourire comme le sien je n'en avait jamais vu, à part sur ses lèvres. Ce n'était pas le sourire que je cherchais partout chez les autres, ou à l'époque, surment sur le visage d'un homme. Je n'avais jamais été très doué pour le mensonge, et il y a des gens qui ne le seront jamais. Je ne savais pas mentir, mais je savais garder pour moi les remarques blessantes, et ma propre douleur lorsque c'était necessaire, lorsque je le jugeais utile. Et je crois bien que pour lui, je serais devenu un fieffé menteur...
"Bien sûr que tu t'y attendais ! Au moins autant que moi j'espérais de croiser !"

Enfin presque! Je vous le disais, je ne sais pas mentir. Evidement que je m'attendais à le voir. Evidement que j'avais fait exprès de venir ici, presque deux heures avant mon rendez-vous parce que je savais qu'il y serait. Et je le savais parce que je m'étais renseigné pour ça. Cela faisait presque psychopathe ou harceleur....je devenais un monstre. Un monstre possessif...A ce rythme j'allais l'enfermer dans une cave pour qu'il ne soit qu'à moi...pour toujours. Je secouais doucement la tête, lui offrant un sourire tordu et moqueur de gamin ayant été prit la main dans le sac, avant de hausser les épaules.
"Je suis demasqué! Tu aurais au moins pu faire semblant d'y croire!"

Il mavait prit dans ses bras. Heuresement cette étreinte n'avait été que brève. Mais j'avais pu remplir mes poumons de son odeur, quelque peu gaché par celle aseptisée de l'hôpital dans lequel nous etions. Irrecuperable, voilà ce que j'étais. J'avais envie de lui hurler "regarde-moi bon sang!" mais je sais que je ne le ferais pas. Par respect pour les sentiments que je savais qu'il nourissait encore envers Mercutio. Ou Marc. Peu importe quel nom il portait maintenant, il resterait Mercutio à mes yeux. Cet homme fou, qui était devenu mon frère, et qui avait trahis bien plus que ma confiance.
Alors je me taisais et j'écoutais. Je l'avais fait autrefois. Je le faisais encore aujourd'hui. Je ne disais jamais rien. Ni sur moi, ni sur ce que je ressentais, ni sur les envies les plus sombres qui me hantais parfois, attisées par la jalousie que je sentais parfois poindre dans mon coeur.
"D'ailleurs je voulais te parler. Tu as rendez-vous j'imagine ? Que dirais-tu qu'on aille boire un café après ? C'est moi qui invite !"

Je posais mon regard sombre sur lui, observant son visage, son sourire, son regard. Que devais-je lui dire? Oui? Non? Inventer une excuse en bois pour refuser sa demande qui sonnait comme un rendez-vous...mais qui ne pouvais que me faire mirroiter une chose que je n'obtiendrais jamais.
Refuser. C'est ce que je devais faire. Pour moi. Mais aussi pour lui. Même couper les ponts, lui dire au revoir, pour que s'efface la douleur.
"On ne peut pas refuser une invitation comme celle-ci! Mais..."

Mais quoi? J'étais pas capable de dire non, et maintenant j'allais trouver une raison bidon pour dire que j'avais pas envie de boire un café avec lui, ni même une bière, ou que sais-je encore?
"Je suis un peu, pour ne pas dire beaucoup, en avance sur mon rendez-vous...."

Ah ben c'est bien...Et si je lui disais aussi que j'avais fait EXPRES de venir en avance pour le voir non? Bon...seulement un idiot n'aurait pas compris...et il n'était pas idiot....n'est-ce pas? Et là, j'espèrais que si, il l'était juste assez pour ne pas relever l'evidence.
Jules Capulet
Jules Capulet
Messages : 23

Jeu 8 Sep - 21:39

I never said "Thank you"
Feat. Roméo

Je ris un peu à sa moue ironique. C'est tellement facile de discuter avec lui. Pas prise de tête. Non pas que je sois le genre de personne avec qui on se prenne souvent la tête, mais parfois les gens n'apprécient pas mon franc parler et mon attitude directe. C'est d'ailleurs presque étonnant que je n'ai pas encore été déclaré ma flamme à Marc, comme si des liens invisibles m'en empêchaient.

"Ahah ! Ça m'aurait brisé le cœur que ce ne soit pas le cas !"

Une phrase ironique. Je ne me rendais pas compte de la portée de ces mots. Comment le deviner ? D'ailleurs, comment aurais-je réagis, comment est-ce que je réagirais s'il me déclarait sa flamme ? JE n'en sais strictement rien. En tous cas, je le pense vraiment. Quelque part peut-être plus que je ne le crois. Je ne sais pas pourquoi. Un ami proche, ce besoin de lui parler, cette sensation presque sécurisante d'être attendu quelque part, d'avoir un point de retour.

Il avait presque l'air ennuyé à mon invitation. Je me suis senti presque mal, sans trop savoir pourquoi. Il semblait presque chercher des excuses, presque m'éviter. Peut-être était-ce déjà trop tard. C'était un peu douloureux sans que je ne sache pourquoi. Il ne voulait pas me parler, peut-être que la forme l’embarrassait.

"Mais ?"

Et pourtant il m'avoua être en avance. Très en avance. Pourquoi venir aussi en avance ? Il avait un souci ? Grave ? Une lueur d’inquiétude passe sur mon visage. Espérant à la fois qu'il allait bien, sans pour autant que son refus ait un rapport avec moi. Je ne savais pas trop quoi répondre, mais je ne peux pas tellement rester bouche bée à réfléchir pour quelque chose d'aussi banal.

"Tu vas bien Romy ? Pas de complications j'espère ?"

Ce serait ennuyeux... Très ennuyeux... D'autant plus qu'il se sentait coupable. C'était en partie de sa faute. A lui et à son égoïsme, et la personne qui est venue l'aider n'ai pas celle qu'il aurait espérer... Il ne le regrettait pas. Il regrettait néanmoins que ce n'ai pas été LUI, sans chercher plus loin de pourquoi Roméo. Regrettant les problèmes entrainés. Il était un peu confus. Mais bon, s'il est en avance, autant tenter le tout pour le tout.

"Enfin si tu n'as rien et si tu as le temps on peux aller boire un verre maintenant sinon. Tu ne va pas poireauté ici tout seul dans un hôpital qui sens les produits chimiques pendant des heures pour être sûr de ne pas manquer un rendez-vous !"

Je reprends un ton plus léger et ironique, lançant une pique, espérant une réponse positive de sa part. Comme s'il pouvait vraiment refuser sans avouer ne pas vouloir me voir. Je savais qu'il ne le ferait pas, ais j'avais besoin de croire que ça n'avait aucun rapport. Et j'avais envie de lui parler, peut-être d'avoir son avis, qu'il me rassure sur notre relation. Il avait vu Mercurio allumer mon bûcher après tout, et après tout ça il ne m’ignorait pas encore... J'ai besoin de son soutient. C'est égoïste, parce que je ne veux pas l'obliger à écouter mes plainte encore une fois dans se monde. S'il c'est ce qu'il veut je le laisserais tranquille. Ça me fait peur. Parce que je commence à me dire que c'est peut-être ce qu'il cherche à me dire en évitant mon invitation... Je ne veux pas perdre un ami comme lui. Après tout, c’est le seul qui est là pour moi, encore aujourd’hui. Il a toujours fait fi de nos rangs sociaux, de ma familiarité, moi qui n’ai jamais su respecter les barrières hiérarchiques, trop direct, trop franc. Il ne m’a jamais juger sur mes choix, il m’a toujours écouté et soutenu malgré les liens qui le liaient à Mercurio, il n’a jamais trahi ma confiance. C’est quelqu’un en qui j’ai confiance, comme j’ai confiance en deux de mes amis de Brème. Tous sauf une…

Roman Hill
Roman Hill
Messages : 48

Jeu 8 Sep - 22:15

Jules Capulet

Roman Hill

A lie for a smile

"Ahah ! Ça m'aurait brisé le cœur que ce ne soit pas le cas !"

Je lui offrit mon plus beau sourire, plein de charme. C'est un de ses sourire de façade que l'on offre quand ça fait mal mais que l'on ne veut ennuyer personne. Mais si je ne savais pas mentir, je n'étais pas mannequin pour rien...je savais cacher ce que je ressentais, je n'étais pas un livre ouvert...pas pour tout le monde. Aujourd'hui encore le seul qui savais lire en moi, c'était Mercutio...Marc...j'allais devoir apprendre a l'appeler ainsi, encore une fois maintenant la mémoire m'étais revenue.
Le briser le coeur...ha...comme si j'étais capable de le faire...je ne savais pas. Si l'on me poussait vraiment a bout, peut-être que je finirais par explorer et lui dire tout ce que j'avais sur le coeur, entre larmes et detresse, me maudissant pour ma faiblesse.
"Comme si j'étais capable de ce genre de chose! Je serais un piètre ami dans ce cas..."

Ce n'était pas une pique, juste une constatation, et une vérité plus vraie que nature. J'étais incapable de lui dire des mots blessants, incapable de lui donner un ordre...incapable de briser son coeur en le mettant devant la varité la plus pure qui soit: Marc ne t'aime pas. J'aurais pu. J'aurais du. Mais j'aurais tout perdu, son amitié, sa confiance, et mes propres valeurs. Je n'étais ce genre d'homme.
Et encore une fois je passais sous silence mes popres sentiments, pour faire comme si de rien n'était.

Je pus voir son surire se faner alors que je cherchais comment lui dire que j'étais très en avance, en me maudissant interieurement de ne pas avoir attendu a l'extérieur avant d'entrer. Mais heuresement pour moi, ma prière avait été entendue -pourquoi celle-là et pas une autre hein?- et il n'avait nullement fait le lien entre mon avance, notre rencontre previsible, et ...d'autres chose. Et même si je me demandais de quoi il pouvait bien avoir envie de ME parler, je ne me faisais pas d'illusion. Il n'était pas question de moi. Surement pas.
"Remballe ton inquiétude, je suis juste un idiot...je me suis trompé d'heure? Je vais bien. Aussi bien que ça puisse aller"

Une excuse en bois, une. Toute fraîche. Bien nulle. Mais qui passerait, parce que je voulais qu'elle passe et que je souriais. Mais maintenant...j'étais coincé. Je n'en avais plus pour dire que je n'avais pas envie de parler. Parce qu'on ne parlerais pas de ce que je voulais...parce que j'étais trop bon, et trop con.
"Et si j'adore respirer cette odeur...et si l'infirmière de l'accueille me fait de l'oeil...tu en sait rien! Mais parce que c'est toi j'accepte de tourner de le dos a cette ravissante demoiselle"

Oui. J'avais encore dit oui. Parce que je n'en avais rien a foutre de la demoiselle de l'accueil, de l'infirmière qui allait me refaire mon pensement, parce que je suis mannequin, et que même blessé, je devais bosser...Et que je ne pouvais pas me permettre que mes pensement soient sales, où qu'ils soient trop visible sous mes vêtements. Ah! Ma vie n'était pas du tout un long fleuve tranquille.
Je fit demi tour pour me retourner vers la sortie.
"Et alors Casanova, tu traînes? Tu as déjà trouvé mieux que moi?"

Oui il avait mieux que moi...enfin, plus attirant a ses yeux. Mais l'amour rend aveugle...l'amour rend con. L'amour rend maso. Il l'était. Je l'étais. Nous l'etions tous.
Jules Capulet
Jules Capulet
Messages : 23

Jeu 8 Sep - 23:02

I never said "Thank you"
Feat. Roméo

Ah ce sourire. Il était peut-être faux, mais je ne m'en rendais pas compte. Heureusement. C'était agréable d'avoir un retour un peu chaleureux. J'étais bien naïf. Je savais que Mercurio ne m'aimait pas. J'espérais un peu. C'est difficile de voir l’homme que vous aimez ne vous porter aucun intérêt et sortir avec une de vos amies. Peut-être autant que de ne pas sentir de réciprocité avec quelqu'un qui vous considère comme un ami. Mais je suis un peu stupide et aveugle... Je ne vois jamais le bonheur qui est devant mon nez.

Je ris à sa remarque. Un piètre ami hein ? Comment quelqu'un comme lui peut-il être un piètre ami ? Je n'ai jamais eu d'ami comme lui. Ou peut-être le Chat. Mais c'était différent avec lui. Sans savoir pourquoi d'ailleurs.

"Toi ? Un piètre ami ? Laisses-moi rire Romy ! Tout le monde rêverait de t'avoir en ami !"

Oui j'ai de la chance de l'avoir. Parce que quand même, il arrive à me supporter moi et mes caprices de gueux jaloux. Ce qui n'est pas rien. Ce que je ne sais pas c'est qu'il me supporte malgré la douleur. Malgré ce que je lui fais subir, avec l'espoir qui blesse et qui n'arrive jamais. Pourtant si je savais. Peut-être que ma vie changerait... Mais bon... Je suis un idiot et je ne vois rien. C'est sensé être mon ami et je ne vois rien. Peut-être est-ce évident pour d'autre. Mais pour moi il n'en est rien. Je ne vois qu'un ami. Pour l'instant. Mais il faut espéré que si un jour mon cœur balance et change de cible, ce jour là, j'aimerais qu'il ne pense pas qu'il n'est qu'une pièce rapporter, qu'il n'est là qu'en seconde option. Parce que je suis sincère avec mes sentiments, et que ce ne sera pas le cas. Si ce jour arrive.

Mais cet idiot ne c'est que tromper d'heure. Ce n'est pas crédible, je m'en doute bien, mais je ne me demande pas pourquoi. En même temps en réaliser la raison viendrait à réaliser que je suis le plus grand des enfoirés. Réaliser que je lui fais du mal s'en m'en rendre compte. C'est trop improbable pour moi. Pour l'instant. Ça ne fait juste pas partie des options. Pas encore. Mais je sais que je m'en voudrais vraiment quand je m'en rendrais compte, quand la vérité me tombera dessus, comme une évidence. Quand je me dirais que je ne mérite pas quelqu'un comme lui, et que je lui ferais sans doute du mal pour ça. Si ce jour arrive.

"Tu m'as fais peur Romy ! J'ai presque cru que tu débarquais en urgence avant ton rendez-vous pour des complications !"

Tu sais que je m'en serais voulu ? Non. Pas encore. J'aborderais le sujet plus tard. Mais ma phrase avait un arrière goût amer de culpabilité et de remords. Mais non, il aimait juste l'hôpital. Oui tout le monde aime les hôpitaux. J'esquisse une grimace amusée devant l'ironie sentie. Et pourtant il parle bien de l'infirmière. Pas étonnant. Il peut avoir toutes les femmes qu'il veut. Pourtant j'ai un arrière goût amer de jalousie. Comme si je ne voulais pas vraiment partager mon ami avec des femmes. J'ai un problème avec les femmes moi... Je ne veux partager personnes avec elles. Je suis un peu égoïste. Il a le droit d'être heureux après tout. C'est comme si je le voulais à mon entière disposition. Pourtant ce n'est pas le cas. C'est un sentiment bien étrange. Qu'importe, je préfère en plaisanté, avec une légère acidité moqueuse, parlant à voix mi-basse.

"Vraiment ! Ohoh ! Alors comme ça mon Romy me parle enfin de ses conquêtes hein ? D'habitude c'est moi qui t'emmerde avec ça." Je jette un œil à l'infirmière. "Si tu veux mon avis tu mérite mieux que ça mon grand ! Un gars comme toi tu peux avoir tout ce que tu veux, tu pourrais viser un peu plus haut quand même !"

Je plaisantais, mais peut-être que j'étais surtout jaloux. Non pas que je voulais qu'il ait des vues sur moi non. En tous cas je ne me l'avouais pas ouvertement. Et puis j'étais sensé être amoureux. Même si peut-être que cette obsession vaine n'était qu'une supercherie de mes sentiments pour me détourner de ce que je désirais vraiment... Cette double vie m'avait peut-être rendu dingue ? Je me perds un peu dans mes pensées quand je l’entends m'appeler avant de le rejoindre.

"Casanova hein ? Et c'est Roméo qui me dit ça ! Ahah !"

