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Sirène VS Pirate, faites vos jeux ! (Ft Killynours)

Victoria O'Donnel
Victoria O'Donnel
Piranha Cannibale
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Jeu 26 Mai - 23:09

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Sirène VS Pirate, faites vos jeux !


Les retrouvailles, j’avais l’impression de les multiplier depuis quelques temps. Mais cela restait assez plaisant. La dernière retrouvaille en date concernait Baelfire. Enfin… Ce n’était pas de mon fait, le petit avait grandi depuis que j’avais fait sa connaissance. Dire qu’à une époque il avait été tout gosse, et que j’avais joué la fervente et protectrice amie ! Pff… Non… j’avais rien d’une maman… J’étais pas gentille, j’étais pas douce. J’étais juste la belle blonde compréhensible. Mais je devais avouer que revoir Bae avait allégé mon cœur bien trop lourd à porter ces derniers temps. J’avais passé l’après-midi en sa compagnie, n’ayant pus m’empêcher de remarquer que le jeune homme se montrait très protecteur. Enfin… Cette inversion des rôles me laissait un peu sceptique. J’avais beau ne rien en montrer, cela me perturbait légèrement (et par légèrement, je voulais dire que cette idée me traversait la tête une fois toutes les minutes au moins.).
Bae avait d’ailleurs eut du mal à me reconnaître. C’est vrai qu’avec ces cheveux devenus roses chewing-gum, ces tatouages et cet anneau de métal traversant ma lèvre inférieure, faire le rapprochement était assez dur.
Cette petite voix me soufflait quelques mots. Après tout… Si je brûlais ce fil d’Arianne, que je me perdais au fin fond de la ville, ce ne serait peut-être pas un mal ? Je me sentais comme une Gretel des temps modernes. J’avais parlé de ces problèmes de plus en plus violents. C’était un souvenir de ce bon vieux Barbe bleue. La vérité était que, d’après ce bon docteur, la retrouvaille de mes souvenirs avait rendu cette période de ma vie plus vive. Un trop plein qui avait créer au fond de moi une sorte de trauma. Je l’avais salué Baé, puis avait repris mon chemin. La balade n’était pas finie pour moi. Je ne voulais pas rentrer… Je ne voulais pas retrouver ce cocon aliénant. Alors j’attrapais mes écouteurs et mettais ma musique à plein volume dans mes oreilles, me plongeant dans un autre monde, comme j’avais l’habitude de le faire il y a quelques années. Fermant doucement les yeux, je m’enfermais dans cette petite bulle qu’était mon univers personnel. Je pris une grande inspiration et pouvait sentir les embruns marins. Mes pas m’avaient mené à cet endroit sans raisons particulières, j’avais l’impression de passer mon existence à quitter le port pour mieux y revenir à chaque fois. L’image du beau capitaine du Nautilus me revint en tête. Mais au lieu de filer le rejoindre comme une belle petite idiote, je restais assise sur le banc, écoutant ma musique d’une oreille, et de l’autre, le son de l’océan, les cris paniqués des mouettes. Ma bague cognant sous le rythme de ma musique sur le banc et ma voix s’élevèrent bien vite alors que je semblais en transe. La musique me faisait oublier tous mes soucis. Fille de l’eau… Sa proximité avait un effet apaisant sur moi. Mais ce n’était pas assez… Ce ne serait jamais assez… J’avais toujours l’impression de me retrouver avec ce monstre sur le dos. Ce monstre bleu… Ce n’était pas un de ces monstres marins effrayant. Ce n’était même pas une créature difforme. Ce monstre… Le monstre qui hantait mon armoire était un homme… Comme vous, mais pas comme moi. Je poussais un petit soupir, ce soutient…. Ça me donnait une contenance, un cadre, quelque chose à agripper. Quelque chose qui me retenait sur terre. Et je n’étais pas prête à lâcher. Il était temps de rentrer. Je me levais, faisant quelques pas, avant de percuter quelqu’un et de choir, chaussures à talons oblige, pour me retrouver plus bas que je ne le suis habituellement. Relevant les yeux, je pus croiser un regard pas tout à fait inconnu.

...
Killian Jones
Killian Jones
Killinours
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Dim 29 Mai - 4:25





Killian marchait tranquillement le long des quais, observant autour de lui. Il allait dans la direction du Jolly Roger et pourtant, il semblait chercher autre chose. Il l'avais vu. Il l'avait suivit même. Il savait qu'il avait déjà vu sa tête quelque part. Il le savait. Elle ne lui était pas complètement inconnu. Mais ça remonte à bien longtemps tout de même. Mais ça lui était revenu. Il ne connaissait pas son nom mais il avait retenu bon nombre de visage de ses semblables. Toutes les mêmes. Leurs soit disant beauté envoutante. Comme si ça pouvait toucher Killian. Les folklores et les légendes c'est bien beau mais la réalité est bien différente. Les sirènes. Pas des êtres super sympathique du point de vu d'un vieux loup de mer comme lui qui en a vu passer. Il a vu des tempêtes naitre à cause d'elles, il les a vu s'acharner sur les marins. Il les a vu consumer une famille soit-disant uni. Enfin à ce qu'on a dit, mais de ce qu'il a constater c'est plutôt une famille disloqué qui tente de se reconstruire comme le Jolly Roger l'est aux mains du Capitaine Osborne. Alors non il ne laisserait pas cette vile créature s'interposer. Il ne la laisserait pas se mettre sur le chemin de Baelfire. Il ne la laisserait pas l'approcher. Il est une des seules personne qui lui reste et qui ai peut-être encore la moindre considération pour lui alors non elle ne le toucherait pas. Parce que non, Killian n'aime pas les sirènes et de son point de vu il n'y a rien de moins digne de confiance. Elles sont même pires que lui.

Mais finalement la voilà. Changé, certes, mais c'est elle. Il l'a vu parler à Baelfire plus tôt. Il ne connait pas son nom. Mais il l'a aperçu à Neverland. De loin, heureusement pour lui. Mais Killian reste inquiet pour celui qu'il a du mal à voir comme un adulte, lui qu'il considère presque comme son propre fils. Mais voilà qu'elle se lève et se dirige dans sa direction avant de le heurter de plain fouet, absorbée dans ses pensées. Killian ne bouge pas d'un pouce, il s'arrête immobile et la regarde de sa hauteur avec se sourire mauvais aux lèvres. Celui du mépris.

"Tiens tiens. Mais qu'avons nous là ?"

Il la regarde de haut en bas avec un air supérieur et un regard de plus noir.

"Une petite sirène je me trompe ?"

