Peut-être un peu d'aide

Elsa marchait dans les rues de Storybrooke, elle cherchait sa sœur, encore inquiète de tous ses nouveaux engins qu'elle ne connaissait pas. La jeune Reine découvrait un monde, elle avait peur à chacun instant, ses mains avaient gelée plus d'une fois. Et à chaque fois, elle avait faillit transformer ce monde en glace. Et pour l'instant, elle n'avait aucune raison de croire que ces gens puissent cacher consciemment Anna. Mais elle devait la retrouver, pour s'assurer qu'elle était saine et sauve. Elsa avait réussi à demander de l'aide à un des habitants de cet étrange royaume, il lui avait indiqué, cet endroit Un poste de police, c'était des gens qui aidaient les autres avec leurs soucis, notamment pour retrouver les gens disparus. Elsa espérait y trouver de l'aide, la jeune Reine se trouva devant la porte et poussa cette dernière, pour entrer dans l'immeuble, afin de pouvoir trouver de l'aide à l'intérieur.

Mais quelqu'un arriva de l'autre côté et ils se bousculèrent. Elsa recula vivement, en plaçant ses mains dans son dos. La première raison pour qu'il ne voit pas ses pouvoirs magiques, on ne sait jamais. Et la seconde pour éviter de lui faire mal, en touchant par mégarde. Elle avait déjà faillit transformer un pirate en esquimau glacé, autant pas faire la même chose avec cet homme.
"Pardonnez-moi!" fit-elle en baissant la tête. Elsa était Reine, elle n'avait pas l'habitude de s'excuser, mais elle n'avait pas vraiment envie de perdre du temps, surtout qu'il ne pouvait pas savoir qui elle était. Grâce au capitaine et sa main en crochet, elle savait déjà certaines choses sur cette ville, mais elle avait sans doute beaucoup à apprendre. Et il vaudrait peut-être plutôt que trop tard. Moins elle comprendra ce monde, et plus elle aura peur, et la peur rendrait ses pouvoirs incontrôlables, et on sait ce qui arrive quand elle ne contrôle plus ses pouvoirs. Ce serait dommage de transformer cette ville, en une terre gelée.
"Dites-moi, est-ce ici qu'on peut demander de l'aide?" interrogea la jeune Reine, elle ne voudrait pas s'être trompé d'endroit.

PS : J'ai placé notre RP chronologiquement parlé assez tôt dans l'intrigue d'avant. J'espère que cela te convient?

Désert. C’était visiblement l’adjectif le plus adapté pour décrire le poste de police en cet après-midi. Et je dis « visiblement » parce que « auditivement », bien que plus correct pour notre musicien, est un terme bien moins utilisé. Enfin peu importe. Toujours est-il que notre Sebastian –Pody pour les intimes- était seul dans ce poste. Cela n’était guère étonnant après tout. Avec toutes ces agitations qui remuaient la ville ces derniers temps, tout le monde était très occupé. Mais que faisait-il là, lui ? Non, Sebastian n’était pas soudainement devenu une petite racaille de pacotille et il n’était pas là pour avoir commit un quelconque délit. La raison de sa présence ici était toute autre. Un peu plus tôt dans la journée, il avait trouvé ce qu’il avait reconnu comme étant un portefeuille sur le trottoir. Ne pouvant identifier à qui il appartenait pour des problèmes de visibilité évidente (regarder la photo sur la carte d’identité ou simplement le nom, on ne dirait pas comme ça, mais c’est diablement compliqué lorsqu’on est aveugle), il avait décidé de le ramener au poste pour que des gens compétents se chargent de cette histoire. Mais malheureusement, les gens compétents susnommés semblaient être occupés à utiliser leurs compétences ailleurs. Il avait d’abord attendu quelques minutes, puis il s’était décidé à laisser le portefeuille sur le bureau en laissant un petit mot explicatif afin de rejoindre son lieu de travail.

Sa canne dans une main et son étui comportant son précieux violon dans l’autre, il se dirigea vers la porte de sortie, l’esprit rêveur. Sur la route pour se rendre à son magasin, juste avant de tomber sur ce fameux portefeuille, il s’était trouvé très inspiré et avait un nouvel air qui lui trottait dans la tête. Depuis lors, il ne pensait quasiment plus qu’à cela et il lui tardait de retranscrire le fruit de sa créativité et surtout de le travailler, de le jouer. C’était en partit pour cela qu’il avait décidé de ne pas s’attarder d’avantage. Imaginer un air, c’est une chose, l’entendre en est une autre. Et c’est parce qu’il avait l’esprit dans les nuages qu’il ne fit pas attention au moment d’ouvrir la porte et qu’il bouscula malencontreusement une personne semblant aller en sens inverse.

