Mr. Gold- Rumpel presentation

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Lorsque j'étais petit, j'assistais aux escroqueries de mon père, qui proposait à des passants de jouer aux cartes après avoir soigneusement caché une dame dans sa manche. Il disait qu'il le faisait pour nous deux. Pourtant, il le faisait pour boire. Étant enfant ainsi que vraiment niait, je croyais qu'il m'aimait. Il m'avoua que non, plus tard, sous les traits de Peter Pan.

J'ai surtout été élevé par trois vieilles femmes gentilles et chaleureuses qui agirent avec moi comme si j'étais leur propre fils. Je me rends compte maintenant que de rester avec elles aurait été un meilleur choix, mais ce qui est fait est fait. J'ai eu le malheur de faire confiance à mon père et fois de trop et il s'est servi de moi pour accomplir son plus grand rêve en arrivant au Pays Imaginaire: redevenir un petit garçon.

Plusieurs années après, je suis devenu un homme. J'ai croisé l'amour une première fois sous les traits de Milah. En y repensant aujourd'hui, elle ne m'aimait pas autant que je l'aimais. Pour elle et notre fils (la plus belle chose qu'elle m'ait donnée), je me suis cassé la jambe lors de la guerre des ogres. Il est vrai que j'avais peur de mourir, mais je craignais surtout de savoir mon petit Bealfire orphelin de père. Cela m'a valu la réputation de lâche et la haine de ma femme. Ensuite, elle s'est acoquiné avec Crochet, un pirate qui ne paraissait avoir aucune honte de s'attaquer au plus faible. Sur son bateau, je l'ai supplié de me rendre ma femme que je croyais prisonnière. Il m'a humilié devant son équipage en me défiant en duel. J'ai dû fuir et je suis retourné auprès de mon fils. J'en ai honte, mais j'ai préféré dire à mon fils que sa mère avait périe au lieu de lui raconter la vérité.

À ses quatorze ans, j'ai eu la peur de ma vie. Bealfire était maintenant en âge d'aller à la guerre et je craignais de le voir mourir sur le champ de bataille.  Le seul pour qui je comptais allait m'être enlever et je ne pouvais pas laisser les choses s'envenimer. Nous avons essayé de fuir, mais nous avons croisé le général. Ce petit avorton m'obligea de licher ses bottes, ce que je fis... Il le regretta plus tard, mais c'est une autre histoire.

Plus tard, nous avons croisé un vieux mendiant. C'est grâce à lui que je devins ce que je suis aujourd'hui. Il m'expliqua comment récupérer la Dague de l'ancien Ténébreux pour le contrôler voire le tuer. Zozo, mon prédécesseur, n'était autre que le vieil homme. Qu'il veuille mourir ne me découragea pas pour autant. Voilà, j'avais le pouvoir de faire ce qui me plaisait et de protéger mon fils. Pourtant... Il n'appréciait pas ce que j'étais devenu.

Plus je tuais et plus il s'éloignait de moi. J'étais un peu trop aveuglé par la magie noire à l'époque pour le voir. Comme les autres, il me craignait sans pourtant perdre l'espoir de retrouver son père le paysan. J'ai réagi comme mon propre paternel en préférant la puissance à mon fils, la deuxième plus belle erreur de ma vie . La honte me poursuit depuis ce jour bien sombre où il fût transporté dans le monde réel, ce que j'ignorais à l'époque.

J'ai fait de nombreuses recherches pour trouver un moyen de le retrouver. Il n'y avait plus ni haricot ni portail. Je ne savais vraiment plus quoi faire. Pendant ce temps, je passais aussi quelques marchés. Le plus beau fut celui où j'aidai à mettre la fin de la guerre contre une magnifique jeune femme courageuse et digne, Belle. Je ne voulais pas me l'avouer à l'époque, mais elle ne me laissait pas indifférant. Jolie, pur, tendre et bienveillante, elle me faisait oublier que j'étais un monstre sans cœur. Son sourire suffisait pour ensoleiller une journée bien sombre. Quel imbécile j'ai été de croire qu'elle m'espionnait pour le compte de Regina. Son baisé avait été si surprenant que je m'étais emporté trop vite, beaucoup trop vite. Je la laissai partir et quelques jours plus tard, on m'annonçait sa supposé mort. J'étais dévasté et je me rendais compte que j'étais de nouveau... seul.

J'ai créé la malédiction quelque temps après et je l'ai donné à Regina. Nous y gagnions tous les deux, de toute manière. Elle avait sa supposée vengeance et moi, je devais seulement attendre 28 ans pour sortir de la ville et chercher mon enfant. Ainsi, je me suis retrouvé en prison, j'ai ajouté le nom de la fille de Blanche-Neige à la malédiction et cetera et cetera. Le reste n'est pas vraiment intéressant puisque j'étais piégé dans ma cellule. Du moins, le sort a fonctionné puisque je suis apparu peu de temps après dans ma propre boutique et je suis devenu M. Gold.