Il se penche en avant pour être à sa hauteur, toujours se regard agresseur posé sur elle. Il l’agresse. Il passe sans doute les limites du raisonnables ou du respectueux. Mais ce n’est pas son problème du moment. C’est une chose pour lui, un monstre, une créature de l’eau vile et perfide. Quelque chose qui ne mérite aucune considération.

"Ecoutes-moi attentivement ma jolie. Si tu veux éviter les ennuis, à ta place je resterais loin de Baelfire. Lui de lui et du reste de sa famille."

Sa voix résonnait dans un murmure froid, un avertissement. Il lui laissait une chance. Mais s’il la voyait s’approcher de lui, ça pourrait très mal se terminer pour elle. Et Killian n’avait pas peur des représailles. Il était comme ça. Pas toujours juste, il n’y mettait pas toujours les formes. Il ne se rendait pas compte de chacun de ses propos, de la manière dont il parlait aux femmes, il ne se rendait pas compte de grand-chose. Mais quand il était comme ça, il y a fort à parier qu’il n’ait vraiment aucune considération pour la personne concernée. Et ce n’est pas la première à qui il parle de cette manière.


Victoria O'Donnel
Victoria O'Donnel
Piranha Cannibale
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Dim 29 Mai - 19:33

  • Killian
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Sirène VS Pirate, faites vos jeux !


Mes iris lilas étaient plongées dans le bleu ciel des siennes. Je savais plus ou moins détecter les émotions des gens dans le fond de leurs prunelles. Oui… Et là j’y lisais le désir belliqueux de chercher querelle. C’est le propre de l’homme d’agresser les autres et de se plaindre ensuite de s’en tirer avec quelques égratignures. Mais je n’allais pas sauter à la gorge de cet homme, je n’allais pas lui donner des raisons de me rentrer dedans. Non… Non je ne devais pas le faire. Sa voix me tira de ma torpeur. Je devais être une bonne fille, je devais être une gentille fille. Sinon je risquais quelques problèmes. A la première incartade, ce ne serait pas la prison mais l’hôpital. Ma fragilité psychologique avait tendance à effrayer le bon docteur.


"Tiens tiens. Mais qu'avons nous là ? Une petite sirène je me trompe ?"

Il se penche alors vers moi. Près… Plus près… La dernière personne que j’avais laissé m’approcher d’aussi près était un très vieil ami. Mais Nemo n’était pas un ennemi, c’était l’épaule sur laquelle j’avais épongé tout mon malheur, qui revint aussi vite derrières mes prunelles. Hormis Nemo, la dernière personne à s’être autant rapproché était mon fameux bourreau. Celui qui avait fait de ma vie un calvaire au plus profond du château dans lequel j’avais habité. Je regardais l’homme, une terreur pure dans le fond de mes yeux. Il allait me faire mal… il allait me blesser comme l’autre homme l’avait fait, n’est-ce pas ? Je me reculais doucement mais sûrement, mettant de la distance entre nous, alors que mes mains étaient agitées de tremblements. Ce calvaire allait-il recommencer ?! J’allais à nouveau être faite prisonnière ? Quelques mots sortirent de ma bouche, à moitié mangés, moitiés audibles.

« Pas la boîte… pas la boîte… Non non. »

Puis des explications vinrent finalement… Ce que j’avais fait ?! Hé bien j’avais repris contact avec ce petit enfant que j’avais aidé lorsque j’étais encore à Neverland. « Éviter les ennuis » ? Quels ennuis ? il voulait me faire du mal ou pas ? Tout cela était trop compliqué pour que je fasse l’effort. La peur bien vite oubliée, je me remettais debout sur mes jambes tremblantes. Plissant les yeux. Depuis quand un inconnu me dictait ma conduite ? Depuis quand j’étais réduite à rester en boule dans un coin, à pleurer comme une pauvre petite créature ?! Je n’étais pas cette fille brisée… Du moins l’étais-je, mais par intermittence. Je ne savais pas me gérer… Je ne savais pas gérer mes émotions. Tout à fait, passant de la joie à la tristesse. Mon regard brilla d’un feu de détermination infini alors que de moi-même, je me rapprochais de lui. J’étais obligée de lever toutes les barrières de protection que j’avais moi-même érigé suite à ce sombre pan de mur que je m’amusais à cacher sous des dessins colorés.

« Qui es-tu pour penser pouvoir m’obliger à faire quelque chose ? Il aurait sans doute fallu que je tienne à toi pour que je prête oreille à tes menaces. Mais tu es un parfait inconnu pour moi. »

Je secouais la tête, avant que mon expression ne se modifie pour afficher un sourire emplit de douceur et d’attachement.

« Baelfire est devenu un grand garçon. Non… C’est plutôt devenu un homme, quelqu’un de respectable en plus. J’ai été là pour lui au pays imaginaire, je l’ai sorti de bien des pétrins, j’’ai écouté ses malheurs, je l’ai épaulé, alors j’estime avoir le droit, autant que n’importe qui d’autres de côtoyer cet homme. J’en ai le droit, tant que lui m’y autorise et ça, on ne pourra pas me le retirer si facilement. »


Mon regard se fixa une fois de plus sur le pirate, car bien évidement, s’en était un. Pirate ou matelot. J’avais bien trop souvent côtoyé les océans pour ne pas remarquer quelques petits indices cruciaux.

« De plus très cher… Ne m’en veux pas pour ce que je vais dire, mais tes préjugés t’étouffent. Ils grouillent en toi. Si tu souhaites me voir comme une créature détestable, fais-le, et joue le même jeu que mes comparses. D’après elles, je ne suis plus une sirène. »

Sûre de ce que j’affirmais, je me tenais droite comme un I, toisant cet homme. Il ne croyait pas en moi, ne me faisais pas confiance, c’était évident. Mais  si moi-même je me fiais à mes préjugés, je serais sans doute enfermée à triple tour au sommet de la tour de l’horloge, je l’avais été, pleine de préjugés, juste après mon aventure dans ce château monstrueux. Mais j’avais finis par comprendre que là encore, je faisais une grossière erreur.

...
Killian Jones
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Mer 1 Juin - 3:13





Et voilà qu'elle marmonne. Des mots inintelligibles, apeurer, mais Killian ne s'en soucis guère. Il ne change pas tellement. Égal à lui même, dans le mauvais sens. Mais c'est que la sirène se rebelle. Elle tente de jouer aux durs avec lui, mais comme si elle avait la carrure pour défier Killian. Comme si ça lui importait. Il savait se méfier des êtres de son espèce. Il savait qu'elles pouvaient être viles. Il ne les aimait pas.

"Oh, on se rebelle dis-moi Love ? Tu es vraiment certaine que je te suis parfaitement inconnu ? Pourtant j'ai beaucoup eu affaire au tien. Je t'ai vu lui tourner autour, alors n'essaye pas de te jouer de moi. Je sais comment vous fonctionner."