-Pardonnez-moi!
-C’est ma faute, j’avais l’esprit ailleurs, je vous pris de m’excuser.

Ah c’est malin ça. Voilà ce qui arrive quand on ne fait pas attention. En général, il était assez attentif à ce qu’il faisait, justement pour éviter ce genre de choses. Mais bon, on ne se refait pas. Lorsqu’il a la musique dans la tête, il lui était beaucoup plus difficile de rester concentrer sur le reste. Et Dieu sait que la musique est le thème qui revient le plus souvent avec lui. Enfin, là n’était pas la question. Comme pour se faire pardonner, il s’écarta de l’entrée pour laisser passer la jeune femme. Galanterie oblige.

-Dites-moi, est-ce ici qu'on peut demander de l'aide ?
-Eh bien, en général oui, mais j’ai bien peur que pour l’instant, il ne vous faille prendre votre mal en patience. Il n’y a personne.

Et sur ce, il aurait pu partir sans demander son reste, mais non. Parce qu’il était ce qu’il était. Et qu’il lui avait semblé décerner une pointe d’inquiétude dans la voix de la jeune femme. Ce qui est normal d’ailleurs lorsqu’on vient au poste de police demander de l’aide. Et il n’était pas trop mauvais pour déterminer l’état d’esprit d’une personne en fonction de l’intonation avec laquelle elle parlait. Il n’avait pas la possibilité de s’aider des expressions faciales, alors forcément, il s’était rabattu sur autre chose. Enfin, dans tous les cas, il ne pouvait se résoudre à laisser la jeune femme avec son problème et partir comme si de rien n’était. Son côté serviable avait reprit le dessus. Après tout, peut-être qu’il pourrait aider. Sait-on jamais, le portefeuille trouvé un peu plus tôt était peut-être le sien, et cela pourrait être la raison de la présence de cette inconnue ici. Il s’adressa donc à elle avec un sourire qui se voulait rassurant, même si son regard vide n’aidait pas forcément dans ce sens.

-Mais si c’est dans mes cordes, je serai ravi de vous apporter mon aide.

Parce qu’une personne bien élevée ne laisse pas les demoiselles en détresse se débrouiller toutes seules. Quoi qu’il n’en savait rien si elle avait des tresses. Bon, blagues mises à part, il se rendit compte qu’il avait oublié de se présenter. Quel manque de courtoisie de sa part. Il se hâta donc de corriger cette erreur.

-Au fait, mon nom est Sebastian Katze.

Il laissa échapper un petit sourire. Cela faisait tellement plaisir d’avoir un vrai nom à donner aux présentations. Non parce que son véritable prénom, celui qui lui avait été donné avant toutes ces histoires de malédiction, il avait toujours répugné à le révéler, et évitait de le faire généralement. Ce qui faisait qu’au moment des présentations, il était toujours très gêné. Il était tellement heureux d’être enfin débarrassé de ce problème que maintenant, il ne pouvait s’empêcher de sourire quand il se présentait.
Non parce que sérieusement. Pod’paille pour un chat, c’est vraiment pourri.

Elsa essayait de croiser le regard de l'homme, mais elle n'y parvenait pas, et elle ne comprenait pas pourquoi, avait-il peur d'elle. Et en plus il portait cette canne blanche. Est-ce pour ce défendre des inconnus. La jeune femme n'était pas tout à fait sure de comprendre ce qui lui arrivait. Toutefois elle était préoccupé de retrouver sa sœur Anna, et ne prêta pas vraiment plus attention à cet homme. Sauf si il pourrait parvenir à l'aide, ce qu'il lui proposa, vu qu'il venait de lui indiquer que les lieux étaient vides. Où sont les gens susceptibles de lui venir en aide. Si elle ne trouvait personne dans un lieu, où elle était supposé en trouver, ou pourrait-elle chercher. La Jeune Reine soupira vraiment déçue de découvrir qu'il y avait personne pour l'aider. Cet homme lui proposa son aide, et Elsa hésita un moment, elle l'observa un moment, son visage semblait avenant, et il semblait sincèrement envie de l'aider. La jeune femme n'avait pour l'instant fait confiance à personne pour l'aider dans ses recherches, elle n'avait confiance en personne, surtout envers des inconnus, et quand bien même elle les connait depuis des années, c'est encore parfois difficile.

