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Interpellation en pleine rue

Anonymous
Invité
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Dim 22 Mai - 15:31



Avec Mélusine / Victoria O'donnel


Interpellation en pleine rue
Un réveil bien plus que désagréable. Vous savez le matin, quand vous vous réveillez d’une bonne nuit de sommeil et que durant celui-ci, il s’est passé d’innombrables choses importantes dans ce monde ? Une sensation bien désagréable. Il est clair qu’après ça, on ne veut plus dormir, mais notre corps en a besoin, pas vrai ? Cette sensation, August l’avait. On l’avait réveillé d’un sommeil qui aurait dû être éternel et depuis cette sensation revenait à chaque réveil. Retrouvant sa belle forme humaine, le jeune homme semble avoir raté plein de choses. Il n’osait pas poser de questions de toute façon à quoi cela servirait ? Il y avait des têtes qu’il ne connaissait, et ceux qu’il connaissait semblaient avoir changé. Au final, August ne connaissait personne.

Se matin là, le brun à la barbe du lendemain, se lève et se prépare afin de se diriger au Granny’s comme d’habitude. Se levant, il va prendre une douche. Alors qu’il enfile ses habits, August se regarde dans le miroir. [Regardes-toi, tu es minable.] August ne s’appréciait plus à sa juste valeur. Il était mort tellement et ramené à la vie tellement fois. Le brun se considérait plus comme un vrai petit garçon, mais comme un robot qui vit dans un monde qu’il ne connait pas. Mettant sa chemise à carreaux et un jean, August chantonne pour se changer les idées, il avait besoin de ça. Alors qu’il attrape sa sacoche en mettant son portable dedans, August mets ses chaussures et enfile sa veste en cuir avant de sortir de chez lui.

Le bel homme décide de marcher au lieu de prendre sa moto, tout simplement parce qu’il n’avait pas envie que le bruit de la moto réveille la moitié de la ville à 7h du matin. Il était tôt. Mais August aimait aller au Granny’s quand il y avait peu de monde, et c’était à ces heures là qu’il n’y avait presque personne.  La foule le rendait mal et pour éviter tous malaises il évitait toutes foules. Après 15 minutes de marche, le jeune homme pousse la porte d’entrée et fait un signe à Ruby. Il commande un café qu’il prend pour aller le boire sur la terrasse pour regarder la ville. Sa vie d’humain avait été un désastre. Cela n’avait été que mensonge et malhonnêteté pourquoi ça changerait cette fois ? August n’en savait rien. Son but à présent ? Il n’en avait pas. C’est en amenant son café à ses lèvres que le beau jeune homme aux yeux bleus voit une jeune femme.

Cette vision le fit presque s’étouffer. Il l’aurait reconnue entre mille. C’était, en effet, la sirène qui avait sauvé la vie de son père lors de l’histoire avec la baleine, elle n’avait pas sauvé la sienne, c’était la fée bleue qu’il l’avait fait, mais on peut dire quand le ramenant, lui aussi, sur la plage, elle y avait participé. Mais, qu’est ce qu’elle fichait ici ? Il n’en croyait pas ses yeux. Plusieurs fois, Pinocchio avait essayé de la revoir pour la remercier et n’avait jamais eut cette occasion. Il se lève rapidement et lui court après.

« Hé ! Attend ! »

August la rattrape et se place devant elle. Il est essoufflé. Le brun tente donc de reprendre son souffle en lui souriant puis reprend la parole.

« Je ne sais pas si tu te souviens de moi, mais tu as sauvé la vie de mon père et, on peut dire, la mienne. Je n’ai jamais eu l’occasion de te remercier. »



Victoria O'Donnel
Victoria O'Donnel
Piranha Cannibale
Messages : 223

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Lun 23 Mai - 22:56

  • Mulan
  • Victoria
Interpellation en pleine rue



« Docteur… J’ai l’impression qu’ils sont là, partout autour de moi, qu’ils m’observent et qu’ils rient de moi. J’ai peur de finir par faire une bêtise, vraiment. »


Le gentil docteur m’avait rassuré, m’avais expliqué que je n’étais pas forcément persécutée par le reste du monde. Que bien que ma tête me souffle ces mots, la vérité n’était pas tout à fait la même. Peut-être que si j’avais cette impression, c’est qu’il était l’heure pour moi de m’isoler dans ma bulle ? oui il y avait fort à parier que c’était la bonne réponse, sinon, me connaissant, il y avait fort à parier que je mette mon poing dans la tronche du premier venu.