En y réfléchissant, moi je suis Juliette. Je le sais. En tout cas en y repensant ça me fait sourire. Je trouve ça étrange, mais d'un autre côté ça fait réfléchir, même si pour l'instant un blocage sentimental me fait juste penser que c'est cocasse. Je fini pas sortir mes réflexion à voix haute.

"C'est marrant ça... Je suis sensé être Juliette... Cette histoire tient vraiment pas de bout quand même !"

Je ris un peu tout seul, pensant sans y penser que ça pourrait être pas si mal. C'est vrai que Roman est beau garçon après tout. Mais c'est vrai que je suis un homme et pas une femme comme dans la pièce. Rien de notre histoire n'y ressemble de mon point de vu. Et pourtant. Pourquoi pas ? Qui sait ce que l'avenir nous réserve ?

Roman Hill
Roman Hill
Messages : 48

Ven 9 Sep - 0:02

Jules Capulet

Roman Hill

A lie for a smile

"Toi ? Un piètre ami ? Laisses-moi rire Romy ! Tout le monde rêverait de t'avoir en ami !"

Tout le monde? Non pas tout le monde. Je suis un fils de noble qui n'aime pas sa condition, de quoi mettre les gens en petard non plutôt?
Mais puisqu'il avait été le seul "non" noble a me parler comme si de rien n'était il n'avait jamais eu affaire à mon coté désagréable. Parce que je pouvais etre un vrai petit roi, bien chiant quand je le voulais. Mais on gardait pour les moment intime que l'on aurait jamais...Sauf peut-être si on se bourrait la gueule...mais ça, ça risquait pas d'arriver...j'avais ma dignité, et surtout je voulais encore être capable de garder le secret sur ce que j'vais au fond de la tête, et même au fond de mon coeur, enfermé dans une boite toute cadenacée pour etre sur que rien n'en sorte.
"C'est parce que tu n'as jamais mes mauvais coté"

Oui parce que a toi, je ne montre que ce qui m'interesse...je ne veuxpas que tu t'enfuit en te disant que je suis un egoiste fini, et qu'en plus j'ai un sale caractère de gamin gaté pourri. Même si dans le fond c'est un peu vrai. Mais pourtant j'ai travaillé très dur pour me defaire de tout cela. Mais comme je le disais plus tôt, chasser le naturel, il revient au galop...surtout dans les moment où on voudrait le moins que ça arrive.

Je lui offrit un air penaud, qui n'était pas faux le moind du monde. Je ne voulais pas qu'il s'inquiète pour moi. Pas pour cela. Même si dans le fond, le fait qu'il s'inquiète d'eventuel complication de mon état me faisait plaisir. Il tenait quand même un minimum a moi.Je n'étais qu'un simple gars sympa de passage dans sa vie. Non j'étais l'ami du mec dont il etait amoureux...j'avais une importance a ses yeux. Mais pas celle que je voulais avoir. Je savais que ce n'était pas un enfoiré, capable de m'utiliser pour obteir ce qu'il voulait...mais parfois le ridicule de ma situation me poussait à le croire...juste une demie seconde, histoire de rouvrir la plaie que je ne parvenais jamais a refermer. Une blessure qui grandissait chaque jour, et qu'un jour je ne pourrait plus cacher à personne. Alors oui, dans un sens, il y a avait ds complication à mon etat...mais c'était à l'asile psychiatrique que j'allais finir....pas aux urgences....
"Vraiment ! Ohoh ! Alors comme ça mon Romy me parle enfin de ses conquêtes hein ? D'habitude c'est moi qui t'emmerde avec ça."

Alors soyons d'accord, je vais finir en asile psychiatrique, mais avant je fais faire un arrêt cardiaque! Que je me haissais d'être "gentil" parfois. Comme j'aurais voulu pouvoir me mettre a rire de manière hystérique, avant de pleurer tote les larmes de mon corps parce qu'il a utiliser un possessif pour parler de moi...même sans s'en appercevoir. J'avais vraiment compris le sens de sa phrase...mon cerveau avait fait un blocage sur le "mon romy"...
Aller, je devait me concentré un peu, où le verre j'allais le boire...mais aux urgences...pour de bon. Les docteur avait dit que je devais eviter les situation de stress...que c'était pas bon pour moi...merde...j'étais juste en train de faire tout le contraire de ce que on me disait. Mais ça...ça je ne comptais pas lui dire...et je il me ferais sans doute pas une scène, si un jour je m'ecroulais dans la rue...je n'aurais qu'à dire que c'est du surmenage...oui...le surmenage...C'est une putain de bonne excuse...
"Un gars comme toi tu peux avoir tout ce que tu veux, tu pourrais viser un peu plus haut quand même !"

J'avais fait des efforts...je m'étais retenu jusqu'à maintenant. Je lui lançais un regard qui aurait pu forcer le plus incroyable des idiot a comprendre que...j'en pouvais plus de me retenir...alors j'explosais de rire. Je me pliais même en deux. Celle la elle était bonne. C'était un clown qui demandait à un aveugle de regarder son numero...a un sourd d'ecouter son histoire...Et a un muet de la transmettre a ses enfants...serieusement.
Je pouvais sentir le poignard que c'est simple mots avait planté dans ma chaire, sans même me laisser le temps de me preparer a encaisser. Des fois, les gens devraient juste se taire et reflechir. Alors je riais pour cacher qu'en vrai, je douillais ma race.
"Pardon, mais c'était tellement drôle...je pouvais pas me retenir"

Je pris une longue inspiration, en me redressant, faisant mine de m'essuyer le coin des yeux. Quelques larmes y perlaient oui...mais ça passait aisement avec ma crise de fou rire de l'instant.
"Je peux avoir presque tout ce que je veux...il y a encore des choses qui m'echappe et sur lesquelles je n'ai aucune pouvoir..."

Je pris un air triste et melancolique, ça je savais bien le faire. Je pouvais lui montrer mon vrai visage d'homm blessé, sans que cela ne gache tout le reste. Parce que ça passait dans ce moment de fausse vérité vraie.

Je l'attendais deja dehors, tout souriant, comme si j'avais laissé cette partie triste de moi derrière les portes en verre de l'hôpital, avec l'infirmière qui me regardait avec un sourire sans comprendre. Ou peut-être qu'elle comprenait mieux que le principal interessé ce qui clochait chez moi.
"Casanova hein ? Et c'est Roméo qui me dit ça ! Ahah !"

Oui c'était marrant hein! Mais j'assumais de dire des conneries...
"Oh Roméo, pourquoi suis-je Roméo...il faut croire que ma Juliette se fait desirer, elle est la seule que je parvient pas a faire tomber dans mes bras"

Je fis comme si je n'avais pas attendu la suite de sa phrase. C'était mieux ainsi. Beaucoup mieux. Et puis j'avais bien dit MA JULIETTE...après tout...qui pouvait se douter que Roméo aimait plus Jules que Juliette...c'était...absurde...pas vrai?
Jules Capulet
Jules Capulet
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Ven 9 Sep - 0:29

I never said "Thank you"
Feat. Roméo

Tes mauvais côtés hein ? J'aimerais bien les voir. Et puis qui sait ? T'as pas remarqué ? J'ai tendance à aimer souffrir et me faire du mal. Parce que soyons honnête, ton ami n'est pas vraiment un gars cool. Tu vaux mieux que lui. Mais t'es trop bien pour moi. C'est peut-être pour ça que j'efface toute cette probabilité de mon esprit, sans jamais y pense, sans remarquer les allusions. Rien. Parce que je ne mérite pas quelqu'un comme toi. Alors va y lâches-toi, montre moi qui tu es. Assumes-toi face à moi. Après tout, je suis un imbécile. Peut-être que mon moi-intérieur n'attend que ça. Peut-être qu'il n'attend que le dernier moment, qu'il soit trop tard pour faire marche arrière, peut-être qu'il attend de te pousser à bout à un point où tu t’éloigneras de moi quand j'aurais envie de me rapprocher de toi. Je suis un idiot. Tu le sais. Tu me vois avec lui. Je suis un crétin.

"Ohoh ! Romy a des démons cachés ? Je demande à voir !"

Plaisanterie amicale, semi-flirt ? Je ne sais plus vraiment à ce stade. On plaisante. Je plaisante sur ça. Alors que ça te détruit intérieurement, mais je ne le vois pas. Mais le voilà rire. Pourtant je suis sincère et je ne comprends pas sa crise de rire. Il me connait, il peut me parler. Il sait bien que je suis ouvert. Il sait bien que je préfère les hommes. Non ?

"Oh mon Romy tu te sous-estime grandement ! Je suis sûr qu'un gars comme toi à plus de pouvoir qu'il ne veut bien le faire croire ! Tu verrais les filles quand tu passes dans la rue ! Comment tu veux que je drague moi, même les hommes ils fondent devant toi mon grand !"

Sauf moi... Ou peut-être même moi. Je ne le sais juste pas. Après tout c'est Roméo, et ça ne l'est pas pour rien. Et si je suis Juliette, alors, pourquoi sommes-nous ? Mais je suis bien là. Je me fais désirer sans le savoir. Je trouve toujours la situation ironique, bien qu'un peu tendue, pas parce qu'elle l'est vraiment, mais parce que j'imagine, je m'interroge. Et si ? Ça me semble bizarre, pas tellement improbable, c'est juste que je préfère trouver ça étrange. J'ai donné dans les histoires de cœur. La dernière personne que j'ai aimée a essayé de me tuer... Et je tente de me persuader que je l'aime encore. Parce que c'est trop douloureux à assumer.

"Oublies Juliette ! Un Jules ça ne te va pas ? Je sais faire plein de truc tu sais !" Je plaisante, un ton ironique qui le blesse sans doute. "Je suis sûr que je peux très bien porter la robe de princesse si tu veux ! Enfin à moins que ce ne soit moi qui me fasse désirer hein ?!"

Je te lance un regard mi-charmeur mi-ironique. C'était une blague, parce que je n'y croyais pas. Pourtant c'était vrai. C'était un fait. Et je ne le voyais pas... Je ris de nouveau. Ça aide à faire tomber la tension. Mais quand j'y pense je trouve ça juste très drôle. Parce que c'est moins bizarre de trouver ça drôle, c'est plus facile à envisager. Je me mets à rire de manière un peu aléatoire à mes propres pensés et me calme avant de dire sur un ton plus ou moins calme et sérieux, tout en marchant en direction du café.

"N'empêches, imagines !"

Oué imagines... je ne sais pas si t'as vraiment le cœur à imaginer... C'est te donner des espoirs qui sonnent faux. Et pourtant... Qui sait ? Peut-être qu’il te suffirait de me le dire. Même si… Peut-être qu’il me faudrait du temps. Pas pour accepter que je puisse t’aimer. Mais pour assumer notre passé. Parce que non, je ne te mérite pas Roméo. Et si j’y pense maintenant, je n’imagine pas encore que c’est ce que tu ressens, alors non, je n’ai pas encore envisagé les remords. Mais une chose est sûre, je suis désolé, pour chacune de mes paroles.

Roman Hill
Roman Hill
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Ven 9 Sep - 1:23

Jules Capulet

Roman Hill

A lie for a smile

Si j'avais des démons cachés? Oh que oui j'en avais....E le premier de ces démon porte le même nom que toi...c'est tout de même très étrange. Mais je n'avais pas envie de dire ce genre de chose. Les démons personnels ça se garde poursoi, pour faire pleurer dans le noir, pour faire souffrir dans son coin, pour se faire du mal tout seul, quand les autres sont pas capables de le faire pour nous.

De nouveau je bloquais sur ce que j'aurais pu qualifier de petit surnom affectueux, si ça avait été le cas. Mais non. Je ne devais pas partir sur cette vision la...parce que je savais que j'aurais du mal a en sortir. Et la, je n'étais pas seul. Non j'allais être avec lui pendant encore plus d'une heure. Si je craquais maintenant, ça en était fini de moi. Fini de mon masque de je m'en foutiste.
"Ce n'est pas le genre de chose qu'on montre à ses amis...ça les ferait fuir!"

Je commençais par le debut, mais c'était juste histoire de pas perdre le fil de mes pensées dejà trop mit a mal par les quelques mots qu'ils pouvaient m'offrir. Cette rencontre aurait pu illuminer ma journée, si elle s'était derulée un poil différement. Disont, que j'attendais depuis trop longtemps une chose qui n'arriverais sans doute jamais...et a force, je fatiguais. Mais j'étais un indecrottable imbecile, et j'essayais, encore...non j'essayais pas...moi j'attendais qu'il réalise. Alors j'avais le temps de mourir trois fois sand oute...mais je ferais la même errur dans chacune de mes vies.
"Ce n'est pas faux, mais je n'ai pas assez de place dans mon lit pour tous les avoir..."

Je ne voulais pas paraitre mechant...mais dans le fond, je pouvais vraiment avoir ce que je voulais. Enfin presque. Homme comme femmes. Depuis qu'il était entré dans ma vie, j'avo=ais ajouté les hommes dans mon tableau de chasse nocturne. Il faut dire ce qui est...j'avais la reputation de casanova. Je draguais tout ce qui bougeais, je couchais un peu partout....autrefois...beaucoup moins aujourd'hui, car je ne trouvais ni passion, ni volonté dans les bras des autres. Les seuls bras que je voulais ne me donnait que des accolades amicales. Quelle ironie. Ma vie était une pièce de théatre ironique, tragique...Et en même temps tellement comique que l'on devait mourir de rire.
"Oublies Juliette ! Un Jules ça ne te va pas ? Je sais faire plein de truc tu sais ! Je suis sûr que je peux très bien porter la robe de princesse si tu veux ! Enfin à moins que ce ne soit moi qui me fasse désirer hein ?!""

Je marchais et je m'arrêtais sans vraiment le vouloir. Je crois bien que j'allais rester sur un banc à l'hopital a ce rythme la. Mon coeur avait raté un battement, et je me demandais si j'étais devenu aussi banc que je me l'imaginais. Mais je ne voulais pas savoir. J'avais lutter pour garder mon sourire de circonstance. Mais c'était plus que difficile d'un coup. Heuresement je lui tournais le dos...c'était bien plus facile de se cacher a cet instant. Je restais un moment, silencieux, comme si je reflechissais à la proposition. Une partie de moi, avait envie de lui dire "oui...un Jules ça me va très bien..." et un autre "c'est très drôle..." d'un ton froid et mordant. J'avoue hesiter sur l'instant. Parce qu'il faut dire, qu'à ce niveau là...ce n'était pas seulement un poignard, mais la collection personnelle d''épée d'un magicien qu'il venai de me planter a travers tout le corps. J'avais des fourmillement dans les mains. Je me sentais étrangement fatigué. Ha ha...j'allais me faire remonter les bretelles par les medecins tout à l'heure.
"Ca pourrait convenir...tu en connais un de libre?"

Finalement j'avais opter pour une moitié de chaque réponse. Je lui avait dit cela, avec mon plus beau sourire de dragueur à la recherche d'une conquête d'un soir. Il m'avait fallu quelques minutes pour enterer ma douleur, minutes qui auraient pu être prise pour une hésitation explicite et equivoque...mais lui, il n'avait pas réalisé. J'en étais presque certain. Et malgré moi, j'avais eu envie de laisser transparaitre, ce coté blessant que je pouvais avoir parfois, lorsque l'on jouais trop avec moi. Même involontairement. Je ne suis qu'un homme...j'ai aussi mes limites. Et je crois bien que je commençais à les caresser du bout des doigts, mes limites...même si j'aurais preferé caresser autre chose....

Il se met a rire. Je lui offre un sourire. Mais je n'ai pas la force de rire avec lui. Pas a cette blague là. C'était trop dur...même de faire semblant. Je n'y arrivais pas. Imaginer. Mais si tu saais combien de fois j'ai imainé tout cela Jules. Dans cette vie et dans celle d'avant. Rougirais-tu des chose que j'ai pu imaginer ou faire en pensant à ce que notre relation aurait pu être si tu m'avais choisi MOI au lieu de Marc...Mercutio....ou même Pierre, Paul ou Jacques, ou je m'en foutais royalement de qui....Mais le destin est cruel. Tout comme toi. Tu es jaloux de ton ami, qui t'a volé l'homme que tu aimes. Et moi j'en veux a Mercutio de m'avoir ravi ton coeur. Et tes yeux. On est dans la même situation.
"JE crois qu'il va me falloir plusqu'un verre pour t'imaginer en robe de princesse tu sais..."