"Mon nom est Elsa" fit-elle en soupirant et regardant autour d'elle, espérant ... en fait, elle ne savait pas quoi. Car elle n'aurait pas plus confiance aux gens qui travaillent dans ce bureau, que celui en face d'elle. Mais elle supposait que des personnes qui sont censé retrouver et aider les autres, serait plus ... efficace pour retrouver sa sœur que l'homme en face d'elle, qui venait de se présenter sous le nom de Sebastiant Katze.
"Je suis à la recherche de ma sœur Anna. Je pensais trouver de l'aide ici. " expliqua la jeune femme, mais elle se disait de plus en plus que cet endroit n'était pas pour elle. Elle regardait chaque personne comme si elle l'attaquait. Elle sursautait au moindre bruit qu'elle ne parvenait pas à comprendre. C'était un miracle qu'elle n'est pas encore transformé cette ville en ville glacée, sous une couche de neige et de glace.

-Mon nom est Elsa. Je suis à la recherche de ma sœur Anna. Je pensais trouver de l'aide ici.

Elsa et Anna… Allez savoir pourquoi, mais cela lui disait quelque chose. Ah mais si ça y est ! Elsa, la reine d’Arendelle, et sa sœur, la princesse Anna ! Sebastian avait beaucoup voyagé, avec ses trois compagnons musiciens, et forcément, il avait entendu parler d’elles. Ils avaient même joués dans cette ville. Après, il y avait sans doute pas mal de sœurs dans le monde qui s’appelaient Elsa et Anna, mais la coïncidence était tout de même grande. Peut-être un peu trop grande. Se pourrait-il qu’il soit en ce moment même en présence d’une reine ? Il ne put s’empêcher de poser la question.

-Elsa…D’Arendelle ? Vous êtes la reine d’Arendelle ?

La curiosité est un vilain défaut et il venait d’en faire les frais. A peine avait-il finit sa phrase qu’il se rendit compte qu’il avait potentiellement fait une boulette en posant cette question. Il se reprit alors bien vite, un air sincèrement désolé s’affichant sur son visage.

-Je suis désolé, vous n’avez pas à répondre à cette question. Je vous prie de m’excuser.

Bah oui Sebastian ! Tu avais tout faux ! Sur toute la ligne ! Et même celle d’après ! Que cela l’apprenne à réfléchir et à tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. Ce qu’il pouvait être maladroit des fois. Premièrement, si elle était belle et bien la reine et qu’elle n’avait rien dit, c’était sans doute qu’elle ne souhaitait pas aborder le sujet. Elle préférait peut-être garder ça secret, faire profil bas, éviter que tout le monde ne fasse la révérence et ne pas attirer l’attention. Et deuxièmement, cette femme cherchait sa sœur. Reine ou pas, il était évident que les questions de ce genre ne feraient que l’ennuyer et lui faire perdre un temps précieux. Déjà qu’elle semblait angoissée au possible, voilà que lui faisait des gaffes. Ah, quel idiot il faisait parfois ! Il espérait que son comportement qu’il estimait comme déplacé ne la mettrait pas d’avantage mal à l’aise, ce qui l’étonnerait. Le mieux à faire était encore de changer de conversation. C’est donc ce qu’il fit en invitant la jeune femme à s’installer plus confortablement pour parler, tout en continuant de se faire des reproches mentalement.

-Ne restez donc pas debout, il y a des chaises à l’intérieur.

Il l’invita à prendre place d’un signe de main. Lui-même prit une chaise et s’assit, déposant sa canne juste à côté et son étui sur ses genoux. Il commença à réfléchir au problème. C’était manifestement plus important qu’un pauvre portefeuille perdu, malheureusement. En ce moment, cette Elsa n’était pas la seule dans cette situation. Avec les levées de malédiction, le retour de mémoire, et l’arrivée de nouvelles personnes, beaucoup espéraient retrouver d’anciennes connaissances. C’était également son cas. Il y avait bien longtemps qu’il n’avait pas vu ses compagnons musiciens. Et jouer de la musique en groupe lui manquait un peu. Et au-delà de la musique, c’était un peu comme une famille. Il ne pouvait que trop comprendre ce que cette femme ressentait.