Alors oui Baelfire est grand. Mais Baelfire est trop gentil, il croit qu'il y a du bon partout et chez tout le monde. Il croit même en son père. Alors oui Killian avait l'intention de régler le problème avant qu'il ne soit trop tard et il ne laisserait pas ces viles créatures lui faire du mal. Il regarde au loin, ignorant à moitié la sirène, comme s'il elle était insignifiante et qu'aucune de ces paroles n'était vraiment à prendre au sérieux. Elle n'était qu'un bel objet que l'on garde en trophée.

"Je sais très bien que Baelfire est plus que capable ma jolie. Mais vois-tu, j'ai peur qu'il n'ai tendance à s'allier à de mauvaise personnes. Mais je ne le laisserais pas se mettre dans les ennuis pour toi. Alors tu va gentiment garder tes distances."

Les préjugés. Il en connait un rayon sur les préjugés. Il en a plein, mais il en est victime. Mais en connaissance de cause, il sait que tous les préjugés ont un fond de vérité. Parce qu'il est loin d'être quelqu'un de noble ou d'honorable. Il tient bien plus du pirate, de celui que l'on dépeint. Il est peut-être pire encore. Et même s'il essaye de changer il a du mal. Mais il sait. Après tout, peut-être ne peut-il pas changer... Peut-être est-il coincé dans se stéréotype, cette image que les gens ont de lui. C'est peut-être le retour d'être un personnage de conte, le prix à payer pour être un vilain. Un pirate. Toujours en la méprisant et en la regardant à peine, comme si elle n'en valait pas tant, il la pousse avec son crochet au niveau de l'abdomen, pas pour lui faire mal, seulement la déstabilisé et lui fait perdre contenance et équilibre.

"Ce que l'ont dit de toi m'importe peu. Mais à ta place je m'inquièterais de ce que l'on dit de moi. Parce que j'ai bien peur que ce soit vrai. Alors fait comme tu veux. Mais sache que je garde un œil sur toi. Prend ceci comme un avertissement."

Sur ces mots, il se redresse, la fixant d’un regard défiant et menaçant. Indiquant clairement que ce n’était pas des paroles dans le vide. Il s’apprête à reprendre sa route jusqu’au Jolly Roger, passant à côté d’elle en la bousculant d’une épaule. Intentionnellement bien entendu. Comme un avant goût de ce qu’il est.


Victoria O'Donnel
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Piranha Cannibale
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Mer 1 Juin - 20:26

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Sirène VS Pirate, faites vos jeux !


Notre pirate était toujours autant dans la provoque, je pouvais le sentir de la racine de mes cheveux au bout de mes pieds. Il me demanda si il m’était totalement inconnu. Et bien sûr, je parvins finalement à le resituer. Ce pirate… Je n’avais fait que l’apercevoir rapidement. J’avais vite délaissé les eaux pour rester sur la terre. Loin des autres qui me jugeaient. A cette époque, je me cachais en plein cœur de la forêt pour ne pas leurs servir de spectacle.

« Tu es crochet… Je le sais bien. Tu dis avoir eu affaire à mes « sœurs » mais m’as-tu une seule fois vue en leurs compagnie ? Je ne crois pas. Mais crois ce que tu veux et continue donc à te draper dans le déni. »


Cet homme avait tendance à m’hérisser le poil. Il était… Il était insupportable. Il n’était sans doute pas si méchant que ça, mais j’avais à cet instant précis envie de lui sauter au visage comme un diable si tôt sortit de sa boîte. Il me rendait mal à l’aise, il semblait lui aussi sur le point de quitter sa boîte de bois. Mais en même temps, cet homme était déroutant. C’est comme si, dans un certain sens, je n’existais pas. Que je n’étais qu’un vulgaire insecte embêtant posé sur une vitre. Je sentis la colère m’animer. Mais il fallait que je la gère. Il le fallait. Sa réplique avait tout d’une mauvaise blague. Il croyait quoi ? Que je fichais de la drogue dans les mains du gamin ?! Je dus me mordiller la lèvre pour me contenir, choisissant de ne pas répondre à pareille idiotie. Il s’approche de moi, et son crochet métallique s’appuie sur ma poitrine. C’est alors que deux choix s’offrent à moi… Soit je me pousse, je recule, j’avoue avoir « perdu » du terrain face à lui, mais ne rend aucunement les armes, soit je m’écrase, je chute, et je deviens alors celle qui a rendu les armes, celle qui se soumet. Alors je recule, lui lançant un regard noir. Quelle petite peste celui-là !

"Ce que l'ont dit de toi m'importe peu. Mais à ta place je m'inquièterais de ce que l'on dit de moi. Parce que j'ai bien peur que ce soit vrai. Alors fait comme tu veux. Mais sache que je garde un œil sur toi. Prend ceci comme un avertissement."

C’est alors qu’il s’en alla, me bousculant. Cet homme devait vraiment me voir assise par terre… Il s’éloigna… Comme ça, et la colère jaillit avec une force qui me fit presque perdre l’équilibre. Quelque chose se colla à ma jambe. Un magazine… Je le ramassais, et en arrachait une page. Adieu bon poisson en papillote. Je froissais le papier dans ma main, avant de la lancer en direction du pirate. Élevant la voix pour qu’il puisse m’entendre. Le papier avait percuté sa tête, bon il n’était pas fait en sucre notre pirate en cuir, il risquait pas la commotion cérébrale.

« Tu n’es pas seulement un pirate, t’es le roi des GOUJATS ! J’fais ce que je veux. Et si je veux revoir le gosse, j’le ferais ! Et je te préviens, si tu vas pas au bout de tes menaces, je te retrouverais et te ferais manger ton crochet !! »


Une nouvelle boule de papier avait rejoint ma main, adieux kilos en trop… Mon œil. Je lui lançais à nouveau dessus.

« Ha ça… Nemo m’avais prévenu, les marins sont pas tous ouverts d’esprits, certains ont le cœur sec comme du charbon,  j’ai rencontré pas mal de gaillards avant toi ! Mais tu bats des records ! Les dernières a m’avoir traité comme ça sont tes copines les sirènes ! Ces pauv’tâches, mais toi… Toi… Tu as sus entrer en compétition comme il se doit ! Je t’oublierais pas. »

J’avais déjà une boulette de papier dans la main, quand mon regard se modifia, que la compréhension se fit, et le coup de sang disparût aussi vite qu’il était venu. Je lâchais la boule de papier. Je ne voulais plus voir ce grossier personnage, plus jamais. Ses paroles m’avaient blessé, pourtant… Moi qui me vantais d’avoir toujours cette si belle carapace sur le dos. Sans un regard je me retournais. Je ne voulais pas le voir, je ne le voulais plus. J’avais toujours fait ce que je pensais être juste. J’ai toujours aidé ce gosse comme je le pouvais. Est-ce que sous prétexte qu’un chien a mordu une jambe que tous les chiens doivent être abattus ? Non. C’était du bon sens, mais pour certain, le bon sens n’existait pas. Je m’éloignais de tout ça, allant m’asseoir sur le quai, seule. J’avais besoin de solitude pour méditer tout ça. Oui… méditer.


