[Halloween 2016] Die ! Die ! We all pass away !

EVENT HALLOWEEN

Nous sommes un 31 octobre, journée ordinaire, du moins en apparence. Tout le monde s’organise et se prépare déjà aux festivités d’Halloween, qui auront lieu plus tard. Mais très vite, un bruit court et se propage à Storybrooke. Une vieille maison qui n’était pas là la veille a fait son apparition aux abords de la ville et très vite on ne parle plus que de ça. Pourtant de tous ceux qui ont essayé de s’en approcher et d’en savoir plus jusqu’à maintenant, aucun n’a réussi à franchir la grille de fer forgé, seul accès possible, malgré tous les moyens mis en œuvre. Ce n’est qu’en fin d’après-midi, alors que le soleil décline à peine et que certains commencent leurs tournées de friandises que du nouveau se fait savoir. En effet les grilles de la maison se sont ouvertes et d’étranges ombres et lumières ont pu être entraperçus derrière certaines fenêtres. Que se passe-t-il encore dans cette ville de fou ? Curieux ou inquiet, vous voilà en tout cas devant la fameuse grille aux barreaux noirs. Une épaisse brume commence d’ailleurs à envahir la vaste cour remplie d’arbres plus ou moins centenaires, vous donnant la sensation que la température chute de plus en plus. Ici pas de citrouilles décorées ou terrifiantes, juste un jardin sauvage laissé à l’abandon avec une grande fontaine sculptée de poissons en pierre grise que l’humidité et le temps a fini par recouvrir d'une mousse verte. L'eau n'y coule plus depuis longtemps de toute évidence. C’est alors que vous l’apercevez, derrière une petite fenêtre du dernier étage, ce bref éclat lumineux qui disparaît trop vite, réapparaissant finalement avant de s’évanouir une fois de plus.

Traverser la cour se révèle pourtant être un parcours sans embuche et vous voilà devant la grande bâtisse qui ressemble beaucoup à un manoir de style victorien. A première vue autant à l’abandon que le jardin que vous venez d’emprunter. De l’extérieur rien ne laisse présager de ce que l’intérieur vous réserve. Les premières fenêtres ne laissant entrevoir que des carreaux crasseux et opaques aux regards. Finalement vous montez les quelques marches qui vous séparent du porche et la grande porte d’entrée aux lourds marteaux s’ouvre devant vous avant même que vous ne frappiez, dans un grincement suraiguë qui vous broie les tympans, laissant entrevoir une silhouette dans la pénombre qui s’efface discrètement derrière le battant pour vous laisser entrer. « Soyez les bienvenus ! » Vous voilà donc dans un grand hall, un lourd tapis d’entrée étouffant le son de vos pas. Vous distinguez désormais mieux l’allure de votre hôte. Vous qui vous attendiez à voir un homme, c’est en fait un crâne de squelette pâle qui vous accueil sous un chapeau haut de forme et un manteau sombre et légèrement  poussiéreux. « Enchanté visiteurs, mon nom est Mortimer. » Non ce n’est définitivement pas un homme et le voilà qui vous fixe de ses orbites creuses, vous laissant une drôle d’impression, alors que dans votre dos la porte se referme lentement. « En vérité vous ne ressortirez pas d’ici, stupides mortels ! » Et sur cet avertissement le voilà qui s'évapore dans une fumée verte et un petit rire machiavélique, le son des lourds verrous de la porte se refermant claquant dans le silence désormais angoissant de la pièce. Vous aurez beau tout essayer, la porte refuse de se rouvrir et vous voilà donc coincé à l’intérieur de cet étrange manoir et il ne vous reste plus qu’à tenter de trouver une autre sortie. Après tout, ces vieilles demeures sont vastes et souvent pleines d’autres pièces et de passages. Par contre le hall lui manque déjà cruellement de lumière, de lourds rideaux masquant les fenêtres, et des nuages de poussière se soulèvent à chacun de vos pas, vous enserrant quelque peu la gorge. Mais l’œil s’habituant à la pénombre, vous parvenez finalement à distinguer une porte sur votre gauche et une autre juste en face de vous. Deux choix s'offrent donc désormais à vous.