Cette femme, d’ailleurs, parlons-en. Venait-elle d’arriver à Storybrooke ou était-elle déjà là depuis le début de la malédiction ? Il avait tendance à croire en la première option étant donné qu’elle était arrivée au poste en demandant si c’était bien ici où on pouvait obtenir de l’aide. Elle n’avait donc pas l’air d’être familière avec les lieux, ni même avec le terme de « poste de police ». La même question se posait pour sa sœur. Pour l’instant, le plus évident était qu’elles avaient été séparées à cause de la malédiction, comme ça avait été le cas de nombreuses personnes. Cependant, pour partir sur de bonnes bases, il valait mieux en être sûr.

-Vous venez d’arriver à Storybrooke ? Peut-être que votre sœur est ici depuis que la malédiction a été lancée. Auquel cas, je l’aurai peut-être croisé. Pourriez-vous me la décrire ? Sa façon de parler, sa démarche…

Sebastian était bien conscient que sa demande de description était quelque peu… bah pas conventionnelle. En général, pour décrire une personne, on décrit la taille, la couleur des cheveux, les yeux…autant de détails qui ne l’aiderait absolument pas. C’est vrai que pour lui, reconnaître quelqu’un comme ça, juste avec une vague description, ça n’allait pas être simple. D’autant plus qu’il savait bien que les gens n’ont pas l’habitude de décrire leurs proches de la sorte. Il se demandait si les personnes qui voyaient faisaient attention à ce genre de détails. Est-ce que la personne a le pas léger ou le pas lourd ? C’était des choses que lui remarquait aisément, puisqu’il n’avait que les détails qui pouvaient parvenir à ses oreilles qu’il pouvait constater. Mais pour quelqu’un qui avait une multitude d’autres détails, visuels, à disposition, faisaient-ils attention au fait que la personne en face d’eu ait les pieds plats ? Oui, ça s’entend. Très bien même.

Sebastian se doutait bien qu’il n’était pas la personne la plus qualifiée pour aider cette femme. Mais il voulait tout de même essayer. Même si tout ce qu’il pouvait faire, c’était de rester ici à attendre que le shérif ne revienne. C’était toujours mieux que de laisser cette jeune femme attendre seule, avec son angoisse. Et puis qui sait. Peut-être pourra-t-il se rendre un peu plus utile que ça.

Elsa leva la tête et le regarda surprise quand il dévoila qu'il connaissait son identité. La jeune Reine hésita à confirmer ces dires, ou bien à lui mentir en lui disant que ce n'était pas le cas. Mais son mensonge ne serait pas une bonne chose, puisqu'il découvrirait vite la vérité, et ne pourrait pas l'aider vraiment si elle ne disait pas qui était vraiment Anna. Mais avant qu'elle n'ait pu choisir une idée ou l'autre, le jeune homme lui indiqua qu'elle n'était pas obligé de répondre à cette question, qu'il était désolée de l'avoir posé, peut-être pensait-il que c'était malvenu de sa part. En d'autres circonstances, la jeune Reine n'aurait sans doute pas hésiter à affirmer qui elle était, elle était Reine et pas n'importe qui, mais elle n'avait pas vraiment envie de se prendre la tête maintenant, et encore moins perdre du temps qui pourrait lui servir à retrouver Anna.

Sebastian l'invita à venir s'asseoir dans le couloir, elle le suivait et le regarda prendre une chaise et s'y poser. Elle trouvait sa façon très impressionnante de s'y prendre malgré l'infirmité de ses yeux. Elsa ne s'installa pas pour autant sur une chaise, elle avait bien d'autres choses à faire que prendre le temps de s'asseoir pour parler. Le jeune homme était très doué, malgré son handicap, mais elle doutait qu'il puisse l'aider, il ne pouvait pas "voir" Anna pour lui dire si il la connaissait ou non. Il lui demanda de la décrire malgré tout, sa façon de parler, sa démarche. Des choses que sans doute il pouvait sentir sans avoir besoin de les voir. Sauf qu'Elsa aurait bien du mal à décrire Anna, sans parler de ses longs cheveux roux coiffés en deux nattes, sans parler de son jolie sourire plein de vie, sans parler de ses beaux yeux verts.