...
Killian Jones
Killian Jones
Killinours
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Jeu 2 Juin - 4:31





Au moins elle a entendu parler de lui et connait même son nom. Ce qui n'est pas le cas de Killian qui s'en moque éperdument. Elle peut bien cracher son venin, Killian ne se laissera pas embarquer dans ce jeu. Il ne se laissera pas avoir par ses mots. Les sirènes sont toutes les mêmes. Il l'ignore. Mais le déni ? Non il n'est pas dans le déni. Ce n'est pas qu'il ne prend pas en compte des options. Ce n'est pas qu'il ignore une évidence ou ne la prend pas en considération. Non il est persuadé de ce qu'il avance et prend bien en compte toutes les éventualités. Mais il lui est impossible de faire confiance à ces êtres de l'eau manipulateurs. Pour lui, ils sont tous les mêmes inlassablement.

Il commence donc à s’éclipser et alors qu'il était du une bonne voie, quelque chose heurte l'arrière de son crâne. D'un coup d’œil un peu irrité, il voit alors le papier froissé et n'a aucun mal à en définir le lanceur qui hurle comme une marchande de poisson. Quelle ne s’inquiète pas, il ira au bout de ses menaces et sans doute plus tôt que prévu. Il se retourne et esquive in extrémiste une nouvelle boulette de magasine de plus en plus contrarié. Comment cette morveuse pourrait prétendre pouvoir rivaliser avec lui. Ces plaintes et ses remarques incessantes, sans doute des ruses destiné à le faire douté ne font que le conforté dans ses positions. Il se retourne vive ment et se jette presque sur elle en la plaquant contre la caisse derrière elle. Nemo y a fini également il y a très peu de temps d'ailleurs. Il l'avait attrapé par le col et l'avait soulevé à sa hauteur et la regardait avec un air mauvais.

"Alors maintenant écoutes-moi bien ma jolie. Je ne te le redirais pas deux fois. Nemo fait bien ce qu'il veut, après tout il est bien assez naïf pour croire les mots d'une petit sirène, mais pas moi. Si tu veux berner un marin adresses-toi à quelqu'un d'autre. Alors une dernière fois, reste loin de Baelfire. Mais si tu y tiens je peux mettre ma menace à exécution tout de suite, c'est à toi de voir. Tu vas te tenir tranquille ?"

Son regard était mauvais, noir, plein de menaces et défiant. Il était près d'elle, bien trop près d'elle pour lui laisser une quelconque liberté de mouvement, la plaquant littéralement, ne lui laissant même pas d'élan ou de champ d'action. Il pourrait très bien l'étrangler et mettre fin à ses jours d'un coup de crochet. Mais pour l'instant, il n'en était encore qu'au menaces. Une morte gratuite ferait bien trop d'ombre au tableau pour qu'il n'espère la moindre chance. Pourtant la dernière sirène qu'ils avaient perdue n'était pas de sa main et personne n'en voulait à Regina. Le contexte était certes différent mais il y a fort à parier que beaucoup ne se rendent pas compte de la nuisance des sirènes. Pourtant c'est bien l'une d'elle qui leur avaient ramené la boite de Pandore. Mais Killian n'était pas dans son assiette en ce moment et certainement pas d'humeur à réfléchir ou à changer de point de vu.

Pour l’heure il n’était pas un homme qu’il fallait rencontrer, surtout si on est une femme. Les choses ne se passent pas comme il veut, il fait n’importe quoi et est perdu. Il cherche encore et toujours à rejeter la faute, trouver des coupables. Peut-être trouver les menaces parfaites, quelque chose qu’il pourrait prouver. Le prouver pour le démontrer et se rattraper. Montrer qu’il y a pire que lui. Montrer qu’on peut lui faire confiance et qu’il essaye de protéger certaines personnes. Du moins qu’il s’en soucis. En tous cas il aimerait le faire croire. Il aimerait y croire lui-même. Mais il est aveugler par le désire d’être bien vu. Ce n’est pas comme ça que ça marche. Et au final il n’arrive pas à se soucier réellement des autres. Pas de tous. Il se soucis oui. Il se soucis de Baelfire. Il se soucis de David, mais ne veut pas le montrer. Il aimerait bien faire croire qu’il se soucis d’Emma, mais au final elle n’est rien pour lui et ne le sera jamais, elle ne serait jamais rien d’autre qu’une belle blonde qui ressemble un peu à son père. En moins bien. Il aimerait faire croire qu’il se soucis d’Henry. Mais toute l’expédition était un beau mensonge sur ses propres sentiments. Il n’a fait que réclamer sa part du butin, mais au finale celle-ci ne lui a pas plu, ça l’aura juste perturbé un peu plus. Ca lui aura juste coûté quelques planches de la coque de son navire. A cause des sirènes. Encore. Alors qu’est-ce qui a été positif à Neverland ? Bae était bien vivant. Et David… Probablement. Après coup c’est assez confus et douloureux. Alors une bonne chose ? Peut-être pas tant que ça.


Victoria O'Donnel
Victoria O'Donnel
Piranha Cannibale
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Jeu 2 Juin - 19:23

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Sirène VS Pirate, faites vos jeux !


Je sens une main m’empoigner fermement et me plaquer contre une surface dure que je ne parviens à identifier. Ma tête claque contre le bois dur des caisses, me faisant voir trente-six chandelles dansant joyeusement autour de ma tête. J’écarquille les yeux alors que la crise de panique menace de jaillir tel un éclat. Je sens mon cœur dans ma poitrine. On dirait un petit oiseau voletant. Un colibri prit au piège au milieux d’une barrière de côte. Le pire… C’est que je suis incapable de me mouvoir, qu’il me bloque toute entière. Cette liberté amputée est la plus dure des tortures. Il m’avait attrapée par mes fringues, me soulevant presque du sol. J’étais une petite chose pendue au-dessus du sol. Mon regard pouvait presque refléter ma propre fragilité.

