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Un cours particulièrement particulier

Sindbad
Sindbad
Le Blaireau des Sept Mers
Messages : 278

https://marchens-destiny.forumsrpg.com/t34-du-rhum-des-femmes-et
Ven 30 Oct - 18:55


Un cours particulièrement particulier

 
Mary ~  Sindbad

C’était encore une belle journée qui s’annonçait. Le soleil brillait dans le ciel, un vent agréable soufflait sur la ville. Un temps idéal pour prendre la mer, songeait notre cher Sindbad, en train de marcher tranquillement dans la rue. Mais partir à l’aventure ne faisait pas partit de ses projets pour la journée, étant donné le manque de moyens dont il disposait. Il avait beau avoir toute la bonne volonté du monde, le fait de ne pas avoir de navire était un détail non négligeable. Et il n’avait toujours pas trouvé de solution à ce problème épineux. Mais qu’importe ! Après tout, cette ville était un endroit très intéressant. Et elle avait le mérite de ne pas renfermer quelques dangers mortels. Enfin, pas à sa connaissance, en tout cas. C’était un endroit à priori tranquille, mais Sindbad s’était habitué à tout de même rester sur ses gardes, on ne sait jamais. Et puis, le comportement des habitants était parfois…étrange… Pas dangereux, mais étrange. Souvent, il voyait des personnes se balader dans la rue, une main collée sur l’oreille, semblant tenir un objet inconnu, et en train de parler tout seul. Sindbad avait d’abord pensé qu’il s’agissait là d’une sorte de prière, mais quand il avait entendu quelqu’un dire « Hey ! Salut ! On se fait une bouffe chez moi ce soir ? » il avait commencé à en douter sérieusement.

Enfin bref ! Qu’allait-il faire de cette journée ? Déjà, aller manger un morceau, parce qu’il commençait à avoir faim… et puis après, il passerait sans doute au bar quelques minutes, histoire de… quelques minutes… il fallait comprendre par là plusieurs heures, mais bon. Bref, combien il avait encore sur lui ? Il s’arrêta pour fouiller ses poches à la recherche de quelques piécettes, mais il fut incapable d’en trouver. Et merde ! Avait-il déjà tout dépensé ? Comme ça allait vite… Il n’avait rien pour même parier au poker et tenter de gagner plus. Bon eh bien il restait la bonne vieille méthode. Faire les poches des gens. Dire qu’avant, quand il était gosse, il volait sa nourriture pour survivre. Maintenant, il volait l’argent pour payer la nourriture. Oui, dit comme ça, ça sert à rien mais c’est nettement plus pratique. L’argent, contrairement à la bouffe, ça se conserve. Quoi que, dans le cas de Sin, ça se conservait plutôt mal.

Bon eh bien il ne lui restait plus qu’à partir à la pêche ! En plus, par cette belle journée, il y avait beaucoup de monde dehors. Il se dirigea donc de manière tout à fait innocente et naturelle vers une victime choisie au hasard. Cette victime s’avéra être une femme, blonde, pas spécialement très grande, mais il ne pu en dire d’avantage étant donné qu’il la voyait de dos. Elle portait un sac dans le dos, ce qui semblait assez original étant donné que la plupart des femmes qu’il avait vu jusqu’ici avaient plutôt un sac qu’elles portaient à la main. Ce qui n’était pas très pratique, ni pour elles, ni pour lui. Parce que comme elles le portent à la main, il faut aller vite, sinon c’est suspect, et comme il y a toujours un bordel pas possible dans ces sacs, il avait plus de chance de se retrouver avec un de ces tubes bizarres qui renfermaient une barre de couleur flashy qui aurait pu servir pour faire des peintures de guerre*, plutôt qu’avec une bourse pleine de pièces. Voilà pourquoi s’attaquer aux hommes était toujours plus simple. Surtout aux ivrognes, mais là, il n’y avait plus aucun challenge.