J'avais rebondis sur la robe...c'était plus facile de trouver une porte de sortie que d'avoue que j'avais imaginer bien plus que ce qu'il pouvait lui même imaginé. MAis tout ça, je l'avouerais peut-être a quelqu'un un jour. Ou peut-être même a toi Jules.
"Mais en verité...on est dans le même bateau toi et moi..."

Un "ami" nous a volé ce que l'on avait de plus precieux...enfin ce que l'on aurait pu avoir. Toi ton amie avait volé Mercutio...Et moi MErcutio t'avait volé a moi. Volontairement...oui j'avais laissé le doute volontairmeent....ça aurait pu sous entendre que Mercutio avait detourné la danseuse de moi...c'était volontaire. Ca me rendait moins princier vu comme ça.
Jules Capulet
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Ven 9 Sep - 1:46

I never said "Thank you"
Feat. Roméo

Fuir ? J'avoue que ça m'intrigue ça Romy. Je te lance un sourire intéressé. Un peu dans tous les sens du terme, je suis curieux.

"Vraiment hein ? D'autres amis surement, mais je suis une tête de mule il va en falloir plus que ça pour me faire fuir !"

Parce que oui, je ne suis pas l'âne de Brème pour rien. Mais tous dans ton lit hein ? Tu ne t'attends sans doute pas à ma réplique maladroitement assassine. Je ne le fais pas exprès. Peut-être qu'au fond je tente de te faire craquer. Peut-être que je veux te l'entendre dire. T'entendre me dire que je compte pour toi. T'entendre me dire que tu ne me laisseras pas tomber. Je n'en sais rien...

"Je vais finir par être jaloux tu sais ! Moi qui pensais avoir l'exclusivité !"

C'était ironique. Je n'ai aucune exclusivité. Et je n'en veux pas pas. Parce que je te souhaite mieux que ça. Quel Prince voudrait d'une relation avec un gueux ? Tu acceptes déjà mon amitié. Je devrais m'estimer heureux. Mais non, même pas. Je ne réalise pas. Je ne réalise pas la chance que j'ai, encore moins celle que me sourit et que je ne saisi pas. C'est ironique non ?

Mais ta réplique me fend le cœur, je ne m'en rends pas compte, je suis aveuglé. Complètement stupide. Qu'est-ce qui t'as affublé d'un idiot comme moi ? Le roi des crétins, je mérite vraiment un bonnet d'âne spécial pour ça. Je ne sais pas pourquoi je réponds ça, ça porte dangereusement à confusion...

"J'en connais bien un, mais s'il t'intéresse je te conseil de ne pas trainer il pourrait ne pas le rester !"

C'était toujours sur le ton de la plaisanterie, un perche involontaire. La conversation allait devenir bizarre. Tellement perdu dans mes pensés que je ne vois même pas ton malaise. Égoïste n'est-ce pas ? Je repense encore à la conversation que je veux avoir avec toi. Je pense qu'elle va vraiment être étrange, mais je ne le sais pas encore. Nous arrivons devant le café. Je ris à ta remarque.

"Ce serait peut-être mieux sans la robe alors !"

Enfin, seulement si une Juliette virile te tente. Mais cette pensée reste inavoué, je pense à Marc, imaginant que peut-être que lui me préfèrerait en princesse... Mais je ne compte pas changer. J'aimerais qu'on aime pour ce que je suis et une lueur de désespoir passe dans mes yeux, perdu dans mes pensées, je ne comprends pas ce que tu veux dire.

"Mh ? Que veux-tu dire ? Est-ce que mon Romy me cacherait un amour inavoué ? Je serais vexé que tu ne m'en ais pas parlé !"

C'était à moitié une blague. Parce que oui, je t’avoue mes sentiments, mais tu ne me fais pas par des tiens. C'est comme si je sentais la confiance brisé ou inexistante. Ça me briserait le cœur, peut-être plus que je ne voudrais le faire croire. Mais je lui t'ouvre la porte et on se dirige vers une table. La tension est présente. Parce que je dois te parler, parce que j'ai peur, parce que je sens que tu t'éloignes de moi, parce que je ne suis pas à la hauteur de notre amitié. Parce que je ne suis pas à la hauteur de tes sentiments. Parce que je ne sais plus comment aimer et que ce miracle me hante et nous consume.

Roman Hill
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Ven 9 Sep - 2:38

Jules Capulet

Roman Hill

A lie for a smile
Je lui adressais un sourire un peu mystérieux. Comme si cette part de moi que je refoulais depuis longtemps lui disait "mias viens voir si tu l'ose". Il le cherchais...ce petit prince que je ne voulais pas lui montrer. ll allait finir par le voir. Malgré moi. Malgré lui. Parce que dans le fond, il y a une chose que je ne supporte pas vraiment pas, mis à part la traitrise. C'est l'echec. Et avec lui je peux dire que j'allais d'echec en echec. Enfin je le voyais ainsi personnellement.

"Mais c'est que tu es un peu vicieux en fait..."
Je resistais a l'envie de lui demander s'il regardais par le trou de la serrure...mais ça aurait été méchant. Et la méchanceté gratuite ce n'était pas mon domaine. Pas encore. Pas tant que j'avais encore un moyen de m'en sortir. Mais quelque part en moi je sentais que j'avançais dans une ruelle etroite et qui se terminait sur un cul de sac. Je ne pourrais pas m'en sortir avec une jolie pirouette comme je savais si bien le faire. J'étais à court de numero maintenant.
"Jaloux...hmmm ça c'est un truc qui me plait. J'aime quand on est jaloux pour moi tu sais...Mais ne t'inquiète pas, y'aura toujours une place pour toi sous mes draps..."

Bon ben je l'avais dit. Mais comme cela restait sur le ton de la plaisanterie ça passait encore. Pour le moment. Mais je voudrais que ce ne soit pas une plaisanterie. J'aimerais que tu puise penser ne serait-ce qu'un peu ce que tu pouvais dire...parce que moi c'était le cas. Je t'avouais a demi mot ce qui commençais a peser lourd sur mon coeur...mais tu n'étais pas encore prêt à entendre tout ce que je pouvais bien vouloir te dire. J'aurais beau hurler que je t'aime, mais je ne suis pas sur que tu comprennes. Ni même que tu acceptes ces sentiments qui sont les miens.

C'est vrai ça. J'avais toujours rêver du jour où je pourrais enfin capter ton regard et te dire que j'étais là, moi, pour oi. Que je passerais des heures a recoller ton coeur detruit s'il le fallait, mais que je ne te laisserais jamais tomber...que je ne l'avais jamais fait malgré tout ce que cela m'avait couter...que je n'avais jamais imaginer, que mes sentiments puissent te faire fuirent. Et à cet instant précis, je me sentis mal. J'eux envie de faire comme les souris, et de me cacher dans un trou. Pourquoi est-ce que c'est moi qui me sentais idiot...Parce que je n'avais jamais aimé me faire passer avant tout le reste...je n'étais pas plus important qu'un autre...les rangs sociaux m'avaient toujours donné envie de vomir. Tout depends de la naissance...mais moi je ne voulais pas être bien né. Je voulais être libre, comme toi, de dire ce que j'avais sur le coeur de la manière dont je le voulais. Envoyer paître l'etiquette, la bienséance et le parlé ampoulé de ceux de mon rang. Je voulais pouvoir dire "merde" sans rougir...je voulais pouvoir aimer qui je voulais, en faisait fi des rangs.
""J'en connais bien un, mais s'il t'intéresse je te conseil de ne pas trainer il pourrait ne pas le rester !"

Il ne parlait pas de lui n'est-ce pas? En quoi le fait que je puisse m'interesser a lui pouvait bien lui faire plaisir? Il n'avait jamais manifester le moindre interet pour moi, sinon en temps qu'ami...alors pourquoi maintenant? Simplement parce que l'on avait retrouvé nos souvenirs d'avant? Parce que je lui avait sauvé la vie? Un ami le ferait tout autant qu'un amant. J'aurais aimé avoir la seconde appelation, mais je n'étais rien de plus qu'un ami à ses yeux. Rien de plus. Alors pourquoi....?
"Ce serait marrant...je pourrais te presenter mon "Jules", si j'arrive a le faire tomber dans mes bras..."

Garder le ton comique, je n'avais plus que ça pour me defendre.

Mais je le savais qu'en entrant dans ce café, j'en ressortirais meurtris. Ou alors je serais fidèle a moi même, mais j'aurais perdu un bout. Que ce soit physique ou mental. Je le sentais. On ne veut pas parler a un de ses amis, comme ça, autour d'un verre en disant "j'ai a te parler" sans que cela soit "important". Et j'avais peur de cette chose impotant qu'il voulait me dire. Peur de bien des façons. Parce que je savais que cet infime espoir qui grandissait en moi, ne verrait pas le jour, et que une fois seul, je ne pourrais retenir mes larmes. Mais je n'avais personnes qui puisse m'ecouter pour que je puisse etancher ma peine, ma douleur, ma haine. Pas même toi Jules, parce que tu étais celui qui me faisait tant soufrir.

Sans la robe hein...je deglutis. J'esperait que ça passe pour une réaction de "degout", mais c'était plutôt de la gène. Ceci dit, je l'avais vu en costume de scène. Je pouvais aisement deviner ses muscles sous le tissus de ses vetements, tout autant que je parvenait a voir la force que cachait ce corps...J'avais deja imagine tout cela.
"Je pense que oui, sans vouloir te vexer, tu es mieux sans froufrous et dentelles..."

Après tout, si je voulais qu'il soit une princesse, je n'avais qu'à aimer une femme. On aime pas quelqu'un pour le faire devenir ce qu'il n'est pas. C'est ce que je m'étais toujours dit. Que celle que j'aimerais un jour devrait tout prendre de moi, car je voudrais tout prendre d'elle. Mais il s'averait que Elle, était IL...et je n'avais pas changé d'avis.
"Mh ? Que veux-tu dire ? Est-ce que mon Romy me cacherait un amour inavoué ? Je serais vexé que tu ne m'en ais pas parlé !"

Je le regardais un instant, avec un air tellement serieux que cela aurait pu mettre mal à l'aise, avant de lui sourire presque tendrement.
"Je ne suis pas du genre à parler demes echec...et puis...tu as assez de soucis dans ta vie sentimentale pour gerer les miens..."

Ce n'est pas que je ne VOULAIS pas t'en parler, Jules...c'est que ne POUVAIS pas le faire. Faire et pouvoir sont deux choses différentes. Très différentes. J'aurais voulu, mais je ne pouvais pas t'ordonner de m'aider moi et pas mon frère de coeur qui avait fait bien plus que me trahir en essayant de te tuer.

On vint prendre notre commande, et j'optais pour un thé glacé. Peut-être que cela me reffraichirais les idées et me permettrais de reprendre le contrôle de moi-même.
"Qu'avais-tu de si important à me dire, qui ne pouvais être dit à l'hôpital et qui ne pouvais pas non plus attendre? Il s'est...passé quelque chose?"

Je laisser passé une expression inquiète sur mon visage. Elle était aussi fausse que mes excuses bidons. Je savais qu'il ne lui était rien arrivé...pas dans sa vie amoureuse...ou du moins je ne l'esperais pas...j'étais mechant...mais tant qu'il restais malheureux, il restait près de moi. Tu vois Jules, tu ne veux pas voir mes mauvais cotés, ils te degouteraient tellement...
Jules Capulet
Jules Capulet
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Ven 9 Sep - 15:56

I never said "Thank you"
Feat. Roméo

Je vois un sourire mystérieux sur tes lèvres. Tu ne rends pas compte hein ? Ce n'est pas du vice. C'est juste sincère. T'es un vrai ami pour moi. Mais ce regard m'intrigue. Il me donne envie de savoir. Montres-moi. Je vais finir par ne plus attendre que ça. Mais cette réplique me fait sourire. Ça m'amuse, ça m'intéresse. Mais ça me fait rire que tu aimerais que je sois jaloux. Je ris un peu à la remarque. Pas une rire moqueur ni particulièrement amusé. Plus un rire détendu de quelqu'un qui plaisante avec un ami.

"Tu es irrécupérable Romy ! Mais me tentes pas !"

C'était encore une blague. Bien sûr  que tu allais vouloir me tenter. Ce serait sans doute déjà fait si tu le pouvais. Mais moi je n'en sais rien. J'imagine qu'on en reparlera si nos étreintes amicales se changent en passion. Ou peut-être qu'on en reparlera pas justement. Après tout, qu'importe le passé.  Mais la conversation continu sur le ton de la plaisanterie et ta question me fait l'effet d'un pic a glace. Mais le pire c'est que je le sens à peine. Comme une fine aiguille qui me transperce le cœur, à peine perceptible, mais le genre qui fait des dégâts invisibles. Une tentative de plaisanterie. Non pas que j'attendais une quelconque déclaration. J'ai l'impression qu'on ne joue pas sur le même plan. C'est comme si tu voulais dissiper toute confusion. J'avais inconsciemment du mal à comprendre ta réaction. Tu semblais me tenir à distance. A distance de ta vie, à distance de toi. Je nous croyais ami et plus les minutes passe et plus je suis inquiet de ce que tu pourrais me dire plus tard, quand je me serais lancé dans mon monologue plat et sans intérêt. Qu'est-ce que je ferais tout seul moi ?

"J'ai hâte de le connaitre ! Méfies-toi que je ne te le pique pas s'il est aussi irrésistible que toi !"

Roméo. C'est une réputation que tu tiens aussi. Le beau gosse, le Don Juan de ces dames. Tu sais bien qu'elles ne m'intéressent pas. Mais oui, c'est vrai que peut-être que si les circonstances avaient été différentes tu aurais été dans mon top... peut-être le top 1. Honnêtement, même à l'heure actuelle tu n'en es pas loin. Mais ce n’est pas vraiment le genre de chose à dire à un ami si on tient à le garder.

"Même si je t'avoue que je serais sans doute déçu de ne plus être ton Jules exclusif !"

Si je savais à quel point j'étais bien parti pour le rester. Si je savais à quel point je l'espérais au fond de moi. Si tout était plus clair. Si tout était différent, avec des si on changerait le monde. Avec pas grand chose on pourrait être heureux... Mais nous sommes un peu stupides.

Si je ris à ta remarque, je ne sais pas comment la prendre. Même si c'est vrai que je n'aime pas les robes. Mais je ne réponds pas. Qu'importe ce n'est pas la partie importante de la conversation. Comme seule réponse je te tapote l'épaule amicalement. Les paroles qui suivent me vexent quelques peu sans que je sache pourquoi. Je pensais savoir plus de toi que j'en sais en réalité. C'est comme une jalousie intérieur, celle de ne pas être le seul, de ne pas savoir ce qu'il en est de toi, comme si je ne représentais pas autant pour toi que toi pour moi.

"Enfin Romy ! Tu sais bien que tu peux m'en parler. C'est pas parce que j'ai des problèmes qu'on doit oublier les tiens !"

D'autant plus que si ça pouvait me faire oublier les miens j'aimerais autant. Mais notre commande est passée et je commande un cappuccino. Comme d'habitude.je ne savais pas trop comment aborder le sujet, mais tu le fais pour moi. Je ne sais pas si ça m'aide, mais il va bien falloir que je me lance un jour. Surtout que je t'ai fait venir pour ça.

"Alors... je ne sais pas trop par où commencer mai avant toute chose... Merci."

Je marque une légère pause à ce mot, en te regardant dans les yeux avec sincérité et regret. Je suis désolé. Mais je reprends, sans même te laisser répondre ou commenter, je voulais terminer.