Pendant la malédiction, je faisais toujours les mêmes choses. Très ennuyant, je vous l'accorde, mais je suis un homme patient. J'ai attendu et attendu encore jusqu'au moment où l'aiguille de l'horloge bouge enfin. Voilà, Emma venait d'arriver! Je l'ai laissée agir comme elle était censé le faire. Je n'avais pas prévu que le petit Henry se retrouve à l'hôpital, mais cela ne m'empêcha guère de dormir sur mes deux oreilles puisque le baisé que la mère donna au fils annula le sort. Double chance, Belle s'est présentée dans ma boutique, vivante et en pleine santé, quelques minutes avant. Sa mémoire revint lorsque nous fûmes non loin du puis. Ma chère Belle... Son "Je t'aime" étira mes lèvres dans un sourire qui était, pour une fois, loin d'être factice. Après un tendre baisé mener par moi-même, j'ai versé le véritable amour dans le puits pour libérer la magie dans Story Brook.

Plusieurs petites choses se sont produites entre temps, mais elles m'indiffèrent. Ce qui compte, c'est que j'ai réussi retrouver Bealfire. Où? Comment? J'ai créer une potion à verser sur un objet important à mes yeux servant à ce que je ne perde pas la mémoire. La veille de mon départ, Capitaine Crochet commit son premier affront. Il a blessé Belle pour qu'elle tombe hors des limites. Elle fût envoyée à l'hôpital où on s'occupa bien d'elle pendant sa perte de mémoire. Ne pouvant rien faire d'autre, j'ai décidé de continuer ma quête. Le vieux châle de mon enfant sur mes épaules, j'ai été accompagné par Emma et Henry jusqu'à New-York où j'avais détecté sa présence avec la magie du sang. J'ai détesté l'aéroport! J'ai bien cru que j'allais perdre mes précieux souvenirs et me mettre à croire que j'étais qu'un simple homme vendeur d'antiquité. La peur passée, il y eut l'avion à surmonter avec tous ses gens impertinents qui ne peuvent pas arrêter de jacasser encore et encore. Mes efforts ont enfin payé et nous avons trouvé l'appartement de mon fils. Il a bien réussit à s'échapper, malin comme il est, mais Emma fût plus rapide et heureusement, nous pûmes avoir une petite discutions père fils. Je m'attendais pas à apprendre en même temps que Bealfire que Henri était son fils. Déjà qu'il y avait cette satané prophétie qui semblait révéler que le garçon serait celui qui causerait ma perte. Lui avoir acheté un Hot Dog ne me parut être une moins bonne idée, après coup.

Mon fils ne semblait pas du tout intéresser de me suivre à Storybrook, mais le destin (qui se surnomme Crochet) vint mettre fin à ses plans. Cet idiot de pirate amputé m'a enfoncé son stupide crochet dans la poitrine. Il faut dire qu'elle avait été empoisonnée et cet horrible élixir me grugeait lentement. La petite famille modèle se dépêchèrent de me remmener à ma boutique, protégeant la boutique de Cora et cherchèrent de nombreux moyens de me sauver. Blanche fit la seule chose qu'elle pouvait faire, tuer la mère de Regina pour me donner sa vie. J'ai survécu, mais il semblerait qu'une partie de son coeur se soit noircie. Je ne fus pas de ceux qui tentèrent de la consoler, bien sûr.

Soudain, sans prévenir, Belle est devenue Lacey (une femme alcoolique étant le parfait opposé de ce qu'étais ma jolie aventurière). Elle me plaisait bien cette nouvelle personnalité. Elle me préférait mauvais et je m'en donnais à cœur joie! Je ne peux pas nier que nos débuts furent... nébuleux, mais j'ai fini par comprendre que le gentil Gold n'avait absolument pas sa place.

J'ai hésité quelque peu à donner la potion de la Mère Supérieur à Lacey. Il faut dire que j'aimais bien cette petite princesse prétentieuse. Pourtant, j'en conclu rapidement que je devais faire mon choix. Soit je gardais la vilaine Lacey qui pouvait regarder un homme se faire battre sans bouger le petit doigt et Belle qui aurait été dévasté de savoir ce que j'avais pu faire ces derniers jours. Au final, je lui ai donné la substance et elle est redevenue elle-même. Pourquoi? Celle que j'aime vraiment, c'est ma petite Belle naïve, mais pourtant si courageuse qui ose encore avoir espoir que l'homme sortira de la bête que je suis encore.