"Alors maintenant écoutes-moi bien ma jolie. Je ne te le redirais pas deux fois. Nemo fait bien ce qu'il veut, après tout il est bien assez naïf pour croire les mots d'une petit sirène, mais pas moi. Si tu veux berner un marin adresses-toi à quelqu'un d'autre. Alors une dernière fois, reste loin de Baelfire. Mais si tu y tiens je peux mettre ma menace à exécution tout de suite, c'est à toi de voir. Tu vas te tenir tranquille ?"

Un regard noir, capable de griller sur place n’importe qui… Le regard d’un homme qui aurait pu tuer. Si l’homme avait un cœur… Il était aussi noir et sec qu’un bout de bois carbonisé. Mais ce qu’il avait dit passait en boucle dans ma tête, sans cesse… Toujours… Comme une petite voix dans ma tête, comme un murmure déplaisant. Un vil serpent chuchoteur. Ce fut un sifflement tout à fait inhumain qui sortit de ma gorge, alors même que mes yeux lilas pâlissaient pour devenir d’un blanc iridescent. Mes pupilles se fendirent et mon regard si étrange se perdit dans ses yeux bleus. Un froncement de sourcil me donna le courage nécessaire. Il était collé à moi, seulement quelques centimètres nous séparaient. Il empiétait sur mon espace personnel. L’homme m’étouffait littéralement.

« Je t’interdit de dénigrer mon amitié avec Nemo. Tu n’as pas le droit… Tu n’as pas le droit de ternir ça. Alors tu peux dire ce que tu veux, mais j’en ai rien à fiche… Je ne serais JAMAIS tranquille, tu peux avoir ma promesse, je continuerais à voir Baelfire… Je vais pas m’arrêter de vivre sous prétexte qu’un pirate veut m’empêcher de faire ce que je veux. Je ne me suis jamais caché, et c’est pas aujourd’hui que ça va commencer tête de nœud. »


Je me penchais vers lui, réduisant la distance entre nous avec la rapidité d’un serpent pour venir plonger mes petites dents dans son cou. Mon regard n’avait plus rien d’humain, et déjà, le bracelet que je portais à mon poignet commençait à chauffer. C’était juste inconfortable, pas encore douloureux, mais je savais que si je continuais à me laisser dominer par mes émotions, il allait finir par imprimer une marque dans mes chaires. Le sang emplissait déjà ma bouche. Tournant la tête pour cracher au loin ce sang qui laissait dans ma bouche un goût ferreux et sucré. Mes lèvres pâles arboraient finalement une teinte rouge carmin, alors que quelques gouttes de sangs gouttaient déjà sur mon menton. Le loup allait-il réellement briser ses chaînes aujourd’hui ? Avec la dureté du monde, malgré mes airs de petite fille douce et tentant par tous les moyens de ne pas réagir, j’étais devenu une bête humanoïde. J’avais envie de hurler. J’avais envie de disparaître. J’écarquillais les yeux, étais-je vraiment la créature atroce que cet homme qualifiait ? étais-je vraiment un monstre ? Je sentais mon cœur battre plus vite, toujours plus vite. Oh une partie de moi s’était délectée de la douleur infligée. Cette bête blessée qui vivait recluse au fond de mon être. Cette bête qui avait vécu l’enfer et qui souhaitait de tout son cœur voire une peine, une douleur égale à la sienne. Cette créature que je tentais de camoufler, mais qui avait fini par se retrouver tatouée sur ma peau, on avait toujours envie d’être vu comme un être parfait, sans défauts. Mais une miss perfection, ça n’existait pas.
Une petite lueur de panique s’alluma un instant dans mes yeux alors que je comprenais toute l’étendue de mes actes. Alors que je comprenais… Que j’étais allée trop loin, que j’étais en train de pousser cet homme à me faire du mal. Etais-je maso, pour me mettre dans de telles situations ? Non… J’étais juste trop franche, trop impulsive… Trop stupide pour ne pas agir autrement.


...
Killian Jones
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Ven 3 Juin - 4:49





La pauvrette semblait terrifiée. Il faut dire que Killian avait envahi son espace vital. Vu de n'importe quel angle, cette scène avait quelque chose de malsain. Il était comme ça. Un de ces plus grands défauts. Il ne s'en rendait pas compte, mais ça faisait certainement de lui quelqu'un des moins fréquentables. Misogyne et macho. Le genre d'homme qui ne prend pas les femmes en considération. Qui les prend comme des objets, des trophées. Il ne commence à les entendre qu'une fois qu'elles ont fiat leur preuves, gagnées on respect ou quand il commence à les voir comme des être humain et non pas comme de vulgaire morceaux de viande. Là c'était encore différent. Certes elle était jolie et appétissante, mais c'était aussi une sirène. Et malgré toutes ses belles paroles défensives, Killian n'en croyait pas un mot. C'est facile de dénigrer votre race quand vous êtes sous la menace, essayer de passer pour autre chose que ce que l'on est. Pas la peine d'essayer de changer, d'être quelqu'un de bien, d'être différent de ce que l'ont attend de nous, d'être meilleurs. On est ce que l'ont est et rien n'y change. Killian est un pirate, il se demande s'il peut changer. Pas pour ne plus en être un, mais être un homme meilleurs que ce qu'il est au fond. Mais plus il chasse le naturel, plus il revient au galop, à chaque signe de faiblesse, à chaque fois qu'il se sent dépasser, à chaque fois qu'il se dit que ses efforts sont vain, le naturel revient. Alors pour une sirène, c'est pareil. Elles sont née sirène et elles le restent, peu importe au combien tu tentes de te convaincre du contraire, peu importe combien du essaye, on ne peut pas changer ce qu'on est. Killian a déjà essayer. Et résultat ? Il est en train d'agresser une jeune femme frêle et sans défense. Comme ça. Juste pour ce qu'elle est. Au final, c'est surement lui qui n'arrive pas à changer.

Elle parle, mais il ne veut pas l'écouter, qui sait pourquoi ? Elle semble parler d'amour et d'amitié, mais ça ne l'intéresse pas. Sa relation avec Nemo et ses rapports avec Baelfire, pour lui tout n'est que mensonge. Elle a beau l'insulter, qu'importe, Killian est butter, campant sur ses positions, il n'est pas d'humeur et il n'a même pas envie de réfléchir ou de changer d'avis. Mais avant même qu'il nait plus répliquer quoi que ce soit, elle se jette comme une bête sauvage le prenant à la gorge et plantant ses crocs dans sa chair, lui infligeant une douleur vive dans la nuque au niveau du muscle sterno-cléido-mastoïdiens (ou encore le muscle qui part de derrière l'oreille et qui redescend jusqu'à la clavicule) gauche. Cette fille est folle. C'est bien là une sirène. Killian pousse un léger cri étouffé sur la surprise, grognant. Il a connu pire, mais quelle saleté cette poiscaille. Ce n’est pas sa semaine, pas son mois, il en a marre d'encaisser les coups. Il était déjà sur les nerfs, mais la douleur vive le pousse à relâcher très légèrement son emprise et à reculer suffisamment pour se retirer de la dentition de la sauvage, la gorge en sang. Pris sous l'impulsion et la colère il ne peut retenir son bras gauche, lui envoyant un revers de crochet violet dans la face, lui qui n'a pas retenu son coup, l'envoyant voler quelque mètre plus loin pour qu'elle aille s'écraser sur le sol.