Du coup, le sac dans le dos, ça l’arrangeait. Et c’était maintenant que ses talents de voleurs entraient en jeu. Des années d’entraînement pour arriver à la perfection. Il cala sa vitesse pour aller un chouilla plus vite que sa cible. Il se rapprocha et sans ralentir, il entreprit d’ouvrir le sac délicatement –si si, Sindbad peut être délicat- et discrètement –ouais, il peut aussi être discret, on en apprend des trucs-, avant de prendre ce qui, selon lui, renfermait l’argent de la personne et de tout refermer. La manœuvre avait été rapide. Son rythme de marche n’avait pas changé. On avait l’impression qu’il avait juste dépassé la jeune femme et rien de plus. Mais au moment où il passa devant elle, il lui avait bel et bien dérobé…son bien, qui avait trouvé une nouvelle place dans sa poche. Ceci dit, il avait eu le temps de voir des choses, dans ce sac… des choses qui n’avaient rien à y faire… Il était presque sûr d’avoir vu un œil là-dedans…. Il continua d’avancer de manière naturelle, sans accélérer, sans chercher à fuir, pour ne pas éveiller les soupçons, puis il disparut à un tournant de rue.

Une fois qu’il fût bien sûr d’être suffisamment loin, il observa les fruits de son dur labeur. Et victoire ! Des pièces ! Mais bon, ça n’avait pas l’air bien folichon… Il pouvait passer à la taverne pour faire fructifier tout ça… ou alors aller piller quelqu’un d’autre.  Il avait repéré deux-trois personnes qui se baladaient encore en parlant tout seul avec le truc collé sur l’oreille. Les dévaliser allait être un jeu d’enfant.

Spoiler:
Anonymous
Invité
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Sam 31 Oct - 18:23







Un cours particulièrement particulier

Feat. Sindbad & Mary Watson






Dans la morgue de StoryBrook, peu de cadavres s'y trouvaient et Mary ne travaillait pas vraiment. Les meurtres semblaient étrangement rare dans cette petite ville. Miss Watson avait été si contente de découvrir que les femmes étaient égales à l'homme dans ce monde qu'elle s'était empressée de reprendre la morgue. Quel ennui!!! Il lui arrivait qu'un seul cadavre par mois, maximum et ils se donnaient rarement pour l'étude de la science. N'y avait-il pas de digne criminel ayant des envies de meurtres dans cette ville? C'était beaucoup trop calme pour l'ancien détective consultant de Scotland Yard qui adorait résoudre des crimes. La dernière fois qu'il en avait eu un, c'était monsieur Gold qui avait presque été tué pour son ennemi de toujours, un certain Kellian Jones. Elle avait lu les faits dans le journal «The Mirror», mais elle sentait que le propriétaire de la boutique d'antiquité mentait.

Aujourd'hui, elle accueillait son premier cadavre, un homme de 90 ans qui offrait généreusement son corps pour ces fameuses expériences. Folle de joie comme une femme lors des soldes, elle préparait le tout avec entrain. Un beau spécimen à disséquer! Pour commencer, elle pris un outil assez particulier. Avec sérieux, elle frappait la peau du mort avec le fouet encore en encore sans prendre de poses. Bon, d'accord. Elle y prenait peut-être un peu trop plaisir... Au point qu'elle rapportait du travail à la maison. Elle se rappellerait toujours de la réaction de John lorsqu'il ouvrit le frigidaire et qu'il découvrit son sujet.

- Il y a une tête... UNE PUTAIN DE TÊTE!

Elle ne pouvait s'empêche de le trouver drôle malgré qu'elle comprenait qu'il ne veuille pas d'une tête coupée parmi des aliments frais.

« Bon, je vais attendre deux heures pour voir quelles bleues se formeront, dit-elle lorsqu'elle décida qu'il en avait eu assez. Je verrais bien si son alibi se tien, songea la femme.»

Parce que oui, Mary Watson enquêtait sur une affaire. Par surprenant venant de l'ancienne Sherlock Holmes. Elle ne pouvait pas s'en empêcher même si elle savait qu'elle devait laisser son ancienne vie de côté. Elle aimait l'aventure depuis tellement longtemps qu'elle devait se trouver dans son sang. Ce qu'ignorait son mari ne pouvait lui faire de mal, non?