"Pour tout. Pour avoir été là pour moi, pour toutes les fois où tu m'a écouté. Mais je crois que je devrais arrêter... Surtout vu où ça t'as mené. Merci d'avoir essayer de me sauver. J'ai réalisé que je n'avais jamais eu l'occasion de le faire alors merci. Merci de toujours être là. Mais aussi désolé. Je suis tellement désolé. Pour tout. Pour ton temps, pour t'avoir entrainé là dedans, t'avoir fait risquer ta vie et pour ton ami."

Je marque une nouvelle pose en regardant un peu ailleurs. C'est encore frais et un peu douloureux, je ne sais pas si ça cicatrisera vraiment. Ou peut-être plus vite que je ne le crois. Je ne me sens pas super bien mais je pense que tu à le droit de savoir.

"Je sais que c'est ton ami, et je ne veux pas te mêler à ça, je ne veux pas que tu ai à choisir ni que tu pense que je veux t'éloigner de lui. Mais à l'évidence il a essayé de me tuer. Moi, mais aussi mes amis. J'ai encore un peu de mal à encaisser, après tout ce n'est pas comme si je pensais vraiment avoir une chance mais je pense qu'il faudrait que je lâche prise, mais... J'espérais juste..."

C'était un peu confus dans ma tête. Oui je l'aimais encore. Mais ils étaient mes amis. Et il s'agissait de a vie. De la sienne aussi, il avait failli y rester lui-aussi. Il y avait trop en jeu pour que je laisse mon égoïsme entrainer des vies pour ma petite personne. Il était clair n'y n'avais jamais eu le moindre regard pour moi. Il ne connaissait sans doute même pas mon nom. C'était douloureux, mais il fallait que je m'y fasse. Mais Roman était son ami. Ça l'était avant d'être le mien. Et j’avais peur de le perdre.

"Tu crois que... malgré tout ça... on pourrait rester ami ? J'avoue que... Je serais bien désemparer si tu n'avais pas été là. Un ami comme toi ça ne court pas les rues... Surtout en ce moment... Je ne sais même pas pourquoi tu as fais ça mais... Saches que j'ai une dette envers toi alors... Si tu a besoin de quoi que ce soit..."

Roman Hill
Roman Hill
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Ven 9 Sep - 21:57

Jules Capulet

Roman Hill

A lie for a smile
Irrecuperable? Oui je l'étais. Heuresemet, je n'avais pas attendu que tu me le dise pour le savoi, sinon j'aurais pu me vexer. Mais en ce qui concernais la tentation...oh oui, j'aurais aimé pouvoir te tenter...mais j'aurais pu deployer le plus beau de mes sourires, tu ne le verrais pas comme un charme de ma part, mais plutôt comme un jeu. Quoique je fasse, tu ne le verrais pas de la manière que j'aurais voulu que tu le vois. Dans mon autre vie aussi, j'avais essayer, de rester près de toi et d'attirer ton regard...mais tu ne n'avais regarder quelqu'un d'autre que Mercutio. Oh tu étais heureux de me voir, de me parler...je sais que tout cela n'était pas feind, que ce n'était pas une plaisanterie...et je l'étais aussi. Mais j'étais tellement epuisé de devoir cacher tout ce que je ressentais vraiment.
"Et j'aurais une chance,si j'essayais de te tenter?"
La bonne blague...qu'est-ce que ça pouvais bien me faire de savoir cela? Est-ce que j'allais essayer de conquérir son coeur que je savais brisé et deja prit? Est-ce que j'allais devenir un salopard insensible qui se moque du malheur de son ami, si cela peut le faire errer jusque dans mes bras? Ce n'est pas l'envie qui me manquait, mais je n'étais pas comme ça. J'aurais peut-être du l'être au lieu de m'appitoyer sur mon sort. Qu'est-ce que je pouvais être con parfois.
"...."

J'aurais voulu repliquer que tu es "une copine trop exigente pour moi, que j'avais besoin d'air" mais je n'avais pas reussi a le dire. Je veux que tu reste avec moi. L'exclusivité tu l'as déjà? Sais-tu à combien de conquète j'ai renoncé parce que je n'avais que ton image dans la tête? Tu serais surpris de le savoir. Combien de fois, j'ai déshabillé les filles, avant de leur dire "degage", ecoeuré de la vision de leur corps, car il n'était pas le tiens...tu crirais au scandale. Je suis sans doute malade. Je suis même completement malade. Mais il n'y a aucun remède pour moi. Sauf peut-être d'abreger mes souffrance en enfonçant une lame bien aiguiser dans ce qu'on appelle "coeur". Parce que oui, depuis quelque temps j'avais aussi des envie de suicide de plus en plus prononcer. Je m'enlisait dans ma depression noire et collante. Et tu étais loin de le savoir, parce que je ne voulais rien te dire. Je ne voulais pas voir l'inquiètude sur tes traits, parce que je n'avais aucun interet a tes yeux.
"L'avais-tu seulement été jusque là? Nom de Dieu, j'ai raté cette exclusivité...je suis un véritable idiot"
Je me donnais une claque sur le front pour donné plus de vrai à cette tirade, qui m'écorchais la bouche et me brûlait les lèvres. Parce que je savais que je n'avais rien raté. Tu n'avais jamais été mien...Et tu ne le serais sans doute jamais...
"Enfin Romy ! Tu sais bien que tu peux m'en parler. C'est pas parce que j'ai des problèmes qu'on doit oublier les tiens !"

De nouveau je plongeait mon regard dans le sien, ma tête appuyé sur ma main, les lèvres légerement entrouverte. Et je reflechissais. Je ne m'en cachais même pas. Devais-je lui en parler...ou pas...j'étais bien trop faible pour cela. Si je lui en parlait, je sais bien que j'allais perdre tout ce que j'avais de plus precieux. Je me frottais les yeux, comme chasser le debut de migraine qui menaçait de me gacher le reste de ma journée.
"Si tu savais comme je voudrais pouvoir en parler...je ne peux en parler a personne...c'est trop dur....evidement, quand j'en serais capable tu seras le premier à le savoir"

Voila...au moins je m'étais proteger un peu. Mais assez parler de moi, de mes histoire de coeur...non de MON histoire de coeur qui n'avait jamais commencé, qui ne commencerais jamais et qui prendrais fin avant même d'être connu de la personne qui faisait tant souffrir mon coeur. Mais je ne mentais pas...lorsque je serais capable d'en parler...c'est que j'aurais craquer, et que je lui aurais dit toute les pire saloperie de l'univers, lui repprochant de me faire soufrir alors qu'il disait être mon ami...mais pour l'heure je n'avais pas envie.

On m'apporta mon thé glacé, et j'en bu une gorgée. Le froid me fit du bien. Ma gorge était tellement noué que j'avais l'inpression d'être malade. Ce n'était pas seulement a tête qui était prise dans un étau, non c'était mon corps tout entier. La tension qui m'habitais était trop forte.
"Alors... je ne sais pas trop par où commencer mai avant toute chose... Merci."

J'ouvre la bouche pour te demander pourquoi tu me dis merci, mais tu ne m'en laisse pas le temps. Je soutiens ce regard plein de regrets et de non-dit. Dis moi, Jules qu'est-ce qui te ronge a ce point? Est-ce pour cela que tu avais besoin de me parler? Je n'avais pas besoin que tu me dise merci...Ce merci, il sonne comme un adieu à mes yeux. Je veux que tu es besoin de moi, je veux que tu es besoin de ma présence...pourquoi tu fais cela.
"Pour tout. Pour avoir été là pour moi, pour toutes les fois où tu m'a écouté. Mais je crois que je devrais arrêter... Surtout vu où ça t'as mené. Merci d'avoir essayer de me sauver. J'ai réalisé que je n'avais jamais eu l'occasion de le faire alors merci. Merci de toujours être là. Mais aussi désolé. Je suis tellement désolé. Pour tout. Pour ton temps, pour t'avoir entrainé là dedans, t'avoir fait risquer ta vie et pour ton ami."

Je le regard interdit. La main ouverte, dans le vide, le regard perdu. J'ai mal. Tu n'imagine même pas combien. J'ai toujours eu mal a cause de toi, mais j'ai toujours été sincère quand je te souhaitais d'être heureux. Pourquoi est-ce que ces mots me font encore plus mal que si tu m'avais dit "je ne t'aimerais jamais". Je suis incapable de reflechir. Je m'enlise dans le silence. Je t'ai offert mon temps sans arrière pensée, j'ai sauvé ta vie parce que je t'aime, j'ai sauvé ta vie parce que je tiens a toi...pourquoi est-ce que tu me dit merci comme si cela avait été un fardeau pour moi. Je me renfrogne, serrant les lèvres. Mon regard devient froid et vide. Je ne veux pas te montrer ce visage, alors je tourne la tête vers la fenêtre et je regarde dehors en portant mon verre à mes lèvres. Mais je le sais, tu l'as vu, ce regard que j'ai eu, le regard d'un homme blessé dans son orgueil. Je n'avais pas besoin que tu me dise cela, pas besoin que tu me remercie comme si tu allais partir. Idiot. Indecrotable imbecile!
"Je sais que c'est ton ami, et je ne veux pas te mêler à ça, je ne veux pas que tu ai à choisir ni que tu pense que je veux t'éloigner de lui. Mais à l'évidence il a essayé de me tuer. Moi, mais aussi mes amis. J'ai encore un peu de mal à encaisser, après tout ce n'est pas comme si je pensais vraiment avoir une chance mais je pense qu'il faudrait que je lâche prise, mais... J'espérais juste..."

"Juste quoi? Tu esperait qu'il ne le fasse pas, moi aussi. J'ai beau le connaître comme un frère, je n'ai jamais reussi a comprendre le pourquoi de ce geste...si tu attends de moi que je te l'explique alors tu es mal tombé...et pourtant j'essaie de comprendre...je sais qu'il est fou, je le sais, mais la folie ne suffit pas a tout expliquer...et pourquoi est-ce que je devrais choisir? Je n'ai jamais eua le faire jusqu'à présent...pourquoi est-ce que tu me parle de choix maintenant? Quelle idée tordue te trotte dans la tête?"

Je n'avais pas pu te laisser terminer...tu terminerais quand même je le sais...mais je sentais la panique me gagner. Je sentis de nouveau mon coeur avoir un raté. J'allais y resté. Tu faisais s'affoler la moindre de mes cellule, et maintenant tu me disais tout ça...tout cela qui sonnait comme un adieu? Je me faisais des films pas vrai? Comment je pourrais te raconter ce qui me faisais tant soufrir si tu me laissais derrière? Est-ce que j'étais a ce point un boulet a ton pied? Etais-tu en train de pensé que ma présence était la raison pour laquelle tu n'arrivais pas a avoir l'homme que tu voulais? Tu ne pensais pas cela n'est-ce pas? Sinon pourquoi t'être ainsi confier a moi? J'étais perdu. Cela se voyait. Et comme je ne savais pas comment réagir, je me drapais dans ma condescendance. Je pouvais paraitre froid, mais tu le savais, que c'était ma manière de fuir...quand je ne savais pas quoi faire.
"Tu crois que... malgré tout ça... on pourrait rester ami ? J'avoue que... Je serais bien désemparer si tu n'avais pas été là. Un ami comme toi ça ne court pas les rues... Surtout en ce moment... Je ne sais même pas pourquoi tu as fais ça mais... Saches que j'ai une dette envers toi alors... Si tu a besoin de quoi que ce soit..."

Je le regardais interdit. Encore une fois, j'avais réagis de manière trop impulsive. J'étais totalement perdu. Je cachais mon visage dans ma main, pour que tu vois pas la honte passé sur ce visage. Ni même l'ombre du soulagement...Et la terreur au fond de mes yeux. J'étais terrorisé de croiser ton regrd, de voir comment tu allais réagir face à mes mots. Mais je ne devais pas te laisser cogiter. Je me levais, gardant les yeux fermés et les lèvres pincées. Puis je levais la main. Et je t'en collais une sur le crâne, avant de pousser un long soupir. Prendre l'air ennuyé, pour ne pas partir en courant après lui avoir dit "j'aurais donné ma vie pour toi, espèce d'andouille". Mais je ne pouvais pas le lui dire.
"DE ta dette envers moi je m'en cognes Jules. J'ai pas besoin que tu me rende la pareil...Je me suis pas jeter dans les flammes pour que tu fasse la même chose pour moi...mais parce que je tiens a toi. Parce que tu es mon ami...Et ni Marc, ni ton amie, ne me feront dire ce que je n'ai pas envie de dire. J'ai grandit avec Marc...il est comme un frère pour moi...mais ça ne change rien a notre relation."

Et pourtant si tu savais comme j'aurais voulu que ça change quelque chose entre nous. Mais ça, ça je ne pouvais pas le dire.
Jules Capulet
Jules Capulet
Messages : 23

Ven 9 Sep - 23:27

I never said "Thank you"
Feat. Roméo

Sa question me surprend et j'ai quelques instants de silence. Ca ne dure pas, je souris avec une légère réflexion. Je n'ai pas de réponse à ça. Je ne me pose pas la question. Il faut dire que c'est tellement peu probable...

"Pour le savoir faudrait essayer !"

Je laisse échapper quelques rires. Il faut dire que je ne me projette pas vraiment. Mais je n'exclus pas la possibilité pour autant. ce n'est pas que je ne veux pas. C'est que je ne me pose même pas la question. Comme s'il était évident que tu étais trop bien pour moi.

"Quoi qu'il en soit je te le déconseille, je ne suis pas vraiment le meilleur parti qui soit crois-moi !"

J'ai des qualités. J'ai des bons côtés. Mais toi Roman, toi, tu mérites mieux que ça. Quel genre de vie tu aurais avec quelqu'un comme moi ? Pas la meilleur, j'en doute. Et voila que tu nous joue une scène. Roméo en dramaturge. Pour un personnage de théâtre c'est ironique, mais tu aurais super bien joué ton personnage. Moi je sais danser mais je suis un piètre acteur. Et puis je ne suis pas sûr que je sois vraiment la Juliette dont tu rêves.

"Ahah ! T'aurais sans doute pas loupé grand chose t'inquiètes pas !"

Enfin de ton point de vu c'est autre chose... Mais comment tu veux que je devine ? Au final tu ne me dis jamais rien. Tu n'as pas confiance en moi. Tu n'as pas confiance en l'affection que je te porte. Tu ne penses pas que je tiens assez à toi. Tu ne crois pas en moi. Je ne te vois pas souffrir parce que je ne te connais pas, parce que tu ne me laisses pas te connaitre. Je ne connais de toi que ce que tu veux me montrer. Je ne connais que tes mensonges. Comment veux-tu que je puisse t'aimer, tu ne m'a jamais laissé la chance de le faire ou de l'envisager. Si je te connaissais, peut-être que c'est toi que j'aurais choisi. Mais tu n'es pas le seul responsable. Je ne fais attention qu'à moi. Je me suis servit de toi dès le départ, même si j'ai changé d'avis à tes côtés. Peut-être que je t'aime pour ce que tu n'es pas ? Comment le savoir ? Alors oui, tes mots me font mal. Je soupire, vexé. Je ne réponds même pas, je fais simplement une moue avant de passer à autre chose. Je n'ai même pas le cœur à répondre. Tu m'énerves quand tu fais ça. Pourtant je laisse couler. Mais si tu veux en parler. Parles-en. Parles-moi en. S'il te plait. Fais-moi confiance Romy.

On est servit, je ne touche pas à mon café tout de suite et j'enchaine directement sur ma tirade. A voir ton visage je crois que je t'ai fais peur. Tu semble étrange, comme détruit par mes paroles, mais je n'ai pas fini. Et puis t'as réaction est vive, j'ai du mal à comprendre mais je m'explique, parce que c'est important. Mais tu te lève et je laisse le désespoir passer dans mon regard. Tu t'en vas n'est-ce pas ? Mes inquiétudes étaient justifiées ? J'ai presque envie de pleurer, pendant une demie seconde, une douleur plus vive que je ne l'aurais imaginé fend mon cœur en deux. Mais c'est bref. Comme un coup de frayeur, car tu arrive vers moi, dans la direction opposé à celle que j'aurais cru que tu allais prendre et je sens ta main heurté mon crâne. Une douleur physique qui me fait oublier la précédente. Je te regarde avec curiosité, sans comprendre, et tu me réponds avec un soupire. Je reste là à t’observer. Je suis soulagé.