Les ennuis ne faisaient que commencer, malheureusement et Neil emmena Tamara (son ancienne fiancée) avec lui. Finalement, il se trouve que cette cloche et un autre homme inconnu ont eu la pire idée de leur vie. Ils ont décidé de détruire la magie pour le compte de Peter Pan. Mon garçon se sacrifia pour sauver la femme qu'il aimait. Je le croyais mort et lorsqu'Henry fut enlever à son tour, je n'ai pas hésité à accompagner Emma, ses parents, Regina et cet infâme Crochet vers le pays des merveilles.

Hésitant encore entre tuer le petit ou le sauver, j'ai décidé de m'éloigner de cette troupe de joyeux lurons pour enquêter de mon côté. Une apparition de Belle se présenta à moi tel un spectre. Je commençais à me demander si je ne devenais pas fou...

Pourtant, je n'avançais pas vraiment et lorsque je rejoins Regina, nous pûmes envoyer une sirène aux cheveux rouge dont je ne me rappelle plus le nom vers ma très chère Belle pour qu'elle lui remette un message de ma part. J'ai eu à affronter mon père, qui ne semblait pas bien content de perdre son seul espoir de survit, ainsi que ses enfants perdus. Je ne le regrette pas le moins du monde puisque j'ai retrouvé mon Bealfire vivant et en pleine santé.

Notre retour de NeverLand fût accueillit d'acclamations pour la famille royale. Je ne les jalousais aucunement puisqu'il y avait la seule personne importante à mes yeux qui m'attendait sur le quai. Pourtant, de nouveaux visages venaient d'arriver sans que personne ne sache comment. Du jour au lendemain, des maisons seraient apparus ainsi qu'une montgolfière et un sous-marin sur la place publique. Bien des gens me demandent si je vais faire quelque chose. Es que cela m'intrigue? Oui, bien sûr! Je veux savoir le fin font de cette histoire. Je n'aime pas être le dernier au courant. Par contre, vais-je aider? Peut-être, peut-être pas... Cela dépendra de mon humeur! Vous voyez, je ne vois pas ce que je pourrais en tirer de bien en aidant ces pauvres bougres qui ne savent même pas ce que c'est qu'une voiture...

Le reste? Vous savez déjà tout! Vous me faites perdre mon temps. Du balais et bon vent! J'ai une surprise pour Belle à préparer... *

* À ajouter la fin et à corriger*

Pourquoi voulez-vous savoir cela? Ça vous concerne, peut-être? Je suis vraiment pressé et Belle m'attend! Bon d'accord, je vous le dis, mais taisez-vous!

Je suis un homme froid et calculateur. Vous savez très bien que je ne fais rien sauf si cela me revient en retour. Certains disent que je suis cruel. Ce n'est pas faux, mais une majorité des personnes ayant subi mon courroux ne peuvent plus le certifier. Je peu me montrer loyal lorsque j'aime bien la personne en fasse de moi. En fait, je ne suis loyal qu'à Belle. Malgré que je lui fais croire qu'elle à la vrai Dague. Je n'en suis pas fière de lui mentir, mais elle ne comprendrait pas mon envie de me libérer de cet objet de malheur. Je reste un idiot, mais je ne veux surtout pas la perdre, mais en restant l'homme vile que je suis devenu.

Je suis puissant, mais pourtant, j'ai une faiblesse. Je n'arrive pas à m'en prendre à ma famille. J'ai décider de protéger mon petit fils, mais je ne le regrette pas. Il est le  seul enfant de Neal et j'ai intérêt à faire très attention à eux deux.  Je veux dans ce cas-ci m'assurer qu'il survive à son père le plus longtemps possible.

Ai-je des qualités? Oui, quelques-unes. Il parait que je me montre rusé, ambitieux, appliqué, déterminé, dévoué (lorsque je le veux bien), influant et directe. Mes défauts? Vous avez du temps à perdre à ce que je vois... Je suis Borné, cassant, cynique, cruel, impulsif, manipulateur, rancunier, sarcastique, susceptible, suffisant et etc.

La lâcheté m'habite-t-elle encore? Ça, cela dépend à qui vous le demanderez! Moi, je vous dis que non, mais certains dirons que oui puisque je n'ose pas essayer un minimum de faire le bien. Pour moi, faire le bien demeure un choix. N'ai-je pas le droit de vouloir vivre comme je le veux? Ce que pense les autres sur ma personne ne m'intéresse absolument pas. Il faut le dire, je suis méchant et fier de l'être.

Vous ferez quoi de cette information, de toute manière? Vous ferez un article sur moi pour le journal ou quelque chose dans ce goût-là? Maintenant... Débarrassez le plancher avant que je ne vous change en escargot!