Donc, voilà... Il ne restait qu'à patienter, mais elle ne tenait jamais en place bien longtemps. Elle devait faire quelque chose, mais quoi? Elle devait faire de courses, de toute façon. Ainsi, elle sorti de son lieu de travail et elle se dirigea vers le supermarché (oui oui, en laissant le cadavre sur la table de travaille). Il manquait du savon, du déodorant et autres produits féminins nécessaires dans ce lieu étrange. Faut dire qu'elle ne s'y connaissait pas vraiment et que malgré toute sa bonne volonté, elle ne comprenait pas vraiment à quoi ces objets servaient...

Avant de quitter son poste, elle avait pris son sac à dos. Dès son arrivée, on lui en avait donné un pour ranger ses effets personnels. On pouvait y trouver des nombreuses choses, mais rien qui ne ressemblait de près ou de loin à du maquillage. De nombreux pots remplis d'œils, d'oreilles ou de langues humaines provenant du monde victorien s'y entassaient. De plus, caché dans une pochette secrète, un pistolet futuriste y paraissait attendre un danger imminent. Mary n'avait jamais été une femme normale...

Soudain, un homme la dépassa. Elle n'aurait pas réagi s'il n'avait pas fait une petite erreur dans son agissement. Il marchait comme si rien n'était, mais il ne semblait pas quoi faire de l'une de ses mains refermées en poing. Elle s'arrêta et pris son sac pour l'observer. Il était ouvert. Le salaud, elle n'allait pas le laisser filer! Malheureusement, il tourna à l'angle et disparu.

« Mon pauvre bourge... Tu crois vraiment que tu vas t'en sortir comme ça? Je connais cette ville comme ma poche puisque j'ai mémorisé la carte de Storybrook par cœur. Je vais t'apprendre ce qui arrive aux idiots qui tentent de me voler...»

Elle attrapa son flingue, referma son sac à dos et le remit sur son dos avant de prendre une ruelle pour prendre un raccourci. Il était maintenant devant elle et il lui faisait dos. Elle lui sauta dessus et le fit tomber sur le sol en béton avant de placer l'objet contre la tempe de l'inconnu.

- Rendez-moi mon argent et je vous libère, chuchota-t-elle à son oreille...



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Sindbad
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Dim 8 Nov - 16:51


Un cours particulièrement particulier

 
Mary ~  Sindbad

Une fois l’argent empoché, Sindbad entreprit de trouver un endroit où il pourrait acheter de quoi se mettre sous la dent. Cependant, il doutait sincèrement d’avoir assez d’argent pour se payer quoi que ce soit. Oui, il pouvait aller à la taverne et jouer au poker pour empocher plus, mais non. La taverne, ce serait pour après. Enfin le bar. Décidément, il ne s’y faisait pas à cette appellation. Autant pour un restaurant de poissons et fruits de mers, il aurait trouvé ça logique, autant pour un endroit où on va boire… là, la logique lui échappait. En plus, ce n’était pas comme si les cocktails avaient des noms de poissons. Enfin bref, c’est pour cela que sur le chemin, il observait, l’air de rien, les passants, histoire de trouver une nouvelle victime pour remplir ses poches de petites pièces ou de billets. Parce que dans ce monde, les bouts de papiers verts, ça a de la valeur. A cette enseigne, tout le monde pouvait être riche. Enfin, y a des trucs, des fois, il ne faut pas chercher. Et puis des trucs bizarres, il en avait déjà vu pleins alors ce n’était pas ça qui allait l’étonner.

Future victime droit devant. Sindbad avait repéré un homme encore en train de parler tout seul. Bref, un type qui n’allait absolument par faire attention à ce qui allait se passer. C’était presque trop facile. Non, enlevez le « presque ». C’était carrément trop facile. Il recommença l’opération comme précédemment, à le suivre d’un air tout à fait naturel. Il rigolait tellement intérieurement. C’est fou comme les gens du coin n’étaient absolument pas méfiants, si bien qu’ils se baladaient da la rue sans faire attention. Mais pour le coup, il ne valait pas mieux, car lui non plus de faisait pas attention. C’est pourquoi il fût plus que surprit de se faire sauter dessus et de se retrouver face contre terre en l’espace de quelques secondes, juste avant de réitérer son crime, avec en bonus un truc collé sur sa tempe, qu’il devina sans problème être le canon d’un pistolet. Qu’est-ce que quoi comment !?