Finalement, c'est moi qui me lève. C'est peut-être un peu brusque comme réaction, mais je te prends dans mes bras et je te sers contre moi, posant ma tête sur ton épaule et je te réponds quelque peu ému.

"Tu peux pas savoir comme je suis soulagé Romy ! Si Marc est comme un frère pour toi, toi tu es plus que ça pour moi !"

Je fais un pas en arrière desserrant mon étreinte et laisse ma main sur tes bras en te regardant dans les yeux.

"J'ai des amis que je considère comme des frères. Ceux qui sont ma famille, ma troupe. Mais toi tu es le premier ami que je me suis fait en dehors de ça. Je tiens vraiment à toi, saches-le ! J'aurais fait pareil pour toi. En tous cas c'est ce que je crois."

Roman Hill
Roman Hill
Messages : 48

Sam 10 Sep - 0:08

Jules Capulet

Roman Hill

A lie for a smile
Essayer hein...tu es drôle des fois tu le sais ça Jules? Me dire des choses comme ça, alors que je me fais violence chaque jour pour pas te sauter dessus...Je dis pas que j'y arriverais, a te plaquer contre un mur assez longtemps pour profiter de tes lèvres...mais avec l'effet de surprise....sans doute....Et tu me demande d'essayer...quel monstre tu es...quel inconscient. Tu ne sais même pas de quoi tu parles. tu ne te doute de rien. Jamais. Tu n'as jamais rien su...ni de moi, ni de mes sentiments. Ce n'est pas que je n'ai pas confiance en toi...c'est que j'ai peur de perdre ce que j'ai de plus précieux...j'ai peur de te perdre si jamais je laisse tomber le masque. Je suis ton ami, n'en doute pas....mais j'ai aussi mes limites. Tu devrais le savoir que n'importe quel être humain à des limites, et qu'il ne faut pas tenter le diable.

Je laisse courire. Je ne réponds pas. C'est mieux ainsi. C'est un terrain dangereux. Je ne dois pas jouer avec le feu. J'ai assez donné dans les flammes. Je les ai bravé pour toi. Et malgré tout cela tu continue de bruler pour un autre. Et moi, je suis caché sous les cendre, je ne suis de plus qu'un etre que l'on garde près de soi pour aller mieux. Et tu voudrais que je te confie tout cela? C'est impossible!
Et je le vois, que je t'ai blessé. Je ne suis pas aveugle moi. Je le vois dans tes yeux, dans ton crispement de machoir. Dans tes soupirs. Je sais reconnaître ces signe là chez toi. Je les ai deja vu. Mais la, tu vois, je suis heureux. Heureux que ce soit moi qui te fasse réagir ainsi. Je suis content d'être celui qui te fais du mal. Parce que cela prouve que j'existe encore quelque part dans ton coeur. Je suis un monstre. Je suis un être degoûtant. Je me répugne à penser ainsi, mais je n'y suis pour rien. J'ai laisser au fil du temps mourir mon innocence, je suis simplement ce que l'amour à fait de moi.
"Si tu décide pour moi, alors qu'est-ce qu'il me reste...c'est encore plus desesperant que de viser la lune en sachant que l'on ne pourra jamais l'atteindre..."
Parce que oui, c'est ainsi que je te vois. Comme l'astre lunaire que je n'atteindrai jamais. Et moi qu'est-ce que je suis? J'aurais aimé être une étoile, parce que j'aurais eu une chance. Mais je ne suis que le soleil, qui cours, cours sans jamais parvenir a atteindre l'astre qui fait flambyer mon coeur.
Oui je suis un bon acteur...C'est un peu un deriver de mon métier. Je pose sur des photos, mais parfois je monte sur les planches...juste comme ça...pour le plaisir. Pour me mettre dans la peau de ces gens que je ne serais jamais, et que j'aurais pourtant tant voulu être.

Mais ça, tu le sais non? Que j'aurais voulu ne pas avoir ce titre de "noble" que je me serais enfuit loin, très loin de mon palais de glace si tu me l'avait juste demandé. Mais non...parce que Mercutio lui ne serait pas parti. Alors toi non plus. Et moi je suis resté. Que resterait-il de toi si je n'avais pas été là. Je prefère ne même pas y penser. Tu es là, aujourd'hhui, abîmer mais vivant. C'est tout ce qui importe.


Tu es desesperé Jules? Tu le sens le gouffre bant qui s'ouvre sous tes pieds? Tu sens vibrer la corde sur lquelle tu eolue, alors qu'il n'y a que le vide sous tes pieds. Bienvenue dans ma tête alors. Parce que je sais que si je me laisse tomber je ne pourrais jamais remonter. Parce que tu ne comprends pas encore que tu es la seule personne a pouvoir me sortir de là. Mais le temps que tu le réalise il ne restera qu'un tas de cendre de moi. C'est pour ça que je te dis rien. Mais tes mots, il m'agace. Il me blesse. Il me font encore plus mal que les sentiments que j'ai pour toi. J'en ai assez. Je te le dis. Et je vois le desespoir sur ton visage. Alors je me mords la lèvre. Je regrette mes mots, mais il fallait que je les dise. Il fallait que je te remue le cerveau...alors je l'ai fait. Je t'ai remis les idées en place. Et tu te lève...tu vas me la rendre? Ca ne me fait ni chaud ni froid. J'ai du mal a penser. J'ai chaud...Et pourtant je me sens tellement congelé a l'intérieur. J'ai mal. J'ai la tête qui tourne.

"Tu peux pas savoir comme je suis soulagé Romy ! Si Marc est comme un frère pour toi, toi tu es plus que ça pour moi !"

Soulagé? Ah...alors je suis content...en tout cas je devrais l'être. Mais je n'y arrive pas. Ma gorge est noué. Je suis en train d'etouffer. Pourquoi? Ah oui c'est vrai...tu m'a encore pris dans tes bras. Je me fais violence...j'ai envie de m'aggriper a toi pour être sur que tu es réel. Je dois être encore en train de rever. J4ai tellement mal. Comment veux-tu que je te parle de tout cela...comment? Je suis plus que ça pour toi...alors qu'est-ce que je suis? Je ne suis rien de "plus" qu'un ami...dis moi Jules...qu'est-ce que je represente a tes yeux...non ne me le dis pas. Tais toi...ne dis rien...je ne veux pas savoir.
"J'ai des amis que je considère comme des frères. Ceux qui sont ma famille, ma troupe. Mais toi tu es le premier ami que je me suis fait en dehors de ça. Je tiens vraiment à toi, saches-le ! J'aurais fait pareil pour toi. En tous cas c'est ce que je crois."
Tu auras fait pareil pour moi? Je ne sais pas....j'en doute...ce n'est pas un manque de confiance. Mais...ce n'est pas par amitié que j'ai sauté dans les flammes...tu t'en doute n'est-ce pas? L'amitié ne vaut pas toujours que l'on se sacrifie pour un autre...quand bien même le regret nous ronge par la suite. Mais toi, tu te serais jeté dans les flammes pour le sauver lui...pas moi...c'est ce que je pense. Mais, ça aussi je ne le dis pas. Parce que je ne suis pas du genre a blesser les autres parce que je souffre. Je suis un bon gars.

Je me degage. De tes bras. De tes mains. Et je retourne m'assoir, en soupirant. Je bois une gorgée en fermant les yeux, et je pousse de nouveau un soupir.
"Tu fais une montagne d'un tas de cailloux, Jules. Tu devrais le savoir que je suis pas du genre a ecouter ce que l'on dit dans la rue pour faire mes choix. Tu crois vraiment que je t'aurais tourner le dos parce que tu aime le type que je considère comme mon frère, et parce que, maintenant que la mémoire nous revient, tu es pris de doute...sans parvenir a chasser tes sentiments?"

J'aurais du le faire. Mais j'en suis incapable. Je suis un pauvre mec. Je suis jaloux, possessif. Mais je reste silencieux.
Je bois encore une gorgée. Je te parle de cette manière hautaine que j'emploie quand je m'efforce de cacher quelque chose que je pourrais regretter. Me connais-tu assez pour le remarquer...je n'en sais rien...jusqu'à quel point t'ais-je laisser le droit de me connaitre? Jusqu'à quel point ais-je laisser tomber mes barrières? Je n'en sais rien. Je me racla la gorge. L'air que j'avale est lourd.
"J'ai bien cru que t'allais me dire que t'en avais assez...de tout ça...que t'allais me dire adieu..."

Je passe une main dans mes cheveux. Je relache la pression, juste un peu. Je me serre de cette excuse pour laisser transparaitre l'angoisse que tes mots ont fait naître en moi.
Jules Capulet
Jules Capulet
Messages : 23

Sam 10 Sep - 1:03

I never said "Thank you"
Feat. Roméo

Je t'ai vexé. Je le sens bien. Je ne voulais pas. Je me sens un peu stupide du coup. Je suis désolé. Qu'est-ce que tu veux que je dise ? Je ne sais pas comment comprendre ta phrase. Je ne fais que prévenir, je suis interloqué.

"Oh t'énerves pas Romy ! Je disais juste que... Enfin bref..."

Oui bref... Tu t'énerves parce que je te déconseille de sortir avec moi. Et c'est incompréhensible. J’essayais de trouver un sens à tes mots. Mais je n'y parvenais pas.

"C'est quand même pas comparable, ce n’est pas comme si j'étais un objectif particulièrement élevé ou je ne sais quoi, je ne suis pas un Prince moi..."

C'est certain que niveau valeur je ne suis pas quelqu'un qui e a des masses. Un musicien, un artiste de rue, quel intérêt ? Non vraiment pas de quoi s’énerver. Pas de quoi réagir comme ça. Mais je commence à douter. Toujours dans mes pensés, focalisé sur ce que j'ai à te dire. Je ne fais pas attention. Mais oui la suite me désespère. Sans savoir pourquoi ça me ronge. Et puis tout s'arrange. Mais j'ignore encore pourquoi, tu réagis mal à mon contact. Je devrais arrêter n'est-ce pas ? Je vois bien cet air pincé sur ton visage. Je sais que ça ne va pas. Qu'est-ce qui t'arrive Roman ? Mais il y a n problème. Je me rassois en t'observant, un peu confus. Je te fixe quelque instant et prend un air un peu mal à l'aise.

"En fait... Je ne sais pas... Je réalise juste que... Peut-être que ça n'a jamais vraiment été ce que ça semblait être. Je t'avoue que je ne sais plus trop... Mais... Si d'aventure, je devais arriver à le haïr... J'espère juste que tu ne m'en voudra pas trop..."

Parce que je sais qu'on soutient toujours ses amis. Même si j'en ai déjà perdu une. Pour des raisons stupide. A cause de lui. J'ai faillit tout perdre à cause de lui, alors il est ridicule de continuer à l'aimer. Je ne le connais pas. Il faut juste que j'oublie. Ça passera.

"J'imagine que... le mieux pour tout le monde, et même pour moi, ce serait sans doute que j’oublie ça et que je passe à autre chose. Mon opiniâtreté et m'a naïveté m'ont déjà coûté trop cher sur ce coup... Et... Je sais bien que tu n'as jamais été particulièrement fan de ça... Je peux comprendre après tout... C'est ton ami."

Je l'observe, plus calme plus sérieux, devant son mépris je reste amical. Je vois cette fois, son expression, je vois qu'il cache quelque chose. Il le fait souvent.

"Mais ne te méprends pas Roman, ce n'est pas qu'un tas de sable. Sinon tu ne ferais pas cette tête là. Alors dis-moi cette fois. Qu'est-ce qui te tracasse ?"

Tu ne m’auras pas cette fois. Non. Je sais, je le vois. Alors dis-moi. Parles-moi. Ne garde pas ça pour toi. Je suis là pour toi. Moi aussi je veux être là, tout comme tu l’es pour moi. Ne me laisse pas en dehors de ta vie comme ça. Dis-moi. Avoues-moi. Mais ne te tais pas comme ça. Le silence ne nous aidera pas. Pas plus que l’ignorance.

"Tu peux tout me dire tu sais, je ne sais pas si garder ça pour toi est le mieux à faire. Enfin… J’imagine que quand tu as besoin de parler tu vas voir Marc… Mais en tous cas… saches que si tu as besoin de moi je serais toujours là. Tu peux compter sur moi."

Tout comme moi j’ai eu besoin de toi. Tout comme tu as été là pour moi. Tout comme j’aurais encore besoin de toi. J’aurais toujours besoin de toi. C’est devenu comme une addiction. La solution à mes problèmes. Être avec toi et te parler m’a toujours aidé. Si je savais à quel point ça te détruit je ne le ferais pas. Mais encore une fois tu ne me dis rien. Tu ne me dis jamais rien. Et moi je suis là comme un abruti à faire gaffe sur gaffe, à te torturer sans le vouloir. A te faire souffrir alors que je tente de te rassurer, de t’offrir une épaule, un soutient. Je fais de mon mieux, mais ça ne sert à rien. Au fond, j’espère vraiment que tu va bien.

Roman Hill
Roman Hill
Messages : 48

Sam 10 Sep - 2:25

Jules Capulet

Roman Hill

A lie for a smile
Ne t'énerves pas que tu me demandes...mais comment veux-tu que je ne m'enerve pas? Tu me demande l'impossible et son contraire. Je suis fatigué de faire semblant Jules, mais tu n'en as pas conscience. Tu n'a jamais conscience de l'impact de tes paroles. Je ne t'ai jamais demander de faire attention à moi...aurais-je du? Quand tu es venu me confier ton amour à sens unique, aurais-je du te rire au nez, en te disant "mais prend moi moi à sa place, je suis un bon parti". Non je ne suis pas comme ça...profiter de la faiblesse des êtres pour me faire une place de choix...ce n'est pas moi.

Ce n'est pas comparable. Je te laisse appercevoir ma grimace de dégout quand tu m'offre ce titre de prince. Tu le sais, que je deteste cette partie de moi. Que je deteste ce rang social...que je n'ai jamais voulu être seul la haut. J'aurais mille fois preferé n'être rien du tout, et être libre. Pourquoi est-ce que tu ne cesse de me mettre sur un piedestal? Pourquoi creuser cette distance entre nus....dire que j'étais heureux que tu ose me parler comme si j'étais ton égal...pourquoi lorsqu'il était question de sentiments, tu me jetais à nouveau de l'autre coté du goufre, au milieu des vautours cupides et avides...
"Et j'ai jamais demandé à l'être....alors cesse de te rabaisser...boucle là, et soit un astre inaccessible en silence"

J'avais eu envie de rajouter "enlève un peu la merde que tu as dans les yeux quand tu te regarde dans un miroir, mec" mais ça aussi je le gardais pour moi. Tu ne comprenais ma colère, ni ma blessure. Tu ne le pouvais pas. tu ne VOULAIS pas ouvrir les yeux. C'était mieux ainsi...parce que j'aurais regretté mes paroles autrement. Mais je devais allerde l'avant aujourd'hui. Je me maudissais d'être venu plus tôt...j'allais regretter mon envie de te voir, tu le sais ça. Si tu savais comme je t'aime, et comme je te hais tout à la fois.