"Anna est plutôt excentrique, elle court un peu partout, mais elle est très gentille, toujours à veiller sur les autres. Elle est bavarde, elle parle beaucoup, même toute seule parfois. Toujours optimiste, tout semble s'arranger avec elle, et elle est gourmande de chocolat" expliqua Elsa avec un sourire sur le visage, elle était heureuse de parler de sa soeur, puis soudain, elle se sentit triste, car si elle parlait d'elle, c'était parce qu'elle n'était plus à ses côtés pour l'aider avec ses pouvoirs et ce nouveau monde. La jeune Reine avait envie qu'elle soit auprés d'elle, pour s'assurer qu'elle allait bien et qu'elle était en bonne santé.

De toute évidence, ça n’allait pas être simple. Sebastian réfléchit aux caractéristiques données par Elsa pour essayer de déterminer qui dans ses connaissances pouvant éventuellement y correspondre. Il pensa en premier lieux à Corela White, une charmante demoiselle qui se souciait beaucoup de son entourage. Mais elle n’était pas du genre à « courir partout », donc ça ne collait pas. Il fallait se rendre à l’évidence, il ne connaissait pas grand-monde, et dans sa faible liste de relations, il ne trouvait personne qui pouvait correspondre. Ce n’était guère étonnant. La probabilité qu’il n’ait jamais croisé cette Anna était plutôt grande. Il regrettait de ne pas pouvoir se montrer plus utile que ça.

-Je suis vraiment navré, j’ai bien peur de ne pas vous être d’une très grande aide finalement.

L’expression qu’arborait son visage reflétait bien qu’il était désolé. Il sentait que la jeune Elsa était inquiète. Qui ne le serait pas dans une telle situation ? Il ne voulait pas laisser place à un silence gêné, mais il ne savait pas vraiment quoi dire pour rassurer la jeune femme. Il finit tout de même par tenter quelque chose.

-Si votre sœur est bien ici, à Storybrooke, je suis certain qu’elle va bien. Les gens de cette ville sont agréables et il n’y a aucune raison qu’il lui soit arrivé malheur. Et je suis sûr que le shérif la retrouvera rapidement.

Shérif qui n’arrivait toujours pas. Oh, il y avait sans doute d’innombrables raisons qui justifiaient son absence. Ce devait être quelqu’un de très occupé. Mais si seulement il y avait un moyen de savoir où il était… ou juste le contacter…

…Mais oui, quel idiot il faisait. Evidemment qu’il y avait moyen de contacter le shérif. Enfin, peut-être pas « évidemment », mais il y avait des chances. Si le shérif était absent de son poste, il avait sans doute laissé son numéro de téléphone quelque part, bien en évidence, pour pouvoir l’appeler en cas d’urgence. Et une jeune demoiselle désespérée parce qu’elle a perdu sa sœur, c’est un cas d’urgence. Pourquoi n’y avait-il donc pas pensé plus tôt ? Sans doute parce que ce n’était pas dans ses réflexes de chercher des trucs écris sur des bouts de papiers. On se demande pourquoi.

-On peut appeler le shérif si on trouve son numéro de téléphone. Il doit l’avoir laissé quelque part en évidence, sans doute sur le bureau. Si vous voulez bien regarder…

Il aurait bien aidé mais il risquait de manquer d’efficacité. Et à moins que quelqu’un ait pensé à mettre le numéro en braille, même s’il le trouvait, il risquait grandement de passer à côté. Le truc, c’est que Elsa aussi risquait de passer à côté si elle ne savait pas ce qu’était un numéro de téléphone. Ce qui était probable si elle venait d’arriver dans ce monde. Ce qui était également probable étant donné que lorsqu’il avait demandé, elle n’avait pas dit le contraire, mais si elle n’avait pas confirmé non plus. Et puis il y avait eu quelques autres indices. Il s’empressa donc d’ajouter quelques éclaircissements.

-Il faut que vous cherchiez une suite de dix chiffres. Je pourrai ainsi contacter le shérif à l’aide de cet instrument.

Il sortit son téléphone portable de sa poche pour lui montrer. Bon, c’était un petit machin loin d’être sophistiqué, mais avait l’avantage d’être utilisable facilement par une personne non voyante. Et tant qu’il pouvait appeler, il n’avait besoin de rien d’autre. Non parce qu’imaginez un aveugle se servir d’un truc dernier cri avec clavier tactile. Bonjour les fautes de frappes. Il était bien conscient qu’elle allait trouver tout ça étrange, si personne ne lui avait expliqué tout ça avant. A moins qu’il ne se soit trompé depuis le début et qu’elle soit déjà là depuis un bon moment. Auquel cas, il devait avoir l’air fin à lui expliquer ce qu’était un téléphone.