- Rendez-moi mon argent et je vous libère, chuchota-t-elle à son oreille...

Lui dit une voix féminine à son oreille. Attend, c’était quand même pas sa victime numéro 1 tout de même ! SI ? Etant donné qu’elle parlait d’argent, c’était probable. Mais il était sûr qu’elle n’avait rien vu ! Si ça avait été le cas, elle aurait directement réagit, crié au voleur, des trucs comme ça. Or il avait pu s’éloigner sans qu’elle ne fasse rien. Elle s’en serait rendu compte après et elle aurait comprit que c’était lui ? Elle avait l’air pas mal vif d’esprit vu qu’il l’avait dépouillé seulement quelques minutes auparavant. Quant à savoir comment elle avait deviné que c’était lui le coupable, ça… Remarque, elle ne devait pas être si vive d’esprit que ça, étant donné qu’elle le pointait avec un pistolet dans un endroit où il pouvait y avoir des témoins à foison. Et puis d’ailleurs…un pistolet quoi… c’était pas un chouilla excessif comme réaction ? Surtout pour trois pauvres pièces quoi. C’est dingue comment les gens sont attachés à ces petits trucs. Ils n’allaient pourtant pas en mourir s’ils perdaient juste ça. Et d’ailleurs, si les gens étaient plus enclins à partager, on vivrait dans un monde beaucoup plus sympa pour tout le monde. Mais bon, c’est toujours ceux qui ont plus qui donnent le moins…

Bon, ce n’était pas vraiment le moment de philosopher sur la question. Tout cela lui apprendra à baisser sa garde. Mais si on peut même plus se détendre en pleine rue dans une ville normale, alors où va le monde, je vous le demande ? Il n'était clairement pas en position pour riposter, le nez dans le béton et un pistolet sur la tempe. Il pouvait essayer de chopper rapidement le poignet qui tenait l'arme et retourner la situation à son avantage mais c'était un peu risqué, des fois que la personne qui tenait le flingue ne soit une excitée de la gachette. Mais en aucun cas il ne se montra intimidé par l’arme pointé sur sa boite crânienne. Non, il avait connu bien pire. Et en plus, il n’aimait pas perdre la face. C’est pourquoi il répondit d’un air tout naturel :

-Vous comptez me tirer dessus en pleine rue ? C’est pas bien futé. Laissez-moi me relever, qu’on puisse régler ça entre personne civilisées.

Pour une fois que c’était possible. Parce que discuter avec des cannibales ou des monstres, ça abouti rarement à des échanges et des situations civilisés. Il y en a qui ont essayé. Généralement, on ne retrouve que leurs ossements. Alors pour le coup, si pour une fois, il pouvait éviter d'avoir à en venir aux mains, ce serait sympa quoi...
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Invité
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Sam 14 Nov - 16:28







Un cours particulièrement particulier

Feat. Sindbad & Mary Watson







-Vous comptez me tirer dessus en pleine rue ? C’est pas bien futé. Laissez-moi me relever, qu’on puisse régler ça entre personne civilisées.

- Comme vous voudrez, matelot, mais vous n'avez pas intérêt de vous enfuir...

Elle se releva et lui fit fasse en braquant toujours l'arme sur lui. Une chose était sûre, elle se fichait pas mal du public qui les observaient avec des yeux ronds. En étant Sherlock Holmes, elle avait déjà fait bien pire que de menacer un voleur. Harponner un cochon mort semblait un bon exemple, mais c'était une autre histoire.

- Sachez, de plus, que je n'ai jamais eu l'intention de vous tirer dessus, mais comme vous insistez...

Alors, sur un coup de tête, elle appuya sur la gâchette en même temps que des cris paniqués. Par contre, il n'y avait pas de balles. C'était de l'eau qui sorti du canon pour arroser la chemise du voleur.