"En fait... Je ne sais pas... Je réalise juste que... Peut-être que ça n'a jamais vraiment été ce que ça semblait être. Je t'avoue que je ne sais plus trop... Mais... Si d'aventure, je devais arriver à le haïr... J'espère juste que tu ne m'en voudra pas trop...J'imagine que... le mieux pour tout le monde, et même pour moi, ce serait sans doute que j’oublie ça et que je passe à autre chose. Mon opiniâtreté et m'a naïveté m'ont déjà coûté trop cher sur ce coup... Et... Je sais bien que tu n'as jamais été particulièrement fan de ça... Je peux comprendre après tout... C'est ton ami."
Que ça n'a jamais été ce que ça semblait être? A quoi avais-tu cru Jules? Que si tu persistais tu allais gagner son coeur. Je suis bien placé pour te dire que cela ne marche pas. Pas même d'attendre qu'un jour la roue tourne. Il faut croise que dans le domaine des sentiments, c'est le hasard qui fait les choses. Et dans notre cas, c'est souvent mal fait.
Je le regardais un instant. La haine...j'avais connu ça toute ma vie. Mon père te hait, tu sais. Ben te detestais aussi de m'eloigner ainsi de Mercutio. Pour eux tu n'étais qu'un poison. Mercutio lui même m'a reprocher de m'interesser au seul être de la troupe qui n'en valait pas la peine. Il n'avait jamais eu aucun regard pour toi...et ta haine et ta jalousie envers ta propre amie n'avait rien fait pour arranger cela. J'avais du affronter les regard accusateur de mes deux frères...qui SAVAIENT ce que toi tu ne pouvais pas voir. Mais malgré tout, j'étais toujours là, toujours debout a n'esperer que toi. Quelle ironie. Alors la haine j'en connaissais un rayon aussi...Et ce n'est pas elle qui allait guider mes choix.
"Si c'était aussi facile de tourner la page, on serait tous heureux...il faut du temps pour refermer les blessure et sauter le pas...c'est deja bien de penser à le faire, c'est un debut. Tu es sur la bonne voix, si c'est ce que tu veux vraiment."
J'étais bien placé aussi pour savoir que des fois, on avait pas envie de tourner la page, parce que si on tournait la page on perdait tout. Et moi je n'avais pas envie de te perdre. Si j'abandonnais maintenant, j'aurais tout aussi bien pu te laisser crever sur ton bucher. Et je ne l'avais pas fait...Ce nétait pas pour declarer forfait maintenant. Des fois, il faut se battre pour obtenir ce que l'on veut...Des fois on ne compte ni les blessures ni les années passée à porter le fardeau...
Oh moi je fais les deux, je savore chaque moment que je peux passer en ta compagnie, et ce faisant je jette du sel sur mes blessure encore à vif. Pour être de ne jamais oublier que ce qui me permet de rester debout, c'est cette douleur que je m'inflige tout seul...
"Ce que tu ressens pour lui ne regarde que toi...Et lui. Que ce soit de l'amour ou de la haine...ça ne me concerne pas. Vous êtes mes amis, toi et lui..."

Si ça me concerne. Parce que j'étais le confident de l'un, comme de l'autre. Et je devais taire le fond de mes pensées. Ces pensées noires qui me disaient de te dire "laisse tomber, je suis la" et qui de même donnait envie de frapper Marc en lui disant "va lui dire qu'il a aucune chance, dis lui putain". Mais j'étais trop bien pour faire ce genre de chose. Alors je me contentais d'écouter.

"Mais ne te méprends pas Roman, ce n'est pas qu'un tas de sable. Sinon tu ne ferais pas cette tête là. Alors dis-moi cette fois. Qu'est-ce qui te tracasse ?"
Ne pas me méprendre. Oh mais je ne me suis jamais mépris tu sais. Je sais bien que je n'ai aucune chance, mais l'espoir vivre...Et tout ce qui ne tue pas rend plus fort. Mais pas moi...moi ce qui ne me tue pas maintenant me tuera plus tard. Ca me ronge petit à petit, de l'intérieur. Un peu comme une infection dont on arrive pas à se debarasser. Je ne voulais pas qu'on m'en debarasse. Je ne voulais pas qu'on me soigne...J'avais été assez con pour tomber amoureux de toi, avant même de retrouver la mémoire...j'étais doublement con.

Je me mis a rire. C'était un rire grinçant, comme si je me moquais de moi même. Je me tenais la tête comme si elle menaçait d'exploser. Je n'allais pas bien. J'avais de plus en plus de mal à la cacher. Je ne tiendrais plus très longtemps. Et il avait fallu que tu sois perspicace juste maintenant. Pourquoi? Parce que j'avais fuis tes bras? Parce que mes mots étaient plus violent? Parce que je ressemblais à un cadavre ambulant? Pourquoi Jules? Pourquoi maintenant?
Je devais inventer une excuse, une qui tiendrais la route...mais j'étais resté silencieux trop longtemps...maintenant, même si je te donnais une raison en bois, tu le saurais. Ne pas être une lumière ne veut pas dire être débile. Et je sais que tu l'étais pas, débile. J'étais fais comme un rat. Je lançais un regard dehors...
Tu as vu Jules? Cet oiseau est magnifique...ouais...mais non...c'était débile. Je me faisais pitié.
"Je relache la pression, j'ai eu peur pendant un instant que tu en ai assez de trainer un boulet...et inutie de raler en me lancer des fleurs...j'en ai assez de toutes ces fleurs..."

Mon ton etait grinçant. J'en avais assez d'être moi...j'aurais voulu être un atiste...pour pouvoir faire mon numéro...ou même acteur, pour pouvoir m'inventer une vie. Je n'étais rien...juste un mannequin qui posait pour le plaisir des yeux. Parce que j'étais une personne inaccessible. Je m'étais gait une reputation de tombeur, pour que tu sois jaloux, mais je savais bien que ça ne servirait à rien.
"Tu peux tout me dire tu sais, je ne sais pas si garder ça pour toi est le mieux à faire. Enfin… J’imagine que quand tu as besoin de parler tu vas voir Marc… Mais en tous cas… saches que si tu as besoin de moi je serais toujours là. Tu peux compter sur moi."
Je te lance un regard de bête blessée, avant de te sourire, malgré moi, d'un air triste. Je sais que tu ne comprendra pas ni ce regard, ni ce sourire. Je me redresse, doucement. Et je bois une gorgée de mon verre.
"Non, ce n'est pas le mieux à faire...même les docteurs m'ont dit de ne pas le faire...mais je n'ai pas le choix...pour le moment...c'est tout ce que je peux faire Jules..."

Tu sais...mon coeur va lacher parce que je suis fou amoureux de toi. C'était une métaphore et une réalité en même temps. Mais non c'est du surmenage je vous dit. Laiser moi tranquille. Toi aussi, Jules, fous moi la paix. Ne me pose pas de questions...parce que si tu me demande, je serais obligé de te repondre. Je sais dissimuler, quand je ne suis pas au bout du rouleau...mais je ne sais pas mentir. Si tu me pose les bonnes questions, je ne pourrais pas te cacher la vérité bien longtemps.
"Et tu te trompe...je ne peux pas lui en parler, encore moins à lui. J'en ai assez d'être jugé par mes amis...je n'en ai pas assez pour cela. Je sais que tu es là, mais je ne peux pas t'ennuyer avec ça...pas maintenant. Mais je te l'ai dit, quand je pourrais en parler, tu seras le premier à la savoir..."

Parce que je t'aime. Parce que tu es ma souffrance personnofiée. Parce que tu es celui qui me fais aussi mal. Parce que je voudrais tellement que tu me regarde autrement.
Je prends une grand inspiration, que je relache doucement. Doucement je recompose le masque du Romeo que tout le monde veut voir. Tu vois le changement. Tu as entrevu, le gamin derrière le masque. Celui qui ne sait pas quoi faire de ses dix doigts et qui un jour va craquer et te dire tout ce qu'il a sur le coeur. Je te fais confiance Jules...le problème est compliqué.
"On parlera de tout cela une autre fois."

Jules Capulet
Jules Capulet
Messages : 23

Sam 10 Sep - 16:00

I never said "Thank you"
Feat. Roméo

Je t'ai piqué à vif. Je le vois sur ton visage. je ravale mes paroles, conscient de mon erreur. Je ne voulais pas Roméo. Je n'ai jamais voulu te faire du mal. C'est juste que... Je ne comprends pas. Je prends un air désolé en t'écoutant avant d’envisager de m'excuser. Ce n'est pas ce que je voulais dire.

"Oh Excuse moi Romy ce n’est pas ce que je voulais dire... Sinon tu ne serais sans doute pas ami avec quelqu'un comme moi."

Un astre inaccessible ? Moi ? Je t'observe et quelque chose en moi commence à comprendre. Je m'interroge. Tu es étrange. Pourquoi parler ainsi de moi ? En quoi suis-je inaccessible ? Pourquoi me demander de l'être ? Je me tais. Parce que tu m’as demandé d'être cet astre en silence. Comme une approbation intérieure que je n'ai pas encore intellectualisée. Je ne suis pas si inaccessible que tu le pense. Je suis juste un imbécile, qui ne sait pas gérer ses sentiments, et qui préfère vivre dans le déni et la douleur que de profiter de ce qu'il a. Parce que je ne le vois pas. Parce que ça me fait peur. Parce que tu es bien plus inaccessible que moi. Parce que tu es trop mystérieux, trop secret, parce que je ne veux pas perdre l'amitié la plus précieuse que j'ai. Parce que sans le savoir peut-être que je me suis trop attacher à toi, peut-être que j'ai transformé l'amour en dépendance, peut-être que c'était plus facile pour moi. Mais c'est vrai. Je n'en ai pas conscience. Pourtant je crois les voir ces signes qui ne trompent pas. Mais j'en ai peur. J'ai peur qu'ils soient vrais. J'ai peur qu'ils soient faux. J'ai peur de la culpabilité qui me ronge déjà dans l'ombre quand je vois ton regard perdu. Alors je fais le sourd. Je fais l'aveugle, j'ignore les voix dans ma tête. Je préfère prétendre l'aimer. C'est douloureux, c'est douloureux de se sentir rejeter, mais ce qui est douloureux c'est peut-être de te mettre de côté.

J'avale une gorger de mon cappuccino, essayant de calmer les émotions, ignorer la tension. Je le sens ton regarde accusateur, celui qui ne te ressemble pas. Je le supporte, parce que je ne veux pas que tu crois que j'en ai contre toi, parce que je ne veux pas que tu me vois m'éloigner, parce que je préfère ne pas le voir que de te sentir t'en aller. Vivre dans le déni, c'est plus facile, parce qu'une fois qu'on à accepter l'évidence, elle nous obnubile. Alors je me concentre sur autre chose. Sur ce mensonge que j'ai nourri autour de moi, cette addiction monté de toute pièce, cette amour stupide que ne m'a fait qu'oublié que tu étais là. Butté sur mon idée de départ de l'aimer lui, ne voulant pas voir en face que j'avais en face de moi une lueur pour éclairer ma route. Mais la mémoire revient et des informations complémentaires sur nos histoires s'en mêlent, et je suis pris de doutes et d'interrogations. Je commence enfin à ouvrir les yeux et à te voir, mais c'est déjà trop tard et tes paroles me brisent le cœur.

"Tous les deux ?" Je laisse échapper un pouffement de rire tendu à tes mots, les yeux rivés sur mon café. "De quoi ne m'a du donc jamais parler pour être ainsi Roman ?"

C'était une question pour moi-même. Ça me rend triste. Parce que j'aurais aimé être là. J'aurais aimé t'aider. Mais tu ne me dis rien. Et je me sens minable. Tu ris finalement, prétextant relâcher la pression. Je sais que c'est faux. Arrête de me prendre pour un idiot Roman et dis-moi. Je prends un air plus qu'inquiet et me penche légèrement vers toi en te fixant avec considération.

"Ne me prend pas pour un idiot Roman. Tu es loin d'être un boulet inutile, s'il y en a un de nous deux qui entrave l'autre je pense que c'est moi. Mais si tu ne veux pas en parler soit. Mais ne me mens pas. Mais si ça ne va pas, s'il te plait dis le moi. Tu sais que je m'inquiètes pour toi ?"

Je comprends que tu ne veuille pas en parler et j'acquiesce. Je ne veux pas te forcer la main. J'espère seulement que ce jour viendra et que tu ne garderas pas ça pour toi.

"Si les médecins t'en ont parlé c'est que c'est sans doute important, alors s'il te plait, ne te ruine pas la santé. Que ce soit à moi que tu veuille parler ou pas, s'il te plait, ne garde pas ça pour toi. Penses-y en tous cas."

J'avale une nouvelle gorgée de mon cappuccino, te fixant encore, comme si détourner mon regard pouvait te faire disparaitre, comme si une fraction de seconde d'inattention pouvait me faire perdre une information essentielle. Comme si je t’observais pour veiller sur toi, pour vérifier que tout va bien, pour m'assurer que TU va bien. De quoi as-tu si peur Roman ? J'espère que ce n'est pas de moi...

Roman Hill
Roman Hill
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Dim 11 Sep - 13:26

Jules Capulet

Roman Hill

A lie for a smile

Non tu ne voulais pas me blesser. Tu ne le veux jamais. Ce n'est jamais ton intention, mais tu le fais tellement souvent. J'aimerais pouvoir dire que je n'y fais plus attention, mais ce serait mentir. Alors je ne dis rien. Ni mensonges, ni vérités. Le silence...il blesse moinns dans certains cas, n'est-ce pas. Je pousse un soupir, en faisant un geste de la main, detournant le regard, me detournant tout court, comme si j'en avais assez de cette conversation. Mais c'est surtout que je ne veux pas voir cette lueur dans ton regard. Je ne veux pas voir que tu commence a comprendre parce que je me suis vendu tout seul...laisse moi ignorer ce fugace instant où tu comprends peut-être quelque chose dans mes vérités dites à demi-mots...
"C'est bon laisse tomber...fais comme si j'avais rien dit, je suis a cran ces derniers temps..."

Cela ne sauvera pas les apparences je le sais. Mais ne rien faire ne le fera pas non plus. J'ai besoin d'avancer. Je stagne depuis trop longtemps. Je commence a me perdre. J'ai du mal à me reconnaître le matin dans le miroir. Où est passé le rêveur naïf que j'ai toujours été et qui faisait siffler mon père? Où est passé lerpeveur que mes amis montraient du doigts, celui que rien ne derange, et qui ne crois pas la vie capable de se venger de tant d'innocence?
Je ne le sais pas moi-même.

De quoi ne t'ais-je jamais parlé? Si seulement je pouvais te le dire que ferais-tu? Me regarderais-tu avec ce regard d'incompréhension totale, de celui qui refuse l'évidence qu'on lui agite sous le nez? C'est bien pour cela que je ne t'ai jamais rien dit. C'est bien pour cela que je suis ainsi. J'ai été tellement naïf de croire que l'on pouvait s'interesser a moi de cette manière. Je commence a croire, ce que tout le monde me dit, que chez moi il n'y a rien d'interessant hormis mon titre. C'est ce que tout le monde vois de moi. Qu'importe la douleur dans mon coeur. Je devrais peut-être baisser les bras...laisser tomber. Me contenter de cette amitié que tu m'offre alors que je voudrais tellement de toi. Tellement plus que tu ne peux m'offrir parce que je ne te le dis pas. Parce que je refuse de voir l'incrédulité remplir tes traits, je refuse de voir le degout...je ne veux pas te perdre pour ne jamais avoir oser te dire combien tu étais important à mes yeux....important au point que je me foute de ma propre vie. J'aurais pris ta place sur ce bucher, si on m'avait laisser le choix...si la malédiction ne nous avait pas envoyé ici, à Storybrooke, je serais mort avec toi...dans les flammes. Et je n'aurais aucun regret, sinon celui de ne pas t'avoir dit avant la place que tu occupait dans mon coeur. Mais je suis un idiot, autant que tu peux penser l'être. Parce que je t'en veux de ne pas comprendre ce que je ne dis pas. Et je m'en veux de ne rien dire pour t'aider a comprendre...tu parles d'un remue-méninges.
"Sans doute que la personne que j'aime tu la connais aussi bien que moi je connais celui qui te fais tant de mal...peut-être même plus..."