Il porte ensuite sa main à son cou, prit de douleur, il pousse un grognement irrité, encore un peu sous le choc il la quitte des yeux quelques secondes, les fermant en espérant que ça atténue la douleur, douleur qui passera toute seule après le choc certainement. Il faut dire que c'est plutôt une zone douloureuse qui a tendance à vous sonner...

"Bloody hell ! Maudite sirène !"

Il n'avait pas l'esprit très clair, mais il était pris d'une rage certaine et d'une envie de vengeance à court terme. Il reprend son calme et envisage alors l'hybride qui est il ne sait où, étant sonné par la douleur il la cherche du regard, prêt à en découdre définitivement et à en finir avec cette infâme créature. Là c'est certain, il n'était pas question que cette bête féroce et dangereuse ne s'approche de Bae. Ni de Bae, ni de personne d’autre dans son entourage, même pas du Crocodile, ça pourrait lui donner des idées, parce que pour sûr il s’entendrait sans doute très bien avec se monstre qui doit être croisé avec un requin.


Victoria O'Donnel
Victoria O'Donnel
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Ven 3 Juin - 22:03

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Sirène VS Pirate, faites vos jeux !


Quelque chose me percute avec force, me coupant le souffle et m’envoyant au loin. Le jeté de sirène est violent… Et la chute l’est tout autant. Je m’écrase à terre dans un bruit lourd, visage contre le bitume. Mon corps semble grincer de douleurs alors que je ne parviens qu’avec peine a retrouver mon souffle. J’ouvre les yeux et me retourne, prête à bondir sur mes jambes, lorsque je me stoppe en plein milieux de mon geste. Les yeux baissés vers mes jambes, mon visage est alors plongé dans l’horreur. Non… Non… Je ne voulais pas voir cela. Je ne voulais plus voir ça… C’était comme si les voix perfides de mes sœurs se répercutaient à nouveau dans mes oreilles « Tu es un monstre, tu as perdu le peu de beauté que tu avais ma sœur ». Une queue écailleuse s’étendait juste en dessous de ma taille. Elle était loin d’être standard. Je n’avais jamais été le genre de sirène avec une démarcation précise entre le côté aquatique et le côté femme. Mon visage était encadré par quelques branchies apparentes, en forme de fougère. Ces derniers étaient camouflés par mes cheveux. Ce qui me faisais écarquiller les yeux d’horreur, c’était cet appendice aquatique qui formait le bas de mon corps. Naguère, cela aurait pu ressembler à une vraie queue de poisson, si on ignorait le bout de la queue qui ressemblait plus à celui d’un reptile. J’avais aussi des nageoires sur les avants bras, mais tout ça… C’était du passé. J’étais plus sirène. J’étais le monstre mutilé qu’on avait fait de moi. Les nageoires avaient été arrachés, cisaillés par endroit. La peau écailleuse naguère si belle n’était plus que quelques écailles traversées par de gros sillons. Des cicatrices qui n’étaient jamais parties. Le sel et l’eau avaient collaborés ensemble lors de ma fuite afin de ne jamais me faire oublier les sévices. Je voulais croire que je ne portais ces choses qu’au plus profond de moi. Que mes tatouages empêchaient de voir quelle affreuse créature j’étais… Mais au final, lorsqu’on chassait tout cela, il nous revenait à la figure comme un boomerang. A moitié sonnée, j’observais ces difformités. Ma vue se brouilla, et je touchais du bout des doigts mon arcade pour la retrouver couverte de sang. Je frissonnais comme si j’avais froid, comme si j’étais malade, mais aucune émotion semblait vraiment m’atteindre. J’étais à des lieux ici. Quand mon sang était monnaie courante, sur le sol de ce cachot. J’attrapais finalement mon bracelet de mes deux mains, le collant tout contre ma poitrine alors que je me recroquevillais sur moi-même, le regard vide… Tellement vide.

Moi qui avais toujours aimé l’humanité, qui avais toujours voulu évoluer parmi ces créatures, je me faisais sans cesse rejeté, sans cesse mutiler. Mon cœur n’était sans doute plus qu’un gros trou béant, a force de subir déception sur déception. Je n’avais plus la force… Non… La vive aventurière s’en était allée. Il ne restait plus qu’un oiseau a qui on avait arraché les ailes. Une créature difforme laissée pour morte. Un bruit étrange se fit entendre, et il me fallut du temps pour comprendre que ce bruit n’était autre qu’un cri de lamentation, d’une sirène qui avait vu l’enfer. D’une sirène qui n’avait jamais pu retomber sur ses pieds… Un être que la vie avait malmené. Je restais là, couchée sur le sol, observant sans voir. Les larmes ? Elles n’étaient plus. J’avais pleuré l’équivalent d’une mer. J’avais pleuré toute une vie. Je ne pouvais plus. Il pouvait bien me tuer que je n’en avais plus rien à faire… Je n’avais plus la force de me défendre. J’avais toujours essayé de dispenser autour de moi un regard sans haine. Mais je n’y arrivais plus. Petit à petit mon cœur perdait de sa pureté. Petit à petit je craignais mon prochain comme la peste. Ce voisin-là, n’était-ce pas un cutter qu’il avait dans la poche ? Et ce groupe d’adolescents, n’étaient-ils pas en train de se moquer ouvertement de moi ? Une voix monocorde et sinistre sortit de ma bouche.

« Oui… Je suis maudite, définitivement. »


...
Killian Jones
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Jeu 9 Juin - 20:48





Killian reprend ses esprits. La vile créature aurait sans doute largement eu le temps de prendre ses jambes à son coup il en en avait encore eu. Killian ne peine pas à la repérer, gisant au sol comme un poisson hors de l'eau, coincé, elle ne pouvait que ramper. Elle avait tout d'un monstre, tout d'une sirène. Qu'importe à quel point elle était meurtrie, très certainement pour de bonnes raison, Killian n'y prêtait guère attention, trop aveugler par ses préjuger et ses problèmes personnels. Voulant paraitre comme quelqu'un de bien, voulant paraitre comme les défenseur, en vérité il ne fait que sombrer et se laisser emporte par ses démons, fuyant les responsabilités en se noyant dans la facilité de la violence, à l'image de son prince et de ce qu'il lui reprochait, parce que oui il lui reprochait d'agir contre lui sans le connaitre, alors qu'il avait bien plus de raison de le haïr et de lui en vouloir qu'il n'en avait contre la créature devant lui. Enfin si ce n'est une belle trace de dents.