- Fusil à eau, dit elle avec un petit sourire. Il semble vrai, n'esse pas? Je ne suis pas idiote. Je sais bien que menacer quelqu'un avec une vraie arme me mènerait derrière les barreaux.

Mary se mit à jongler avec son jouet en plastique en marchant en rond autour du voleur avec l'espoir de le rendre nerveux. En même temps, elle se cherchait un plan B pour le moment où il s'enfuirait. S'il s'enfuyait, bien sûr... Parce qu'en fait, il se trouvait que son don de déduction rendait tellement le commun des mortels perplexes qu'ils se contentaient de l'écouter sans même bouger le petit doigt. Juste assez pour agir en somme.

- Vous êtes marin... Non, en fait vous étiez capitaine d'un navire! Je regarde vos cheveux longs, vos habits d'une époque lointaine ainsi que votre posture. Vous semblez trop sûr de vous pour n'être qu'un petit matelot de rien du tout. Pourtant, je vois aussi sur vos mains que vous faites couler tous vos navires. Derrière vos ongles, il reste encore quelques morceaux d'algues et cela me surprendrait fort que vous vous amusiez à faire trempette avec les requins. Dans tous les cas, vous êtes célibataire puisqu'il n'y a aucune marque d'alliance qui apparaît sur votre annulaire gauche. Peut-être que vous êtes trop solitaire ou seulement parce que les femmes vous trouvent pathétique. Ah... Je vois aussi que vous aimez le Rhum plus que de raison! Sur votre chemise, je peux y voir de nombreuses vieilles tâches d'alcool. Vue la couleur, je suis portée à dire du Rhum.

Madame Watson se souvint de ce moment où elle avait rencontré John. Il ne comprenait absolument pas comment elle avait pus deviner toutes ces informations sur lui en à peine quelques secondes. Il croyait que cet inconnu avait fit des recherches sur lui. Voyons, pas Sherlock Holmes! Son cerveau était certainement l'un des plus extraordinaires. Elle se doutait bien qu'après sa mort, les scientifiques se battraient pour l'avoir à défaut de ne pas avoir celui de Mycroft.

- Je sais ce que vous vous dites, très cher. Qu'il sera facile de vous enfuir face à une femme armé d'un jouet, mais n'en soyez pas si sûr. J'étais la meilleure en boxe, en karaté et même en escrime. Je serai capable de vous retrouver et de vous trainer dans le bureau du shérif. Par contre, je n'ai pas envie de le faire. Alors, je vous propose un marché. Vous m'enseignez tout ce que vous savez sur la navigation et je ne vous dénoncerais pas. Je vous offrais même un verre au Rabbit Hole, mais juste un! Je veux que vous soyez assez sobre pour me transmettre vos connaissances. Alors, marché conclu?

La trentenaire blonde tendit la main au pouilleux devant elle.

- Ho, en passant! Je m'appelle Mary Watson et vous... Je dirais que vous êtes Sindbad. Non, ne me demandez pas comment je le connais. Je le sais, c'est tout.



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Dim 22 Nov - 17:14


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Mary ~  Sindbad

La petite dame laissa Sindbad se relever, toujours en braquant son arme sur lui. La plupart des voleurs de base étage seraient sans doute en panique devant une telle situation. Mais notre marin avait connu pire, bien pire. C’est pour cela qu’il n’était pas inquiet outre mesure. Il avait mille et une façons de s’en sortir. Pour la simple et bonne raison qu’il s’appelait Sindbad et qu’il n’allait pas flipper pour si peu. Mais cela ne l’empêcha pas de manquer un battement lorsque la femme appuya sur la détente de son arme. Heureusement, elle avait été très gentille et avait prévenue avant. Sindbad pu faire un pas de côté pour commencer à esquiver. S’il y avait eu une balle, il aurait été blessé, mais grâce à son esquive, ça n’aurait pas été mortel.

Mais il n’y avait pas eu de balle. A la place c’était de…de l’eau… ?...Quoi ?