Je ne te regarde pas. Cette phrase peut-être prise dans deux sens. C'est volontaire de ma part. Je ne veux pas que tu comprenne tant que je suis en face de toi. Et pourtant je m'étais juré de rien te dire. Mais je suis au pied du mur. Il n'y aucune emotion dans ma voix. C'st plat...comme un texte que j'ai appris par coeur pour l'un de mes spot publicitaire. Je récite cette phrase que je savais que je dirais un jour. Mais aujourd'hui n'est peut-être pas le bon jour. A vrai dire je ne sais même pas si il y a un bon jour pour la dire. Mais c'est trop tard à présent. Mais de dire ça fais aussi mal que de le taire. Parce que j'ai peur. Et si je sortais maintenant? J'avais un rendez-vous à l'hôpital après tout...et pourtant je ne fais pas le moindre geste...et je reste planté là. A soutenir ton regard, me voilà la face.
Que comprends-tu de ces mots Jules? Que ne veux-tu pas entendre? J'aimerais pouvoir te dire que je suis capable d'effacer cette douleur dans ton coeur et dans tes yeux, mais ce serait mentir...et je ne ments pas. Alors à nouveau je prefère jouer sur les vérités déguisées.
"Ne me prend pas pour un idiot Roman. Tu es loin d'être un boulet inutile, s'il y en a un de nous deux qui entrave l'autre je pense que c'est moi. Mais si tu ne veux pas en parler soit. Mais ne me mens pas. Mais si ça ne va pas, s'il te plait dis le moi. Tu sais que je m'inquiètes pour toi ?"

Ne me prends pas pour un idiot. Oh je te rassure je n'ai jamais pensé cela de toi. Je n'aime pas les idiot. Le seul idiot ici, c'est moi. Moi de me taire, et moi de croire et d'esperer l'impossible. C'est assez. Soit mon astre inaccessible, ma lune les soirs où je me sens happé par les ombres...je n'ai pas besoin de plus. Juste que tu reste a mes coté, si proche et si loin tut à la fois. J'aimerais pouvoir me convaincre que c'est assez pour être heureux. Mais ça ne l'ait pas...je ne suis pas satisfait. Et je vais tout gacher. Mais pourtant, tu le sais, que je n'aime pas mentir...je ne l'ai jamais fait...surtout pas avec toi. Je ne fais que deguiser la vérité, car déguisée elle fai moins mal. A dire, et a entendre.

Oui le seul idiot ici c'est moi. Parce que j'ai besoin de parler à quelqu'un...j'ai besoin de dire tout ce que j'ai sur le coeur. Mais je suis incapable de le faire. Et ça me ronge. Ca me rend fou, méchant, agressif. Cela mépuise et ronge. Je me sens deperir parce que je ne suis pas capable de parler. Je voudrais tellement pouvoir tout te dire. Mais je n'y arrive pas...
"Excuse moi...ne t'inquiète pas. Ca passera...je suis simplement fatigué...je dois devenir fou...retrouvé la mémoire est plus perturbant que l'on veut bien le faire croire...aimer aussi...c'est encore plus dur de se dire que l'on aime la même personne qu'avant et que l'on a toujours aussi peu de chance..."

Et je réalise. Que je l'ai dit. Que j'ai parlé. Je porte mon verre a mes lèvres, mais je n'ai plus rien a boire. Que de la glace. Et le froid qui se diffuse dans ma poitrine est semblable. J'ai parlé. J'aurais mieux fait de me taire. J'en ai tellement besoin que je vais regreter chacune de mes paroles. Cette boule dans ma gorge grossit encore. Je déglutis.

Je sens ton regard mais je n'ai pas envie de voir. Je regarde le fond de mon verre, comme un ivrogne qui attends de le voir se remplir a nouveau, seul, comme un grand. Je suis perturbé. Je prie le ciel que tu ne comprenne pas. Je ne veux pas tout gacher. Je veux que tu reste encore, près de moi.
"Excuse moi, je ne suis pas du genre a m'appitoyer sur mon sort. J'ai de la chance de t'avoir, et mon silence n'est pas un manque de confiance...crois-moi..."

Non ce n'est pas un manque de confiance. C'est un manque de courage. Je n'ai jamais été le plus courageux des hommes. J'aurais peut-être du être une femme. Et ça expliquerait peut-être pourquoi j'étais attiré par un autre homme...parce que dans le fond, je ne suis pas celui que j'aurais du être. Quelle bêtise, vraiment...mais ça fait du bien de penser ainsi. Ca aide a calmer les battement affolé de mon coeur. Tu sais, il ne sait toujours pas calmé, depuis que tu m'a prit dans tes bras. Mais tu n'a rien remarqué, alors tout va bien. Je vais encore pouvoir faire semblant quelque temps. Et l'on me donnera encore des cachets pour m'abrutir et me permettre de dormir. Je suis tellement epuisé que même Morphée refuse de partager mon lit.
J'ai pensé a partir...loin...quitter ce monde...mais même cela je n'ai pas le courage de faire. Le desespoir guidera mes geste un jour...mais j'ose croire que j'aurais pu tout te dire avant. Mais je ne veux pas être un regret dans ton esprit. Alors si je pars sans rien dire c'est peut-être mieux. Je suis peut-être en train de la faire, cette depression dont parle les medecin, elle me tue à petit feu. Juste parce que je suis amoureux. Pauvre toi de devoir supporter cela. Ne me regarde pas deperir, detourne les yeux...ne me regarde pas...c'est mieux ainsi.

Je t'offre un pauvre sourire, en passant de nouveau ma main dans mes cheveux. Je m'excuse, à ma manière. Je me retranche tout au fond, il y a encore un leger espace entre le mur et moi. Mais il n'existera plus si tu ersiste a vouloir savoir. Parce que j'ai peur que lorsque je sortirais d'ici, je serais seul...Et j'en aurais trop dit. Alors ne demande pas. Ne cherche pas à savoir. Ne comprends pas le sens de mes paroles. Pas maintenant. Laisse moi le temps de me preparer au pire et de me drappé dans ma dignité. Laisse moi le temps de reforger mon armure dont tu es la seule faille quoique je fasse pour la combler.
Jules Capulet
Jules Capulet
Messages : 23

Dim 11 Sep - 16:07

I never said "Thank you"
Feat. Roméo

On est tous un peu à cran je crois. C'est la mémoire qui revient. Le passé qui nous rattrape. Et les évidences. On répète nos erreurs. J'ai revu les flammes autour de nous. J'entends presque l'écho d'ironie qui me sifflait "Et maintenant Danses !" Parce que c'était un spectacle. Parce que c'était un divertissement. Et puis je t'ai vu. Tu t'es jeter dans les flammes, paniqué, j'aurais sans doute pu voir les larmes dans tes yeux. Mais j'étais sous le choc, j'essayais de garder la face, pour que mes derniers instants ne leur laissent pas ce plaisir de victoire. Mais tu étais là, et quelque chose en moi voulait te crier de partir. De me laisse là. Parce que je ne voulais pas t'emporter avec moi. Mais d'un autre côté, je ne voulais pas que tu t'éloignes.

"Non c'est ma faute j'ai pas réfléchis..."

Je réfléchi jamais. T'as toujours été accessible, même avec moi. J'aurais jamais du dire ça. Je ne te visais pas particulièrement. Je voulais juste dire que je n'étais qu'un simple artiste de rue. Un mendiant. Pas grand chose. Alors non, je ne suis pas inaccessible.

"Et t'inquiète pas, c'est normal d'être à cran... Après tout ce qui c'est passé, c'est normal d'être à cran..."

Et je le connais ? bien ? Et tu ne me le dit pas ? Tu ne m'en a jamais parlé ? Pourquoi Roman ? Pourquoi tu me tiens à l'écart de ta vie comme ça ? Pourquoi ? Je prends un air sérieux.

"Raison de plus pour m'en parler. Tu le fais pour moi. Je peux le faire pour toi. Peu importe de qui il s'agit si tu as besoin de moi je serais là. Je te le promet."

Que ce soit Seb, que ce soit elle ou n'importe qui d'autre, de quoi à tu peur ? De perdre notre amitié ? Et moi, qu'est-ce que je fais ? Je te dois bien ça. Alors parles-moi. Je peux t'aider. Mais je vais attendre que tu sois près. Tu n'es pas aussi communicatif que moi. Je comprends. Je me repose au fond de ma chaise et prends une gorgée de mon Cappuccino, indiquant que je ne veut pas une réponse immédiate et que je suis près à te laisser du temps. Mais je n'aime pas te voir comme ça Roman. Pas toi.

Comment veux-tu que je ne m'inquiète pas ? Avec ce que tu me dis ? Tu sembles si fatigué. Tes traits sont tirer. Je le vois maintenant. Et même si mon esprit prétend encore l'aimer, toutes mes pensées sont tournées vers toi, avec une inquiétude grandissante. J'espère que tu va bien. Mais je te comprends. Je crois te comprendre. Mais je réalise que ça ne m'a pas brisé autant que j'aurais cru que ça puisse le faire. Et je ne pense pas vraiment à lui. Je m'inquiète pour toi....

"On a tendance à répéter nos erreurs. Mais crois-moi Roman, certaines personne ne valent pas la peine qu'on s'attache à elles à un point de non retour. Regarde plutôt autour de toi. Il y a des gens qui tiennent à toi. Pas pour ce que tu as, mais pour toi. Je sais que c'est difficile et que ça ne t'aidera pas, mais saches que si tu as besoin je suis là."

Je ne me rends pas compte que je parle de moi. Pourtant c'est vrai. Je ne te mérite pas. Même si je crois que c'est le cas. Mais je te fais souffrir. Alors non. Je ne te mérite pas. Mais je suis quand même là pour toi. Je t'écoute, et il a disparu de ma vie. Pour ces quelques instants il ne compte plus dans l'équation. Seules tes paroles et ta douleur comptent. J'aimerais la faire disparaitre. Mais je ne sais pas comment. Je ne te force pas à me parler. Mais je veux que tu saches que je suis à tes côtés. Si tu a besoin de moi tu n'as qu'à m'appeler.

"Non Roman, tu as raison. C'est ma faute... Je parle toujours de moi et je n'ai jamais fais attention à toi... C'est juste complètement égoïste de ma part. Si je t'avais écouté, j'aurais peut-être pu t'aider. Mais regardes-toi... Je suis désolé."

Je me sens coupable. Coupable de mon égoïste. Et inquiet. Inquiet pour ton état, pour ton ce que tu subis sans me dire. Inquiet pour tes silences, inquiet pour tes mystères, tes sous-entendu... Qu'est-ce que je deviendrais sans toi ? Je ne supporterais pas la vie sans toi. S'il t'arrivait malheurs je ne survivrais pas. Alors reste avec moi.

Roman Hill
Roman Hill
Messages : 48

Dim 11 Sep - 22:26

Jules Capulet

Roman Hill

A lie for a smile

Ne t'excuse pas, ne me regarde pas comme ça. Je vais encore regreter mes paroles. Mes non-dits. Je ne devrais pas t'en vouloir de ne pas comprendre ce qui peut bien m'arriver en ce moment, et même depuis quelques temps, alors que je refuse obstinement de te parler de ce qui me rend ainsi. Je ne peux pas t'en vouloir et pourtant je le fais quand même. Et je me blesse tout autant en te tenant rigueur de ce que tu ignores et que je ne parviens pas a te dire.

Ne me cherches pas d'excuses, je t'en prie. Ne me mets pas sur le piedestal de la gentillesse. Ne me pardonne pas aussi facilement d'être execrable. Tu ne fais que gagner des points...mais tu n'as personne à devancer. Tu en tête de liste depuis bien longtemps. Tu vaux tellement mieux que celui que tu pretends être.
Si tu savais comme je suis jaloux de toi parfois. Jaloux de la liberté que tu as avec tes mots, tes gestes, tes sentiments...Je suis si las d'être dans ce moule de bon garçon.
"Laisse tomber je te dis, je manque de sommeil...je ne sais même pas moi-même pourquoi je m'enerve..."

Je n'avais sans doute pas sauver les apparences, mais peut-être avais-je au moins arrondis les angles. Un peu. Un tout petit peu. J'ai presque envie de me mettre a rire pour que tout cela soit derrière nous. Si tu savais comme je me sens con...Tellement con d'être si peu confiant...en toi, en moi...j'ai tellement peur de tout perdre.
Je me sens si seul sur mon perchoir princier, mais en temps j'ai tellement de tout perdre si j'en descend. Que suis-je sencé faire?
Je regarde le temps qui passe, et je rêve. Je rêve d'avoir un jour le courage de faire le pas en avant qui me permettra d'être heureux. Il faut croire que je me complais dans mon malheur, et malgré tout ça je n'aime pas m'appitoyer sur mon sort. Les "moi je" et les "non mais moi..." n'ont jamais été ma signature, et je ne commencerais pas aujourd'hui....C'est ce que je croyais encore avant d'entrer dans ce café.
Mais tout ça tu le sais. Tu me cotoie depuis assez longtemps pour pouvoir dire que je ne suis pas du genre a me faire passer avant les autres. Que je suis pas quelqu'un de très tactile ni de très demonstratif. Mais est-ce que tu as remarquer, qu'avec toi, c'est différent? Que lorsque c'est toi qui m'etrein, lorsque c'est toi qui me parle, je ne me dégage pas, je ne fais pas semblant d'ecouter. As-tu remarquer que je fais pour toi des efforts que je ne fais pas avec les autres? Non sans doute pas, sinon tu aurais compris bien des choses sans que je n'ai a te le dire. Où alors tu le vois, tu le sais...Et tu joue avec moi? Tu fais l'idiot pour jouer? Non...non ce n'est pas toi...je dois cesser de preter oreille à ces voix sombres qui me susure du mal sur toi.

Je voix le serieux se poser sur ton visage alors que je te dis que tu connais bien la personne qui me rend si malheureux. Pourquoi? Encore cette question...Devrais-je te dire que personne d'autres que toi ne la connais aussi bien...? Ce serait encore pre que d'avouer...je devrais te dire que tu la vois, cette personne, chaque fois que tu peux voir ton reflet...mais ce serait encore pire qu'un coup de poignard alors que je suis incapable de reconstruire mon masque, et que je me suis mis a nu devant toi.
"Je le sais....mais je ne veux pas t'ennuyer avec ça..."

Je voudrais t'ennuyer avec...mais je ne sui pas près a te voir partir sans un regard en arrière pour l'idiot princier que je suis. Ah voilà...je recommence. Je me cache derrière ce moi que je deteste pour me detacher de la réalité. Je fuis. Mais je ne sais plus comment me proteger de tes mots, de tes regards...de tes étreintes.
"On a tendance à répéter nos erreurs. Mais crois-moi Roman, certaines personne ne valent pas la peine qu'on s'attache à elles à un point de non retour. Regarde plutôt autour de toi. Il y a des gens qui tiennent à toi. Pas pour ce que tu as, mais pour toi. Je sais que c'est difficile et que ça ne t'aidera pas, mais saches que si tu as besoin je suis là."

Pendant quelques secondes je te regarde, interdit. Tu ne sais pas ce que tu me demandes. La boule dans ma gorge grossit encore. Si je continue ainsi, je vais me mettre a pleurer. Ce sera bien ma veine.
Je passe une main dans mes cheveux, et je me masse les tempes. Assez. Tais-toi. Nen dis pas plus. Arrête....me dire de laisser tomber la personne qui me fais souffrir et de regarder autour de moi. Tu essaie de te convaincre toi même. Je sens l'espoir qui grandit et je me maudit de voir ça comme un bon présage. Ma chute n'en sera que plus dure encore.
"Je le sais...mais je crois bien que lorsqu'on est trop attaché a une personne on est prêt a beaucoup de chose...et je dirais même que "aimer à en mourir" est une expression qui me sied comme un gant"


Oui Jules, je serais prêt a mourir pour toi. Je serais pr^t a faire tellement de choses si tu me le demandais que des fois je me demande jusqu'où je serais capable d'aller.
"Je me demande même s'il ne respirerait pas mieux sans moi...si je n'étais pas là...s'il ne m'avait jamais rencontré...sans doute que même lui ne serait pas malheureux."

Ne fais pas attention à mes mots. Je ne sais plus ce que je dis. Oublies moi, juste quelques instant. Ca va passer. Je prends une grande inspiration. Elle est tremblante. J'essaie de reprendre le contrôle de mes emotions. Mais je me perds. Je ressens trop de choses pour arriver a me sortir la tête de l'eau. Je me noie. Et je n'aime pas ça. Quand je me sens perdu, je deviens mechant. Ne me regarde pas. Ne t'interesse plus à moi. Pour le moment c'est ieux pour toi. Parce que je vais finir par dire des choses que je vais regretter. Laisse moi...il faut que je me lève....que je parte....mais je suis incapable de bouger.
Je regarde l'horloge qui me dit que c'est bientôt l'heure de mon rendez-vous. Mais même ça, ça me semble insurmontable.
"Non Roman, tu as raison. C'est ma faute... Je parle toujours de moi et je n'ai jamais fais attention à toi... C'est juste complètement égoïste de ma part. Si je t'avais écouté, j'aurais peut-être pu t'aider. Mais regardes-toi... Je suis désolé."