« Vous arrivez à revenir sur vos événements passés désormais ? »

Relevant la tête, surprise, je haussais les épaules, avant d’y répondre avec douceur.

« Oui et non… Je peux en parler, je l’ai fait, mais… J’ai du mal à rester stoïque. »

Il me rassura, me félicita même, pour ce que j’avais fait, et je ressortis un nouveau rendez-vous en poche, et un sentiment intense de légèreté, qui ne dura pas, car bientôt le poids de ma maladie vint à nouveau m’alourdir les épaules. Un groupe de femme riant à gorge déployé avait suffit à me faire plisser les yeux. Non… Non… Ce n’était pas pour moi ! Je sortis mon casque, le posant sur mes oreilles pour me couper du monde.  La musique m’emportant loin de ce monde, mon corps gesticulait sans se soucier du reste du monde. La musique avait un effet magique sur ma petite personne. C’était une force que bien souvent j’oubliais. Fermant doucement les yeux, je me laissais porter par les sons. Une sensation de bien-être était rare chez ma petite personne, mais là je pouvais avouer sans crainte.  M’arrêtant devant la boutique de Granny, j’y entrais pour commander un cappuccino. La même chose que d’habitude. J’avais besoin de routine pour pouvoir me trouver un cadre, pour pouvoir me stabiliser. La redécouverte de mes souvenirs quelques temps auparavant avait provoqué chez moi une sorte de stress post-traumatique. J’étais une survivante… Une battante. Le reste du monde ne savait pas à quel point il était difficile de se plier au cadre. Sirotant tranquillement mon peu de caféine du matin. Mes bottes en cuir battaient le sol. J’étais vêtue d’un pantalon en cuir noir, d’une tunique blanche qui s’arrêtait à mi-cuisses et d’une veste en cuir. Tous mes piercings étaient de sortit, trois à l’oreille dont un sur l’hélix, un anneau encerclant ma lèvre inférieure. J’avais sortis tout mon attirail pour sortir en ville. On devinait quelques tatouages sur ma poitrine. Les gens n’osaient pas m’aborder. Storybrooke c’était un peu LE lieu ou il fallait être le parfait petit personnage de conte, et généralement on me fichait la paix. Mais alors que je baissais les yeux vers mon MP3, celui qui hurlait justement sa musique dans mes oreilles, je dus me stopper net car quelqu’un avait envahi mon champ de vision. J’aperçus tout d’abord deux paires de pompes, de belles pompes, un pantalon… Le gaillard semblait grand ! Enfin… Tout le monde semblait grand à côté de moi qui étais une femme assez menue. Sa bouche bougeait, ce qui voulait dire qu’il me parlait. Je retirais mon casque, le laissant autour de mon cou.

« Je ne sais pas si tu te souviens de moi, mais tu as sauvé la vie de mon père et, on peut dire, la mienne. Je n’ai jamais eu l’occasion de te remercier. »

Penchant la tête, je l’observais de la tête aux pieds… Ce type ne me disais rien… Une personne que j’avais sauvé en mer… Soudain, cela me revint. Mais oui.. Ce vieil homme en train de couler… Mais le gamin qui l’accompagnait était une marionnette animée par la magie non ? Je penchais la tête, le fixant de mes yeux couleur lilas. Ces yeux là en avait dérouté plus d’uns. Ils n’avaient rien d’humain. Parfois, même, mes pupilles devenaient aussi rectilignes que celles d’un serpent, mais c’était une autre histoire.

« La dernière fois que je t’ai vu, tu étais un tout petit gamin. Mais j’accepte avec joie tes remerciements, ce qui est bien trop rare de nos jours, si tu veux mon avis. »


Je secouais doucement la tête.

« J’ai toujours du mal à me dire que pour d’autres, la vie continue… »

Je fixais un point à l’horizon, songeuse.


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