Il s'approche d'elle lentement mais avec une rage bouillonnante. Il avait un peu mal sans se le cacher. Il ne le montrait pas, guider par l'adrénaline, il avait pourtant un filet de sang chaud qui coulait le long de sa clavicule. Il ne se penche pas vers elle, mais la repousse au sol, ignorant ses mots, d'un coup de pied il la déséquilibre un peu plus, puis la planque au sol, lui marchant presque dessus.

"Tu as raison. Tu es encore bien pire que toute les sirènes qu'il m'a été donner de rencontrer."

Il avait un ton froid, glacial. Il était prêt à en finir avec elle. Encore une fois il était humiliant et irraisonné. Il était encore le même, supérieur, ne changeant jamais. Mais plus ça allait et pire il était avec elle, plus désobligeant, la déconsidérant un peu plus chaque seconde, comme il elle ne méritait ni ses efforts ni la peine d'être tué de sa main, ayant à peine le droit d'exister. Il n'était pas question que cette énergumène s'approche de Baelfire.

"Je vais te le dire une dernière fois, ne t'approche pas de Baelfire et reste loin de moi et peut-être que je finirait par oublier ton existence."

Il fini par retirer son pied du visage de la sirène et daigne enfin se pencher sur elle. Il l’attrape par les cheveux et la soulève de quelques centimètres pour lui murmurer ses dernières paroles acides, quelques gouttes de son sang venant tomber sur le bras de la créature marine.

"Me suis-je bien fais comprendre ?"

Une fois sa réponse obtenu il la relâche violemment sur le sol et se redresse, passant une nouvelle fois sa main à son coup en serrant des dents et pestant intérieurement. Si ça ne se voyait pas et qu’il n’en était pas moins excusable, il prenait pourtant sur lui. Et c’était certainement ça le pire. Il essayait malgré tout, en vain.


Victoria O'Donnel
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Sam 11 Juin - 22:15





Sirène versus pirate: faites vos jeux



Je sans la dureté du sol sous moi, mais il n’y a pas que ça… Il me pousse, me bloquant au sol de la semelle de sa chaussure qui s’écrase contre ma joue. Et là… C’est comme un seau d’eau glacée qui s’écrase sur mon visage, sur ma fierté, sur moi toute entière. C’est l’humiliation suprême, reine entre toutes. C’est l’acte qui me confond dans le rôle d’objet, sans plus d’humanité, un tapis a écaille… Une moins que rien. Mon cœur se compresse de honte. Mais aucune larme ne coule. Non… Aucune ne coulera, je me le promets, au plus profond de moi, je me le jure. Ne montre pas tes faiblesses a ce monde qui est chien avec toi, ne le montre a personne… Personne.

"Tu as raison. Tu es encore bien pire que toute les sirènes qu'il m'a été donner de rencontrer."

Ces simples mots, ils auraient pu constituer le titre de ma vie. Je me recroqueville encore plus, mes mains se crispent en poings, imprimant sur mes paumes de petits croissants de lune sanglant. Mon regard se vide soudainement. Oui… Je suis toujours le monstre, l’originale, celle qu’il ne faut pas regarder, celle qu’il ne faut pas voir. Sa voix, ces mots, c’était comme une gifle mentale. C’était bien assez pour me faire souffrir.

"Je vais te le dire une dernière fois, ne t'approche pas de Baelfire et reste loin de moi et peut-être que je finirait par oublier ton existence. Me suis-je bien fais comprendre ?"

Mon regard devint noir, assassin. Son pied se retira, libérant ma joue. J’avais l’impression d’être gelée de l’intérieur. Toujours piétinée, toujours détestée… Toujours aussi insignifiante. J’étais l’être indésirable qu’on voulait supprimer de la vie des autres. Mais avais-je mon mot à dire ? Avais-je le droit de me justifier ? J’étais certes une horrible créature, mais j’avais toujours été là pour lui… Pour ce petit garçon qui était désormais un homme et qui était capable de décider ce qui était bon pour lui, et ce qui était mauvais. Cet homme n’avait pas le droit de me mépriser. J’étais la seule à être tous les matins devant le miroir, à savoir ce que je valais. Je me mordais la lèvre inférieure, avant de plonger mon regard dans celui de l’homme, y cherchant un brin de résonnement, cherchant un fond a ses propos. Mais je ne vis qu’un homme brandissant ses préjugés comme une fourche. Un homme qui ne savait plus en quoi croire. Il était hors de question de lâcher prise, de le laisser avoir raison. Même si c’était la dernière chose que je ferais. Un rire tordu s’échappa de ma bouche. Le genre de rire désespéré, le rire jaune. Quelque chose d’aussi grinçant qu’une vieille porte qui claque. C’était sans doute la dernière fois que je voyais le monde. Ce ciel avait-il toujours été aussi bleu ? Quelques nuages cotonneux voyageaient d’un bout a l’autre, se laissant porter par le vent.

« Je refuse de me plier aux exigences d’un type qui ne me voit pas en tant que personne, et je ne risque pas de te comprendre un jour. »

Fuyant son regard, je m’enfermais dans ma petite bulle, sans un mot de plus.



Killian Jones
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Lun 13 Juin - 1:46





La créature avait l'air terrifiée, mais elle ne semblait pas vouloir lâcher prise. Que valait donc sa vie ? Pas grand chose. Ni pour Killian, ni pour elle. Une chose insignifiante pour tous. Si Killian la tuait maintenant il pourrait invoquer la légitime défense, mais soyons réaliste, s'il la jetait à l'eau, il devrait mentir, et si son corps était retrouvé, il faudrait expliquer qu'il a faillit se faire tuer par une femme aussi faible. Il avait déjà assez d'ennui comme ça et ne voulait pas vraiment aggraver son cas auprès de David. En effet il n'en avait que faire du reste, mais le Prince restait une importance capitale pour lui. Il ne voulait pas lâcher prise. Il devait continuer d'essayer de gagner du terrain sur lui. Il voulait être apprécié, pas haï. Alors oui, s'il ne la tuait pas, elle ne devrait sa vie qu'à cette attache que Killian a pour David. Killian s'agenouille de nouveau sur elle, avec ce regard supérieur et condescendant.

"Vraiment ? Je crois que tu n'a pas bien saisi l'idée ma jolie..."