Je secoue la tête. Je te regarde avec un air triste pendant quelques secondes avant de me reprendre.
"Je sais je ressemble a un zombie, je fais pitié. Ma maquilleuse aura du boulot tout à l'heure...plus que d'habitude."

Je ne reponds pas au reste. Parce que je ne veux pas que tu sois moins toi pour être plus attentif à moi. C'est justement parce que tu m'as ouvert ton coeur, moi qui ne suis pas du même rang social que toi, que je me suis attaché à toi. Si tu avais été comme les autres à faire des courbettes, tu m'aurais agacé. Alors non, je prefère encore en être là où je suis aujourd'hui...
Jules Capulet
Jules Capulet
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Dim 11 Sep - 23:01

I never said "Thank you"
Feat. Roméo

Dis pas ça, arrête de faire comme si t'as santé n'était finalement pas si grave que ça. Arrête de te faire du mal.

"Comment tu veux que je laisse tomber Roman ? Tu es peut-être fatigué, mais c'est vrai, j'aurais pas du dire ça, je sais bien ce que tu en penses et j'aurais pas du dire ça."

Je soupire et regarde ailleurs pensif quelques secondes.

"Ce que je voulais dire c'est que des gens comme moi sont certainement bien plus accessibles que des gens comme toi. Regardes-toi. Tu es mannequin, toute les filles t'adorent, tu n'es pas moins que Roméo, le tombeur de ces dames, un peu l'archétype même tu mec parfait. Ce n'est pas une mauvaise chose, mais n'attends pas à ce que les gens viennent spontanément vers toi en pensant que c'est gagné d'avance. Parce que ta réputation fait que ce n'est pas le cas. Mais moi je te connais et je sais que t'es un chic type. C'est pas le cas de tout le monde."

Pourtant même pour moi tu semble inaccessible. A cause de lui. a cause de ton père. A cause de moi. A cause de nous. Parce que je me mets des barrières tout seul, des barrières sans raison d'être. Des barrières invisibles. Tu ne veux toujours rien me dire. Tu ne veux jamais rien me dire. Tu restes sur tes positions. Je sais qu'un jour tu le feras. Quand tu seras près. Peut-être que tu le feras. Mais à l'heure actuelle, même si je t'aimais, même si j'en étais conscient, non je ne te le dirais pas, parce que tu as l'air trop déchiré pour que je ne te fasse ça.

"Tu devrais..."

Aimer à en mourir hein ? Je ne l'aime pas à en mourir. Je ne parle que de moi, mais c'est toi qui souffre le plus. J'ai envie de te prendre dans mes bras. Je ne peux rien faire pour toi. Je pose juste ma main sur la tienne et te regarde avec compassion.

"A moins que j'ai loupé quelque chose, je ne penses pas que tu sois particulièrement envahissant avec cette personne Roman. Je ne sais même pas qui elle est. Mais il faudrait être idiot pour ne pas voir ce qu'on rate. Promets-moi que si une telle pensée te traverse l'esprit et que je ne suis pas foutu de la voir tu viendra m'en parler avant de faire une bêtise."

Parce que si cette personne, aussi stupide soit-elle, vivrait mieux sans toi, moi je ne pourrais plus respirer, je serais perdu. Alors ne fait pas ça. Ne fais pas l'idiot ok ? Ça me rendrait malade. Attends encore un peu, attend que j'arrête d'être stupide. Attends que je vois enfin la réalité en face. Attends encore un peu s'il te plait. Même si c'est te demander l'impossible, même si je ne me le pardonnerais jamais, même si je ne te mériterais jamais, pardonnes-moi.

"Oublies ta maquilleuse ok, je ne te parles pas de ça, je te parles de ta santé là. Et puis même avec une gueule de zombie, je pari que t'as encore tout un harem à tes pieds."

Je prends un air rassurant, un sourire motivant, j'essaye, j'essaye de te remonter le moral, même si c'est compliqué. Oui, t'es toujours le même beau gosse. Tu ne changes pas. Mais peu importe la tête que tu as. Prends juste soin de toi. Reposes-toi, fait une pause.

"Honnêtement tu devrais faire une pause. Prends des vacances. T'en a besoin Romy. Prends du temps pour toi. Tu travailleras une autre fois."

Je regardes l'heure. Tu vas être en retard.

"Et faut que t'aille à l'hôpital. Je t'aurais bien accaparer encore un peu mais t'as besoin de soins. Je te raccompagnes. Enfin si tu veux bien de ma compagnie encore un peu..."

Je souris amicalement. C'est à moitié ironique, je pense que ma compagnie ne te dérange pas. Je le penses, mais je pourrais avoir une désillusion. Pourtant je ne te force pas.

Roman Hill
Roman Hill
Messages : 48

Lun 12 Sep - 0:46

Jules Capulet

Roman Hill

A lie for a smile

Peut-être bien que non tu n'aurais pas du, mais je te connaissais assez pour savoir que tu ne voulais pas me blesser. Je n'aurais pas du réagir comme ça. Mais à bien y reflechir, il y a des tas de chose que je n'aurais pas du faire aujourd'hui. Et pourtant je les avais faites quand même. Je n'arrivais plus vraiment a aligner deux pensées cohérente. Tu etais partout dans ma tête, et le peu où tu n'étais pas, n'étaient des murmures malsains du démon qui avait élu domicile sur mon épaule pour me sussurer à l'oreille que tu ne serait jamais interesser par un petit prince comme moi.

Des gens comme moi...des gens gens comme toi. Tu vois, encore une fois tu faisais la part des choses. Je secouais la tête en t'entendant parler ainsi. Je sais bien que tu as raison, que le monde pense de la même manière que toi. Mais je n'avais pas envie d'avoir cette étiquette sur le dos. J'en avais assez d'être "mieux" que tout le monde alors que je ne valais rien du tout.
"Je n'ai franchement pas envie de devenir la coqueluche de ces dames, ni même le centre de toutes les attentions. Je n'ai pas envie que l'on m'aborde avec l'idée que je suis inaccessible...je ne veux pas l'être. J'ai juste envie d'être moi...si tu savais comme parfois j'ai envie de tout envoyer en l'air, et de partir loin...pour vivre au jour le jour..."

Et si en plus je pouvais m'enfuir loin, avec toi ce serait encore mieux. Et cette idée me fait sourire d'un air reveur. Le premier vrai sourire avec un air un peu heureux que je t'offre depuis que je t'ai vu agiter la main à l'hopital. J'étais heureux de voir, j'ai fait exprès de venir avant...Mais tout cela m'a un peu trop retourner pour que je me rappelle pourquoi j'avais fait ce coix. Parce que je suis un indecrottable idiot. Amoureux de surcroit.
Mais je ne suis pas plus heureux que tout à l'heure, ni plus inaccessible. Je pense que si tu avais compris le sens profond de chaque de mes paroles, je serais parti en courant. Je ne sais pas trop où j'en suis...mais je ne suis pas du genre abandonner. J'ai un moment de lucidité a travers les ténèbres qui noircissent mes pensées.
"La prochaine fois, peut-être...j'ai besoin de faire le menage dans ma tête...et de dormir...surtout de dormir..."

La prochaine fois que je te verrais, je ne sais pas dans que état je serais. Maissi je continuais a ne pas dormir...tu viendrais me rendre visite à l'hôpital. Ca j'en étais certains. Je m'accrochais à tout ce qui je pouvais pour tenir encore debout...mais si j'avais eu le courage je me serais appuyer contre ton épaule, et j'aurais fermer les yeux. J'étais certains que là, aucun cauchemar ne seraient venus pour me pourir la vie.

Je pose mon regard sur toi. Je bois chacun de tes mots et pourtant mon coeur saigne. J'envahis ta vie plus que de raison, et tu ne le vois pas. Tu ne sais pas qui elle...oh si tu le sais, mais tu n'es pas prêt a le voir encore. Et il faut être un idiot pour ne pas voir ce que l'on rate. J'ai envie de rire...de rire comme si j'avais avalé du verre pilé. Alors dans ce cas...j'ai le droit de dire que tu es un idiot n'est-ce as? Même si je sais que je ne suis pas quelqu'un de facile a vivre, même si je sais combien je me lasse vite des gens et des choses parce que personne ne trouve grand interêt a mes yeux...sauf toi. Je n'ai jamais regretter notre rencontre, je n'ai jamais regretter le moindre de mes gestes envers toi...je ne me reconnais pas. Ce que tu as fait de moi est un inconnu que je vois dans le miroir chaque matin...mais je ne t'en veux pas. Je me demande juste si un jour j'aurais l'occasion de te dire tout cela.

Deja je sens que je pense plus facilement. Je n'ai rien dit. Notre relation n'est pas différent de ce que l'on était l'un pour l'autre il y a une heure. Je ne suis toujours qu'un ami. Un simple ami. Precieux sans doute, mais rien de plus qu'un ami. Cela fait mal, mais je commence a respirer de nouveau. Il va être l'heure de bouger, il faut que je me reprenne. C'est ainsi.

"Promets-moi que si une telle pensée te traverse l'esprit et que je ne suis pas foutu de la voir tu viendra m'en parler avant de faire une bêtise."


Je sursaute. Comme si cette phrase me fait l'effet d'une douche froide. Je baisse la tête d'un air penaud, comme un enfant que l'on prend la main dans le sac. Je ne peux pas faire de promesse que je ne suis pas sure de tenir. Ne fait pas de moi un parjure...je suis incapable de te promettre une chose pareil...parce que si je suis trop fatigué de vivre, je ne te dirais rien. Je ne veux pas que tu sache que tu es celui qui m'aura pousser a faire ce pas dans le vide, sans aucun moyen de me rattraper. Je veux que tu puisse vivre sans avoir le regret du "si j'avais du".
"Je ne peux pas te promettre ça...mais je n'en suis pas encore là..."

Ce n'était que de sombres envies. Des idées malsaines qui dansaient dans ma tête. Je n'étais pas encore passé à l'acte. Pas encore. Je t'offre un regard triste, et un pauvre sourire. Et ta main sur la mienne...j'ai tellement envie de la serrer. Et je le fais. Je pose la mienne sur la tienne. Elle semble si chaude a coté des miennes. C'est comme si je me voulais rassurant sur mon état mental. Et je sais que je n'étais pas du tout convaicant. Pardonne moi.

"Je ne veux pas d'un harem...je ne veux que..."


Mais le "toi" se bloque dans ma gorge, et je m'etrangle. J'avale ma propre salive de travers et je me mets a tousser. Involontairement mais c'est arrivé a point nommé. Je me tape sur la poitrine doucement, et prends une grande inspiration. Ca va mieux. J'ai l'air un peu idiot. J'ai faillit tout te dire. J'ai faillit me vendre. Mais non...il me faudrait encore deux ou trois jours sans dormir pour te dire tout ce ue je voulais te dire sans chichis et sans paillettes.

"Non. Si je ne fais rien je vais devenir dingue...Et je le suis déjà a moitié...au moins quand je travaille je ne fais ni cauchemars, et je ne tourne pas en rond...c'est mieux comme ça...quand je pourrais plus me lever, j'envisagerais d'arrêter...pour le moment j'ai besoin de me changer les idées."


Je regarde l'heure et pousse un soupir, avant de me lever. Les mains à plat sur le table, je reste comme ça quelques seconde. Juste le temps que le monde cesse de tanguer. Puis je souris. C'est un sourire d'homme blessé qui essaie de remonter la pente petit à petit, le sourire d'un homme brisé qui se reconstruit doucement...et je n'ai encore rien perdu. Tu vois, je ne sais pas mentir Jules. Je n'ai jamais su le faire. Je ne parveindrais pas te cacher bien longtemps tout ces sentiments que je nourris pour toi, parce qu'ils me tueront bien avant.

"Si ça me dérangeait, je serais pas venue deux heures avant...pour te voir..."


Je réalise mes mots trop tard. Mais je fais comme si de rien n'était. Je vais regler la commande, avant que tu ne dise quoique ce soit. C'est ma tournée. Et je sors du café, pour prendre un grande goulée d'air frais. Je me sens comme une fourmis lorsqu'elle sort de la fourmillière. Je suis completement perdu.
Jules Capulet
Jules Capulet
Messages : 23

Lun 12 Sep - 12:44

I never said "Thank you"
Feat. Roméo

Tu es mannequin, tu es célèbre. Mais tu ne le veux pas. Du a toujours voulu être dans l'ombre. Ce travail, tu ne l'as pas choisi plus qu'un autre. C'est la malédiction qui veut ça. Elle t’a enfermé dans ta propre image. Défends-toi Roman. Ne laisses pas le monde te dicter ton image. Ne les laisse pas faire de toi ce qu'ils veulent que tu sois. Affirmes-toi.

"Je te comprends... C'est ce à quoi j'ai aspiré toute ma vie. Mais ce n’est pas toujours facile. Quelque part la liberté n'a pas de prix..."

Lâches tout. Laisses-tomber ton travail, ta vie, lèves toi un matin et suis la voie que tu as choisis. Viens avec moi. Je ne me l'avoue pas encore, mais viens avec moi. Mais ne fais pas ça par dépit. Ne fais pas ça pour t'occuper l'esprit. Fais juste ce que tu as envie.

"Reposes-toi Roman, je pense que t'en a besoin. Prends des congés et vas faire une séance de spa ou quelque chose comme ça. Ça te fera du bien."

Mais tu es réticent à me promettre. Je ne te demande pas la lune. Je veux juste savoir, et je m'inquiète d'autant plus. Je m’inquiète parce que je vois la limite trop près. Et tu ne me dis rien. Je ne sais pas quoi faire. Ce sentiment d'impuissance et d'inutilité. C'est moi qui t’envahis. Je t’assomme de mes problèmes, mais regardes les tiens. Je ne suis pas au bord du gouffre. Mais regardes-toi. Qu'est-ce que je peux faire Roman ? Dis-le-moi. Qu'est-ce que tu veux ?

Tu as l'air de sombrer dans tes propres paroles, ça me rend triste. Tellement triste. J'aimerais tellement t'aider à remonter la pente. Je me promets de le faire. Même si je dois mettre ma vie en pause. Alors j'attends, suspendu à tes lèvres, dans l'espoir d'avoir enfin une réponse, mais la toux de prends. Je pose gentiment ma main sur son épaule.

"Hey t'étouffes pas Romy ! Restes avec moi hein ?"

Oui, reste avec moi. Il suffit parfois de quelques heures. Une journée, une circonstance, et on prend doucement conscience. Conscience de ce qui est devant nous, de ce qu'on a déjà, de ce qu'on est en train de perdre. Et ça me fait peur. Tes silences me font peur. Parce que je ne suis pas sûr de leur signification, tout comme je ne suis pas sûr de ce que j'essaye de me dire à moi-même. Mais il n'est plus dans ma tête. Pas maintenant.

Et puis ses mots arrivent. Je reste figer, réfléchissant, assimilant tes paroles. C'est pourtant clair, mais je ne sais pas si je veux les entendre. Parce que j'ai peur. Je t'observe, là, tu va payer la note et du sors. J'inspire profondément en secouant la tête, il faut que je me calme, c'est bon, tout va bien. Je sors sur tes pas, en silence. Ma présence te va, au contraire, si tu as besoin de mon épaule je te l'offre, peu importe le sens de tes paroles, pou l'instant j'attends. Je pose de nouveau ma main sur ton épaule et je te souris, avec tendresse et sincérité. Je me dirige vers l'hôpital t'attendant. N'abandonnes pas Roman, n'abandonnes pas. Tout est possible si tu te donnes la peine d'essayer, même avec moi. Surtout avec moi.

"Je te laisserais pas Romy, comptes sur moi. Je compte bien te changer les idées."


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