Sebastian s’était levé et faisait à présent quelques pas lents, pour ne pas rester inactif. Il avait repris sa canne, plus pour avoir quelque chose dans la main que pour éviter de se prendre les divers obstacles présents dans cette pièce, même si ce dernier point était loin de ne pas être important. Il espérait que toute cette histoire se terminerait le mieux que possible, et rapidement. Il l’espérait, même s’il n’était absolument pas concerné par tout ça. Mais il se mettait à la place de la demoiselle. Quel genre de personne il serait s’il la laissait seule dans une situation pareille ? En fait, l’aider lui semblait plus que naturel, et il ne lui venait même pas à l’esprit de la laisser se débrouiller seule. Il n’était, certes, pas des plus efficaces, mais un peu d’aide, c’est toujours mieux que pas d’aide du tout.

Elsa soupira de tristesse, alors que le jeune homme lui avouait ne pas connaître Anna, à vrai dire, elle ne s'attendait pas à grand chose, mais elle avait eu quand même un petit espoir déçu. Mais il avait l'air tellement désolée, que la jeune femme ne pouvait pas lui en tenir rigueur, et puis après tout ce n’était pas sa faute, si il n'avait pas croisé Anna, peut-être qu'elle ne se trouvait tout simplement pas à Storybrooke. Elle avait après tout fait le tour de la ville plusieurs fois, elle avait demandé à plusieurs passants, personne n'avait croisé une jeune fille ressemblant à Anna. Alors peut-être qu'elle n'était tout simplement pas dans la ville, peut-être est-elle restée à Arendelle. Elles ne se trouvaient pas au même endroit quand la malédiction s'était abattu sur elle. Elsa se trouvait dans les confins d'Arendelle à la recherche de Raspoutine avec quelques soldats, et Anna était confortablement installé au château de leur royaume avec Kristoff. La nuage sombre n'avait peut-être pas amené la jeune femme dans cette étrange ville. Peut-être qu'elle attendait toujours son retour au palais.

Elsa sourit à l'homme quand il tenta de la rassurer sur le sort de sa sœur, mais sans savoir pourquoi elle doutait de la véracité des paroles du jeune homme. Tout le monde ne pouvait pas être beau et gentil, c'était impossible. Elle fronça les sourcils, en entendant parler de shérif, elle savait ce que c'était enfin plus ou moins, elle avait compris que c'était un homme qui était chargé de faire respecter la loi. Son royaume possédait aussi ce genre d'individu, mais il n'était pas appelé de cette façon, mais peu importe sans savoir pourquoi, elle était un peu réticente à faire appel à ce genre de personnage, peut-être parce qu'elle avait énormément de choses à cacher. Ses pouvoirs pour commencer, mais aussi le début de l'histoire concernant son arrivée et celles de nombreuses autres personnages dans cette ville. Elle ne voulait parler de Raspoutine à personne, du moins pour le moment.

Mais comment pouvait-elle refuser l'offre de cet homme sans paraitre bizarre, il lui proposa de chercher un numéro, et lui expliqua à quoi il pouvait servir, Elsa ne comprit pas très bien le fonctionnement, mais elle en compris le principe, c'était un appareil de communication, comme une lettre, mais avec des chiffres et un étrange appareil. la jeune Reine commença à chercher sur le bureau, et trouva effectivement le petit mot avec les dix chiffres, mais elle choisit de faire comme si il n'existait pas, ce serait plus simple pour .... ne pas avoir à appeler le shérif.
"Je ne trouve rien" dit-elle en revenant vers la porte, un peu découragée, mais ce n'était pas totalement feint, puisqu'elle était vraiment découragée de courir partout à la recherche de sa sœur.
"Je vais continuer de chercher dans la ville, et je reviendrais voir si il y a quelqu'un dans quelques temps" annonça la jeune femme en se dirigeant vers la porte. Je vous remercie pour votre aide" ajouta-t-elle en posant sa main sur l'épaule du jeune homme, car il ne pouvait pas voir son sourire, mais elle en affichait à un maigre et tout petit.

PS : Je te laisse choisir de le continuer encore, ou bien de le terminer ici, c'est comme tu veux. N'hésite pas à si tu veux qu'on continue.

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