Killian appuie son crochet contre la gorge de la sirène le long de sa clavicule. Il maintien fermement la pression, peu importe combien elle tente de résister ou de retirer son bras, Killian reste stable et déterminé. Il est plus puissant qu'elle. C'est un homme d'1m80 en plein force de l'âge et suffisamment musclé par les voyage en mers.

"Ça c’est pour la magnifique marque que tu viens de me faire. Et ce n’est qu’un avant goût…"

Killian descend lentement le long de sa clavicule, se délectant du déchirement des chaires sous son crochet, laissant le sang couleur sur cette peau claire avant le de retirer vivement et sèchement, laissant une nouvelle marque.

"Estimes-toi heureuse qu’il ne soit plus empoisonné.."

En effet, il c’était quand même servit de ce crochet pour empoisonner un Crocodile quelques mois plus tôt. Enfin depuis il avait prit soin de le nettoyer afin d’éviter les accidents fâcheux. Il se redresse et la toise de sa hauteur une nouvelle fois.

"Je ne t’ai jamais demander de me comprendre, ni d’estimer que mes motivations sont justes. Je te donne juste un avertissement. C’est à prendre ou à laisser. Mais ne viens pas me dire que je ne t’aurais pas prévenu."

Il pousse alors la sirène du pied, comme on pousse un objet qui est sur sa route, il n’y va pas mollement. Il se retourne alors et commence à se diriger de nouveaux vers le Jolly Roger, restant attentif, espérant que la petite sotte ne va pas venir plus l’importuner. Il serait dommage qu’il ne doive la tuer maintenant. Il a beaucoup prit sur lui pour ne pas le faire et il aimerait bien rentrer et s’occuper de cette morsure autour d’une bouteille de rhum. Il n’a pas que ça à faire. Il compte garder un œil sur elle.

"N’oublies pas que j’ai un œil sur toi."

Non n’oublies pas. Il ne vaudrait mieux pas. Ce serait plus prudent.


Victoria O'Donnel
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Mar 14 Juin - 19:52





Sirène versus pirate: faites vos jeux



Il se penche vers moi. Je sens l’agressivité qui émane de lui comme une aura de rage… De colère. Contre moi ? Je n’en sais rien. Mais   ce n’est pas un homme que j’ai sous les yeux. C’est une bête. Ainsi, comment douter des origines animales de l’homme ? J’avais face à moi un sauvage écumant de rage, cette agressivité venait-elle de moi ? Ou d’autre chose ? Les réactions étaient trop disproportionnées pour qu’elles soient motivés par la raison, c’était déjà quelque chose de sûr. Il appui son crochet contre ma gorge, et je sans quelque chose de chaud effleurer ma peau. Recouvrir la marque au fer rouge que m’avais fait Barbe Bleue. Je ferme les yeux et me mord la joue aussi fort que je peux pour ne pas crier. Ne pas pleurer. Les flashs, quant a eux, je ne peux pas les ignorer, alors que sous mes yeux, reviennent inlassablement les images de ce fameux jour. Celui où j’ai été marquée… Je me rappelle de la douleur cuisante qui irradiait de mon cou, je me rappelle de l’odeur pestilentielle de chaire brûlée, de son rire… Et du gout métallique de ce même sang, envahissant ma bouche, comme aujourd’hui. Comme a cet instant précis. Il fait poids sur moi, m’écrase. Je ne me sens pas à l’aise, si proche de cet homme. Alors je fais comme ce que j’ai fais en compagnie de cet homme il y a de cela bien longtemps. Je me raidis. Je me transforme en poupée. Mes yeux deviennent vitreux, inexpressifs, et j’enferme mes sentiments au fond de mon cœur.

"Ça c’est pour la magnifique marque que tu viens de me faire. Et ce n’est qu’un avant goût…Estimes-toi heureuse qu’il ne soit plus empoisonné.."

Si seulement il avait été empoisonné… Si seulement j’aurais pu mourir de ce crochet… Car en ce moment le sentiment de honte cuisante qui m’envahie est encore pire que la mort. C’est comme si au lieu de m’écorcher comme une bêbête, il plongeait son crochet dans ma cage thoracique pour écraser mon palpitant. Ce dernier tambourine furieusement alors que des larmes de rage me pique les yeux. Mais je ne bouge pas. Je reste statufiée.

"Je ne t’ai jamais demandé de me comprendre, ni d’estimer que mes motivations sont justes. Je te donne juste un avertissement. C’est à prendre ou à laisser. Mais ne viens pas me dire que je ne t’aurais pas prévenu. N’oublies pas que j’ai un œil sur toi."


Violence, agression. Il me pousse de son pied, comme si je n’étais plus qu’un tas de viande. Mais je n’étais plus la Victoria qu’on pouvait torturer sans avoir aucun supplice en retour… Non… Toute cette situation m’échaudait. Ma main était crispée autour de ce bracelet. Je le mis à mon poignet, mes nageoires redevenant des pieds. Je me mit rapidement debout, veillant a ce que ma robe me recouvre correctement. Tentant de me redonner contenance. Le coffre dans lequel je mettais toutes mes émotions afin d’être tranquille explosa, et la colère vint me brûler les veines. C’était comme un acide qui me rongeait. Rendant mon sang épais, noir… J’avais l’impression de réellement devenir un monstre dans ces moments-là.

« Hé bien soit… Garde un œil sur moi, mais tu as, a mes yeux, perdu le droit de voir Baelfire par ton comportement. Et je t’aurais aussi à l’œil. La prochaine fois que je te croise, je te déboîte les rotules. »

Ma voix était rendue grave, monocorde et presque gutturale par la rage. Mes pupilles étaient déjà devenues reptiliennes, alors que mes poings étaient serrés.
Je me détournais, ramassant les bouts de la fierté fragile que j’avais mis tant de temps a construire et qu’un abrutis avait piétiné de ses bottines en a peine une heure.
J’avais attrapé mon sac, et l’avais blottie contre ma poitrine. Comme si cette chose… C’était mon inconscient que je voulais protéger. Mes yeux étaient écarquillés, regardant dans toutes les distances. Il me voulait du mal. Le monde me voulait du mal… Je n’avais qu’une chose a faire… M’enfermer pour les années a venir dans ma propre maison. J’avais de quoi tenir. La petite cave était blindée de boîtes de conserves et de de denrées impérissables. Si la fin du monde ou l’apocalypse sonnait à nos portes… Je survivrais. Je me maudissais d’avoir oublié ma batte de baseball… Ma seule arme contre le reste du monde. Ils étaient mauvais, tous mauvais, se moquant de moi dans mon dos, persiflant comme des vilains serpents…

« … Maudits serpents. »


La colère bouillait en moi, je me jetais sur la première chose qui était à ma portée, une poubelle, que je renversais et piétinais en hurlant de colère.




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