- Fusil à eau. Il semble vrai, n'esse pas? Je ne suis pas idiote. Je sais bien que menacer quelqu'un avec une vraie arme me mènerait derrière les barreaux.
-Pour sembler vrai, il semble vrai…

Sindbad regardait la tache d’eau qu’il avait sur sa chemise, puis l’arme. Une seule question : pourquoi ? Sérieusement. Un pistolet qui balance de l’eau… pourquoi ? Juste pourquoi ? Encore une nouveauté de ce monde bizarre ? Et combien de trucs inutiles ils avaient encore inventés ? En pendant ce temps, l’autre se mit à faire tout un monologue sur…lui ? Et impossible d’en caser une. Quand elle parlait de tous ses navires qu’il avait fait couler, il ouvrit la bouche pour répliquer, mais elle continuait, sans s’arrêter. Mais… mais !!! Et genre il a quelques morceaux d’algues derrière les ongles… ah bah ouais en fait. Le marin se mit à gratter lesdits morceaux pour les enlever. Et puis elle continuait… à quoi ça rimait de lui dire un paquet de trucs qu’il savait déjà ? Merci, je suis Sindbad, je sais encore que je suis capitaine de navire, pas besoin qu’on me le dise quoi. Elle essayait de prouver quoi ? Aaaaah ça y est il y était. Elle l’avait reconnu. Après tout, il était le grand Sindbad. Elle avait sans doute entendu parler de lui et de ses exploits ! Même si elle semblait plus se moquer de lui qu’autre chose. Mais Sindbad la laissa poliment finir son petit monologue.

- Je sais ce que vous vous dites, très cher. Qu'il sera facile de vous enfuir face à une femme armé d'un jouet, mais n'en soyez pas si sûr. J'étais la meilleure en boxe, en karaté et même en escrime. Je serai capable de vous retrouver et de vous trainer dans le bureau du shérif. Par contre, je n'ai pas envie de le faire. Alors, je vous propose un marché. Vous m'enseignez tout ce que vous savez sur la navigation et je ne vous dénoncerais pas. Je vous offrais même un verre au Rabbit Hole, mais juste un! Je veux que vous soyez assez sobre pour me transmettre vos connaissances. Alors, marché conclu?
-A vrai dire, je me demandais plutôt ce que c’était que votre petit pistolet qui crache de l’eau.

Ouais non, la fuite, non… c’est vrai qu’il n’y pensait pas le moins du monde. C’est bon, il n’allait pas en faire tout un plat pour trois pièces. Il pouvait bien lui rendre, à la petite dame, elle l’avait bien méritée. Oui, il avait le toupet de penser qu’elle avait méritée de récupérer son propre argent.

-Ceci dit, je ne serais pas contre un petit verre ! Marché conclu.

Et il serra la main que la jeune femme lui tendait. S’il écrasait ses doigts, se n’était pas volontaire, mais Sindbad avait une forte poigne et il ne se rendait pas compte qu’il serrait toujours la main des gens un peu trop fort.

- Ho, en passant! Je m'appelle Mary Watson et vous... Je dirais que vous êtes Sindbad. Non, ne me demandez pas comment je le connais. Je le sais, c'est tout.
-Oh j’ai une petite idée de comment vous le connaissez.

Le tout accompagné d’un sourire colgate et d’un clin d’œil. Voilà, elle venait d’avouer elle-même qu’elle le connaissait ! Mais après tout, qui ne le connaissait pas ? Apparemment, un peu trop de monde dans cette ville monotomne. Ça faisait plaisir de voir quelqu’un avec un minimum de culture générale ici.

-Oh et si vous me payez un verre, je pense que je ferais mieux de vous rendre ça.

Dit-il en jetant la bourse contenant les pièces pour qu’elle la rattrape au vol. Et sur ce, en route pour le Rabbit Hole ! C’est drôle comment les évènements le poussaient souvent dans cet endroit. Voilà qui était un changement d’emploi du temps plutôt sympathique. Tant pis, il mangera plus tard. Quand on a manqué de mourir de faim à plusieurs reprises, on est capable d’attendre une heure ou deux quand on a juste l’estomac qui commence à envoyer des signaux de son mécontentement. Et puis, pour une fois qu’il avait quelque chose à faire. Parler d’un sujet qui l’intéressait. Il n’allait pas se priver.

-Alors comme ça vous vous intéressez la navigation ? Vous n’avez pas l’intention de prendre la mer au moins ?

Dit-il en riant. Ah une femme qui navigue, là on aura vraiment tout vu.
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Anonymous
Invité
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Dim 14 Fév - 15:47







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Feat. Sindbad & Mary Watson







Lorsque le dénommé Sindbad lança son portefeuille vers elle, Mary l'attrapa au vol avant de le remettre dans son sac à dos. Ainsi, elle se mit en marche pour se rendre au Rabbit Hole avec le marin à ses côtés. Elle n'y avait jamais mis un pied depuis son arrivée. Principalement, comme n'importe quel anglais de ce nom, elle aimait le thé et cela lui suffisait amplement. Elle espérait seulement que ce corps tenait l'alcool. Elle n'osait pas imaginer la réaction de John s'il devait venir chercher sa femme dans un bar en compagnie d'un homme qu'il ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam.

-Alors comme ça vous vous intéressez la navigation ? Vous n’avez pas l’intention de prendre la mer au moins ?, demanda justement l'idiot en question.

Elle haussa un sourcil avant de lui jeter un regard mi- curieux mi- courroucé. Non, elle ne se sentait pas vexée par cette allusion parfaitement sexiste (le regard de l'homme disait parfaitement que la place d'une femme se trouvait sur la Terre ferme) puisqu'elle est née en tant qu'homme. Non, seul le fait qu'il puisse songer à de telles idioties courrouçait l'ancien détective. Certaines femmes savaient parfaitement naviguer sur les mers malgré qu'elles paraissaient peu nombreuses dans son monde. Pour avoir disséqué de nombreux cadavres, miss Watson savait parfaitement que la différence entre l'homme et la femme ne se situaient pas dans le cerveau.

- Ne vous inquiétez pas, répondit-elle. Disons seulement que je ne suis pas n'importe qui.

C'était très près de l'euphémisme pour une personne qui vénérait presque son intelligence tel un dieu. Elle était réaliste et elle savait ce qu'elle valait. Elle se nommait peut-être Mary Watson, mais elle restait Sherlock Holmes et elle n'allait surement pas devenir une parfaite petite dame de maison. Elle aimait l'action, le danger et la mort. Pourtant, elle se trouvait lâche malgré tout. Elle mentait à son mari et elle le laissait aimer une femme qu'elle n'avait jamais été. S'il savait... Elle avait besoin d'un verre!

Les deux personnages poussèrent la porte du bar. L'ambiance lui rappelait ces pubs remplis d'hommes malfamés. Seule différence, les femmes s'y trouvant ne travaillaient pas toutes à cet endroit et elles pouvaient profiter de l'endroit sans les regards mesquins des hommes sans, toutefois, pouvoir éviter leurs regards pervers. Miss Watson ne put retenir une grimace lorsqu'elle vit un couple s'embrasser avec trop de passion. Les gens dans cet endroit n'avaient aucune classe! Elle se dépêcha à s'installer sur un tabouret en fasse du barman. Une barbe bleue, tien donc? Cela lui rappelait quelque chose, mais elle ne pouvait pas s'en souvenir. Peu importe, elle ne se trouvait pas là pour faire des suppositions.

- Bonjour monsieur, je vais prendre ce que vous possédez de plus fort et laisser la bouteille sur la table. Je vais payer la consommation du mendiant à côté de moi.

Son attention fut portée vers l'autre barbu qui paraissait fort surpris. Elle se demanda pourquoi certains hommes arboraient autant de poiles au menton. Un gentleman bien comme il faut se rase de prêt. Ne connaissaient-ils pas la joie du rasoir? Elle se détourna de lui pendant quelques secondes pour remarquer un homme qui mettait de l'argent dans une drôle de machine qui se mit à cracher un bruit horrible pour les oreilles. Bon sang! Ils avaient enfermé des démons dans cette boite avec l'intention de les faire crier?! Elle avait bien fait de demander la bouteille. Elle ne survivrait pas longtemps dans cet endroit sans ce fameux liquide.






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